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L'harmonie d'une famille argentine est bouleversée par la décision de la mère de déménager avec son compagnon au Paraguay... en amenant les enfants avec elle.
Début des années 90. Amanda, l’ainée de 10 ans, son frère et sa sœur vivent alternativement sous le toit de leurs parents séparés à Buenos Aires. Le statu quo est bouleversé lorsque leur mère annonce vouloir déménager avec son compagnon au Paraguay en amenant les enfants avec elle. Amanda se sent plus proche de son père « bohème », sa mère étant plus stricte mais plus responsable. Elle devra se battre pour faire entendre sa voix. C'est lors d'un atelier d'écriture en 2010 qu'Ana García Blaya commence à écrire le scénario des Meilleures intentions, s'inspirant de sa propre enfance. En 2015, au moment du décès de son père, elle décide de proposer le scénario à un concours de longs-métrages organisé par un institut argentin. Elle le gagne et se retrouve ainsi réalisatrice de ce premier long-métrage.
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"(...) Les enfants sont filmés avec beaucoup de naturel, nombres de scènes paraissent prises sur le vif. Amanda, c’est Amanda Minujn, grande
"(...) Les enfants sont filmés avec beaucoup de naturel, nombres de scènes paraissent prises sur le vif. Amanda, c’est Amanda Minujn, grande révélation du film. Il y a dans son regard une maturité qui sied parfaitement au personnage. Elle conduit littéralement la grande scène du film, lorsque au moment de partir, la réalité la rattrape et que l’éclatement de la fratrie apparaît comme un déchirement. Père et fille se confient dans un bouleversant tête à tête ou répliques et regards témoignent d’une même compréhension.
Quelque part entre Gondry et Kore-eda, Ana Garcia Blaya signe une comédie familiale emballante qui nous laisse, sans crier gare, le cœur gros et l’œil humide."
Retrouvez l'intégralité de la critique sur Le Bleu du Miroir.
"(...)Pour un premier long-métrage réalisé avec la fraîcheur d’une inexpérience presque assumée (quoiqu’elle ait un passé d’assistante de p
"(...)Pour un premier long-métrage réalisé avec la fraîcheur d’une inexpérience presque assumée (quoiqu’elle ait un passé d’assistante de production et de monteuse), Ana Garcia Blaya surprend par la maîtrise qui sous-tend ses Meilleures Intentions. Maîtrise dans l’écriture, d’une grande maturité, maîtrise dans la mise en scène, souvent inspirée et maîtrise dans le montage, chose plus logique vu son historique professionnel. La néo-réalisatrice arrive vraiment à nous immerger dans ses souvenirs d’enfance, dans cette Argentine des années 90 en pleine crise économique, dans ce quotidien dysfonctionnel avec un père totalement dépassé par ses responsabilités, dans ses archives personnelles qu’elle distille tout au long de son film. Un père qui va être le cœur ce premier effort sans en être pourtant le héro. Parce que Les Meilleures Intentions n’est pas un film-mémoire objectif, au contraire, c’est un film qui traite de la subjectivité du regard de l’enfance. (...)"
"Inspiré de sa propre vie, le scénario du film Les meilleures intentions, écrit en 2010, a permis à Ana Garcia Blaya de remporter le concour
"Inspiré de sa propre vie, le scénario du film Les meilleures intentions, écrit en 2010, a permis à Ana Garcia Blaya de remporter le concours du premier long métrage de l’Institut National du Cinéma et des Arts Audiovisuels. Ce prix l’incite à passer derrière la caméra, pour signer une chronique familiale dont le naturalisme s’accorde avec les intentions : se mettre à hauteur des personnages, sans velléité moralisante, éclairer la psychologie des protagonistes par des situations quotidiennes, montrer comment les membres d’une famille, parents et enfants, gèrent une séparation, sans cesse sur la brèche de leurs désirs : ainsi, le père, Gustavo, ne parvient pas à décrocher avec sa vie de célibataire, rythmant son existence au son d’une guitare qu’il empoigne volontiers pour jouer avec ses amis, plongeant avec délectation dans une piscine où s’amusent des jeunes femmes, fumant dans le lit à proximité de ses enfants, vibrant au stade devant les exploits des footballeurs argentins, bref dictant à sa petite tribu le tempo de son existence ; il subira les récriminations de son ex-femme, Cécilia, qui pointe son immaturité et ses retards. Celle-ci a refait sa vie avec un autre homme. (...)"
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