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La bande de Kurz est aux trousses de Magloire, sans espoir mais plein aux as, après être tombé sur une importante somme d'argent...
La nuit, dans une gare, un homme du nom de Magloire prend la fuite, sans bagages et sans avenir. Quand il tombe sur un paquet d'argent, les ennuis commencent. Une bande est à ses trousses, dont il finit otage, puis complice. C'est la bande de Kurtz. Suite à un braquage raté, ils embarquent tous à bord d'un cargo dont le chargement suspect est aussi volatile que mortifère. Rien ne se passe comme prévu - le poison et la folie gagnent le bord. Les hommes de Kurtz s'avèrent être les jouets d'une machination conduite par le mystérieux "9 Doigts"...
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"Étrange. C’est parfaitement le mot qui définit l’œuvre de Francois-Jacques Ossang, et ce quelle que soit la discipline à laquelle il se liv
"Étrange. C’est parfaitement le mot qui définit l’œuvre de Francois-Jacques Ossang, et ce quelle que soit la discipline à laquelle il se livre. En guise de cinquième long-métrage, il pousse à son paroxysme son talent de plasticien, sans pour autant se livrer à un exercice de style purement surréaliste. Son film est au contraire basé, au moins dans les premières minutes, sur un scénario qui semble classique et linéaire, nous faisant suivre la rencontre entre Magloire (Paul Hamy) et un groupe de malfrats dirigé par un certain Kurtz (Damien Bonnard), et leur préparation d’un cambriolage. Même si le récit semble alors assez limpide, le style qu’Ossang a conçu repose sur une direction artistique atypique qui nous saute aux yeux et nous suit jusqu’à la dernière minute. Et même au-delà. Au-delà du seul noir et blanc, qui magnifie les images dont la photographie très inspirée de l’expressionnisme allemand semble pensée pour exacerber leurs contrastes via une pellicule 35mm, la patte anachronique d’Ossang atteint toutes les strates de son film. Ce sont d’abord ses cadrages qui nous donnent le sentiment d’être face à un vieux roman-photo qui prendrait vie sous nos yeux. Le jeu des acteurs n’est pas non plus pour rien dans cette sensation d’être face à un univers visuel hors du commun. Leur gestuelle engoncée et les dialogues abstraits qu’ils s’échangent nous renvoient constamment à l’irrationalité assumée de ce dispositif."
Julien Dugois"Film noir, SF, cinéma d’aventures et surtout épopée romanesque : après un Dharma Guns qui cherchait sa voie entre expérimentation et thrill
"Film noir, SF, cinéma d’aventures et surtout épopée romanesque : après un Dharma Guns qui cherchait sa voie entre expérimentation et thriller, F.J. Ossang fait feu de tout bois dans son nouvel opus au délicieux parfum feuilletonnesque. Des cartons rythment même les péripéties de ces étranges pieds nickelés, entraînés dans une aventure plus grande qu’eux. À la manière des surréalistes, adorateurs du Fantômas de Pierre Souvestre et Marcel Allain, Ossang se sert des genres pour créer un univers poétique, où les dialogues, ciselés et semblant appartenir à une autre époque, sont placés dans la bouche de comédiens parfaitement castés. Autour de sa muse Elvire et de Lisa Hartmann, révélée par Bruno Dumont, on trouve en effet une équipe de garçons à l’élégance intemporelle : Paul Hamy, chouchou du cinéma d’auteur exigeant, est parfait en héros tourmenté tandis que Damien Bonnard, trench coat et lunettes noires, semblait né pour intégrer l’univers des bad boys d’Ossang. Pascal Greggory en vieux sage et Gaspard Ulliel en méticuleux médecin complètent cette belle troupe, probablement la plus bankable du cinéma d’Ossang et pourtant toujours harmonieuse. Grâce à eux et grâce bien sûr à son utilisation magistrale d’un noir et blanc très contrasté, le cinéaste punk nous fait croire en quelques plans à un univers étrange et oppressant, quelque part entre un classique de l’expressionnisme muet et le Robert Aldrich d’En quatrième vitesse. Pour mieux nous embarquer dans un voyage mental, à la recherche, comme l’explique un des personnages, d’une destination mouvante et inaccessible."
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