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Après le meurtre d'une jeune femme, une seconde est agressée. Les deux faits sont-ils liés ? Les suspects sont nombreux et la soif de vengeance mène très loin.
Au coeur des Pyrénées espagnoles, en pleine campagne, un meurtre a eu lieu. Dans la même région, une jeune femme est violemment agressée. Ces deux événements sont-ils liés ? La soif de vengeance va précipiter les uns contre les autres des personnages que tout oppose. La violence est-elle inhérente à la nature ou est-elle une invention de la ville ?
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" Drame rural désaxé aussi bien qu'extrapolation autour d'un fait divers sinistre, thriller à tiroirs comme chronique d'une société en voie
" Drame rural désaxé aussi bien qu'extrapolation autour d'un fait divers sinistre, thriller à tiroirs comme chronique d'une société en voie de décomposition avancée, la Nuit des tournesols emprunte toutes ces directions dont, petit miracle, il parvient à trouver l'issue (...)
Intelligemment architecturé, la Nuit des tournesols se découpe en six chapitres («L'homme du motel», «Les spéléologues», «Les autorités compétentes».), épousant chacun le point de vue d'un protagoniste qu'on retrouve ailleurs en arrière-plan. Maître de son sujet, Sanchez-Cabezudo choisit aussi de ne pas toujours respecter la chronologie, à mesure qu'il assemble les éléments du puzzle. Sur son versant policier, le film renvoie implicitement à une lignée d'intrigues américaines de la série noire où, bien mal acquis ne profitant jamais, l'instigateur du méfait finit par payer le prix de sa vilenie.
Mais la morale est cependant loin d'être sauve : comme imperméable aux événements tragiques qu'il aura déclenchés, le pire d'entre tous continuera sa route, en plein coeur de l'ingratitude rugueuse de ce coin d'Espagne englouti (la région d'Avila), qui semble propice à bien d'autres énigmes."
" Aucune raison de déconseiller ce premier film, si ce n'est qu'il ne vous donnera pas forcément l'envie irrépressible de vous précipiter da
" Aucune raison de déconseiller ce premier film, si ce n'est qu'il ne vous donnera pas forcément l'envie irrépressible de vous précipiter dans le fin fond de la campagne espagnole pour y passer des vacances paisibles ! Au menu de ce polar plutôt saignant : viols en série, assassinats, chantage et règlement de comptes sur fond de désertification rurale."
Helena Villovitch" Tourné au milieu des collines pelées de la campagne madrilène, à l'endroit même où Buñuel réalisait Terre sans pain, son documentaire de 1
" Tourné au milieu des collines pelées de la campagne madrilène, à l'endroit même où Buñuel réalisait Terre sans pain, son documentaire de 1932 sur la misère des paysans de Las Hurdes, La Nuit des tournesols est un thriller rural élégamment feuilleté en six flash-back qui racontent le même fait divers selon six points de vue différents, à la manière du Rashômon de Kurosawa. Références écrasantes qui en auraient tétanisé plus d'un, mais avec lesquelles le débutant Jorge Sanchez-Cabezudo jongle sans complexes.
Dans le premier chapitre, on fait la connaissance d'un taciturne représentant de commerce en aspirateurs qui se révélera être un violeur en série. Sa dernière victime, blessée et traumatisée, est parvenue à lui échapper. Dans le deuxième segment, on découvre qu'elle est la femme d'un spéléologue venu dans la région pour explorer une nouvelle cavité. Suivront les éclairages d'un fermier solitaire, de l'idiot du village et de deux gendarmes, l'un jeune et corrompu, l'autre âgé et honnête. Avec la désertification des campagnes pour toile de fond sociologique, cet ambitieux premier film à la noirceur viscérale confronte ses personnages à des choix moraux qui les dépassent. Et tente d'apporter une réponse à cette troublante question : "La justice est-elle nécessaire si personne ne la réclame ?" "
" Avec un véritable sens du suspense et du malaise, le cinéaste réunit lentement les multiples fils d'une narration qui nous plonge dans une
" Avec un véritable sens du suspense et du malaise, le cinéaste réunit lentement les multiples fils d'une narration qui nous plonge dans une violence viscérale. La boucle se ferme sur une fin ambiguë et d'autant plus intéressante qu'elle force la réflexion du spectateur."
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