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Kata veut un enfant de Joska qui s'y refuse. Quand elle fait la rencontre d'une jeune délinquante abandonnée, elle lui donne tout l'amour dont elle déborde.
Kata, ouvrière dans la Hongrie des années 70, ne parvient pas à convaincre Joska de lui faire un enfant. Elle fait la rencontre d'Anna, jeune délinquante abandonnée par ses parents. Kata se prend d'affection pour la jeune fille et décide de l'héberger. Ours d'Or à Berlin en 1975.
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" A travers la périlleuse étape de la quarantaine pour une femme seule, Marta Meszaros (qui est la femme de Miklos
" A travers la périlleuse étape de la quarantaine pour une femme seule, Marta Meszaros (qui est la femme de Miklos Jancso), parle de la difficulté d’être, de trouver son propre chemin à travers les événements et les sentiments. Elle s’interroge sur la complexité des rapports humains et la fragilité du bonheur. Dans Adoption, la vie n’est ni noire, ni rose, mais plutôt la recherche d’un équilibre entre des éléments contradictoires : Katia conciliera son désir d’avoir un enfant et son besoin de préserver sa liaison en adoptant un bébé. Ana, sa jeune protégée ne pourra s’émanciper du foyer d’adolescentes dans lequel elle a été placée qu’en se mariant, et la façon dont commence l’union — une dispute et une paire de gifles — ne laisse pas augurer un bonheur sans mélange.
(...) Film de femme, Adoption en dit long également sur la dépendance dans laquelle celles-ci sont maintenues, sur leur statut de mineure dans la société : l’épouse de Joska est condamnée à rester à la maison parce que son mari estime que « c’est mieux comme ça » ; Ana est quasi vendue par sa famille à celle de son futur mari ; Kata, si elle ne se défendait pas, serait condamnée à vieillir seule et abandonnée.
Adoption montre également, à travers les rapports entre Ana et Kata, la cruauté du vieillissement pour les femmes, objets de consommation. Toutes deux sont à des moments cruciaux de leur existence : la première commence sa phase ascendante, la seconde est sur le déclin. L’une est en pleine beauté, éclatante de santé, de jeunesse ; la seconde a un visage douloureux, buriné par le temps, et va se faire masser le visage avant le rendez-vous avec son amant. Entre elles se tissent des rapports complices, en même temps que rivaux. L’une a besoin de donner pour exister, l’autre a besoin de prendre. Kata prend en charge cette Ana qui, avec innocence et insolence, lui renvoie son âge à la figure. C’est elle qui va se marier, qu’on invite à danser, à qui vont les hommages...
Réalisé dans un pays socialiste - en Hongrie où le problème des femmes seules se pose avec d’autant plus d’acuité que leur pourcentage est nettement plus élevé que celui des hommes - de film, qui a obtenu l’Ours d’Or à Berlin en 1975, frappe par la vérité de son ton, la lucidité du propos. Il dénonce discrètement une société (ce pourrait être la nôtre) qui s’enlise dans la grisaille (la scène du mariage d’Ana, pas éloignée du bal des Amours d’une blonde, est un chef-d’œuvre dans son genre) et dans laquelle chacun porte inéluctablement son poids de solitude.
En noir et blanc, tourné avec la plus grande économie de moyens, il n’y a pas un plan qui soit inutile, qui n’ait sa justification. Pour son propos, Marta Meszaros saisit la vie dans ce qu’elle a de plus sensuel, dans ce qui touche au corps : la vie à l’usine — harassante et malsaine — est montrée dans une scène où les ouvrières s’aspirent mutuellement pour déloger la sciure qui s’est logée sur le coude, dans les cheveux, dans tous les plis de la peau. Les rapports de Kata avec Ana passent par un peignoir emprunté qu’on réclame, par la chemise de nuit qu’on prête et surtout l’admirable scène ou Kata masse Ana sous la douche : façon de rappeler que la communication passe par la chaleur du corps, la tendresse de certains gestes...
On voudrait voir beaucoup de films comme celui-là parler de cette façon pudique et authentique de la condition féminine..."
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