Cet Enterrement d’une patate (Pogrzeb kartofla, 1990) est le récit du difficile retour des camps d’un villageois polonais.
Pograbek (1992) est un curieux philosophe qui gagne sa vie en abattant de vieux chevaux.
Suivent en 1993, Magneto et Jancio Wodnik (Jeannot le verseau). Dans ce dernier film, un vieil homme quitte sa jeune épouse lorsqu’il se découvre des pouvoirs surnaturels. Deux autres films en 1995, Grajacy z talerza (le Joueur d’assiette) et Cudowne miejsce (un Endroit merveilleux). Année où Kolski reçoit le prix du magazine Polityka pour « l'originalité de son œuvre et la redécouverte de la province polonaise ».
Il enchaîne avec Szabla od komendanta (l’Epée du commandant, 1996). Suivent Historia kina w Popielawach (Histoire du cinéma à Popielawach, 1998), Daleko od okna (Loin de la fenêtre, 2000). Des films qui restent inédits en France.
Son nom devient familier des cinéphiles lorsque son adaptation du célèbre roman de Gombrowicz, La Pornographie est projetée au Festival de Venise. Coproduction française, elle permet à Gérard Brach (fidèle co-auteur de nombreux films de Polanski) et à Luc Bondy de cosigner le scénario. Le film ne parvient pourtant sur nos écrans que deux ans plus tard.
Il participe ensuite à un film collectif, Solidarnosc, Solidarnosc... (2005) puis signe la comédie Jasminum (2006).