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Valeria, 17 ans, accouche d'un enfant. Dépassée par son nouveau rôle, elle appelle à l'aide sa mère, Avril, qui la remplace peu à peu...
Valeria est enceinte, et amoureuse. À seulement 17 ans, elle a décidé avec son petit ami de garder l'enfant. Très vite dépassée par ses nouvelles responsabilités, elle appelle à l'aide sa mère Avril, installée loin d'elle et de sa sœur. À son arrivée, Avril prend les choses en mains, et remplace progressivement sa fille dans son quotidien... jusqu'à franchir la limite... Prix du jury Un certain regard au festival de Cannes 2017, le second prix remporté par Michel Franco dans cette compétition, après "Después de Lucia", tout en haut du palmarès en 2012.
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"Avec Después de Lucia et Chronic, son premier long-métrage tourné aux Etats-Unis, Michel Franco a affirmé son goût pour les relations malsa
"Avec Después de Lucia et Chronic, son premier long-métrage tourné aux Etats-Unis, Michel Franco a affirmé son goût pour les relations malsaines et la dépendance implicite qui en découle. C’est exactement cette réflexion qu’il poursuit dans son nouveau film qu’il consacre à un rapport d’amour/haine sur trois générations. Initialement pensé pour être tourné en anglais, Les filles d’Avril marque finalement son retour au Mexique où la thématique des grossesses adolescentes est ancrée dans la réalité sociale. C’est à cette occasion que Franco a fait appel à l’actrice hispanophone la plus en vue du moment, Emma Suárez, récemment auréolée du Goya de la meilleure actrice pour le Julieta de Pedro Almodovar. Il lui a offert le rôle délicat de cette quadragénaire expansive mais dissimulant un profond mal-être, qu’elle tente de combler dans des cours de yoga puis en se cherchant une seconde jeunesse grâce à l’adoption de sa petite-fille. C’est l’évolution de cette femme qui permet au réalisateur mexicain d’effectuer une rupture de style."
Julien Dugois"Le réalisateur mexicain n'a pas son pareil pour choquer et toucher à travers cette histoire aberrante, qui explore de manière inédite le ra
"Le réalisateur mexicain n'a pas son pareil pour choquer et toucher à travers cette histoire aberrante, qui explore de manière inédite le rapport mère-fille, l'instinct maternel dans ce qu'il peut cacher d'égoïsme. Avril est un monstre, bien sûr, mais rendu très humain, en partie grâce à Emma Suárez (l'actrice formidable de Julieta) qui donne une belle intensité à son rôle de femme s'enivrant de sa jeunesse retrouvée. L'originalité du film consiste à épouser les trois points de vue féminins de ce quatuor où seul l'homme frappe par sa passivité. A dire vrai, dans ce tableau de famille déviant, chacun, fort ou faible, trimballe sa névrose et fait tout pour se faire aimer et ne pas être seul. Le cinéaste réserve, d'ailleurs, des moments de douceur et de plaisir partagé. Jusqu'au retournement final, totalement imprévisible."
Jacques Morice"Lauréat du prix du jury dans la catégorie « Un certain regard » du dernier festival de Cannes, Les filles d’Avril est un film qui dérange.
"Lauréat du prix du jury dans la catégorie « Un certain regard » du dernier festival de Cannes, Les filles d’Avril est un film qui dérange. Les couleurs du Mexique et le bruit des vagues tranchent avec la névrose latente des personnages. Michel Franco n’en épargne pas un. Sauf l’enfant, pris au milieu des tirs croisés. Il devient l’objet d’un désir commun, un moyen peut-être de combler le vide creusé par une famille disloquée.
Les hypothèses pour expliquer la lutte des deux femmes sont innombrables, mais aucune ne semble se suffire à elle-même. Jalousie, rancœur, désir de la jeunesse et déni du temps qui passe… La tension monte au fil des scènes, et donne l’impression d’une fuite en avant.
Le film a d’abord été pensé pour être tourné aux États-Unis. Il en aurait sûrement perdu en authenticité. En bord de mer d’abord, puis dans les rues de Mexico City, Michel Franco pose un regard délicat sur ses actrices. On le sent réticent à porter un jugement trop sévère sur celles qu’il met en scène. Dans leur cas, la polysémie du mot « peine » – la sanction ou la tristesse – trouve pleinement à s’incarner…
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