"Les Combattants" à l'assaut de La Rochelle
Parmi les avant-premières du festival, ce mardi : Les Combattants, premier long de Thomas Cailley, découvert à la1
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L’été d'Arnaud s’annonce tranquille. Jusqu'à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques...
Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d'Arnaud s’annonce tranquille… Tranquille jusqu'à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu'où la suivre alors qu'elle ne lui a rien demandé ? C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.
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" De la musique au rythme du moindre plan, tout a été pensé avec soin. Le film a l'élégance de d
" De la musique au rythme du moindre plan, tout a été pensé avec soin. Le film a l'élégance de dissimuler tout ce travail dans une fraîcheur revigorante. Sans oublier le charme fou des interprètes, Kévin Azaïs et la toujours juste Adèle Haenel dans un rôle à sa vraie mesure. Le meilleur premier long-métrage français vu depuis longtemps."
Philippe Rouyer" À la question « Si vous étiez une athlète, vous seriez... ? », Adèle Haenel répo
" À la question « Si vous étiez une athlète, vous seriez... ? », Adèle Haenel répond d'un coup de menton : « Pourquoi si ? » Avec ce film, l'actrice confirme qu'elle est l'un des corps les plus vigoureux du cinéma français. Planté, sculptural, animal même, parfois. (...) En observant le télescopage de ces deux personnages parfaitement opposés, Thomas Cailley (...) s'amuse avec les codes de la comédie romantique. Mais pas seulement. Ce jeune cinéaste a une aisance bluffante à glisser d'un genre à l'autre : du film de potes au récit catastrophe en passant par la comédie militaire (les scènes dans la caserne sont hilarantes) et romantique, lors d'une parenthèse plus ou moins enchantée pour le duo transi d'amour.
Surprenant de bout en bout, irrésistiblement drôle, Les Combattants aborde les choses graves — la destruction de l'homme par l'homme, l'ultra-indivualisme contemporain — avec un humour tendre et acide. La tendresse et la sensualité surgissent comme par inadvertance. (...) Au fur et à mesure que les visages disparaissent sous la peinture, les coeurs se mettent à nu. Dans une nature exubérante, comme un éden sylvestre et maritime qui n'est pas sans danger (les Pyrénées-Atlantiques, dont le réalisateur est originaire), leur osmose amoureuse ressemble à une bulle, d'autant plus intense que fragile. Avec cette belle idée que l'amour désarme et que la survie passera, aussi, par la solidarité."
" Les Combattants fait figure de tête de pont. Non pas l’éclaireur qui part seul en pointe, mais plutôt celui
" Les Combattants fait figure de tête de pont. Non pas l’éclaireur qui part seul en pointe, mais plutôt celui qui consolide une brèche, dans laquelle tous les autres vont, espérons-le, pouvoir s’engouffrer. (...) Cette ouverture, on la doit à Thomas Cailley, (...) remarqué il y a quelques années avec un beau court métrage buissonnier, Paris Shanghai. L’aventure, avec un grand A, y apparaissait déjà comme le contrepoint d’un réel un peu terne, garant d’une vérité (des hommes, des paysages, des sentiments) prétendument étouffée par le monde moderne (...). Les Combattants poursuit cette réflexion, en l’amenant sur le terrain du sentiment amoureux, puis sur celui de la survie en environnement hostile (ce qui est au fond la même chose). (...) Cailley, brillant scénariste et metteur en scène précis, y déploie un art du récit, du dialogue comique et de la situation burlesque remarquable. (...) C’est ainsi que les enjeux de ce premier acte, très drôle mais encore un peu sur la réserve, se déversent dans une seconde partie magnifique, où Thomas Cailley libère toutes les forces telluriques, jusqu’à un étonnant (et terrifiant) climax. Lâchés dans la nature (...), les deux survivalistes cessent de se toiser et mettent enfin en pratique leur engagement jusqu’ici théorique. Pour les interpréter, Kévin Azaïs, inconnu au bataillon, est parfait en gaillard gauche à la virilité contrariée, tandis qu’Adèle Haenel, dans un registre hawksien (dominante, rusée, sensuelle), s’affirme tranquillement comme l’une des actrices françaises qui comptent le plus aujourd’hui. L’inversion des genres sexuels opérée ici se double d’un jeu sur les genres cinématographiques, que Cailley manie avec insolence. (...) Débordant de désirs, Les Combattants s’affirme comme un phénoménal cri de rage, qui, à n’en pas douter, va porter loin et longtemps."
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