Stephan Carpiaux : " Comme une fable..."
Dans un remarquable exercice de style, Carpiaux offre un univers d’une sobriété et d’une profondeur étonnante à tr1
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Alex, 16 ans, vit seule avec son père. Elle veut remplacer à ses côtés sa mère récemment disparue, mais son comportement rend leurs rapports ambigus...
Dans une bourgade isolée, à la lisière de la forêt, Alex, une adolescente de 16 ans vit seule avec son père. Elle s'est donnée pour mission de remplacer à ses côtés sa mère récemment disparue. Mais elle ne fait que raviver le chagrin de son père. Bientôt, leur relation se fait plus étroite et les frontières entre la tendresse et le désir deviennent floues. Un jour Alex rencontre Hector, un jeune homme de 22 ans infantilisé par une tante possessive. Ils s'épanouissent au contact l'un de l'autre.
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« Lentement la longue colonne de fourmis rouges progressait. Rien ni personne ne semblait pouvoir les empêcher de remplir leur mission. » Ce
« Lentement la longue colonne de fourmis rouges progressait. Rien ni personne ne semblait pouvoir les empêcher de remplir leur mission. » Cette phrase qui raconte l’entêtement aveugle des fourmis, chuchotée par une voix féminine, revient tout au long du film comme un leitmotiv. Elle se glisse sur ces images d’éoliennes qui tournent sans cesse dans la nuit, fantomatiques. Elles scandent cette scène qui revient encore et encore où une jeune fille, dans son lit, cherche le sommeil, rêve ou fait des cauchemars. Jusqu’à ce que cette phrase s’échappe et trouve sa propre fin.
Le premier long métrage de Stéphan Carpiaux raconte comment le temps du traumatisme peut céder le pas à la vie. Un instant est devenu fascinant parce qu’il est irréductible, incompréhensible, inacceptable. En lui, tout s’embourbe et se clôt. Pour sortir du temps de la mort et des fantômes, il faut que les yeux décillent, il faut passer de la « sidération » au mouvement ; de la marche militaire, hypnotique, entêtée au vacillement du corps, au trouble du désir. Par une construction en boucle, où la narration avance à travers les variations de situations similaires qui vont crescendo, grâce à la beauté des images, douces mais vives et colorées, grâce à sa musique envoûtante, Les Fourmis rouges réussit à hypnotiser en tournant autour de ce moment qui ne peut être filmé puisqu’il est fascinant, mais qu’il faut « dé-passé » sous peine de mourir à soi-même.
"Déborah François [...] se montre une nouvelle fois magnifique."
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