Le "système Mocky" par lui-même
Jean-Pierre Mocky fait figure d'électron libre dans le paysage cinématographique française et ce, depuis les1
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Une fillette s'enfuit de l'orphelinat et rencontre un ancien pilote de Formule 1 qui décide de la protéger. Ils croisent sur leur chemin divers personnages.
Une fillette de six ans, Sarah, s'enfuit de son orphelinat. Elle ne veut pas se séparer de son petit chien, Toto, qui lui donne beaucoup d'affection. Elle rencontre alors Aurélien Brada, ancien pilote de Formule 1, dont la carrière fut brisée à cause d'un accident. Aurélien Brada décide de protéger la petite Sarah dans sa fugue. Ils croisent sur leur chemin divers personnages (une folle échappée d'un asile, un éleveur de putois, des représentants de l'autorité, une noble au volant d'une Rolls Royce, Dédé-la-Terreur, des religieuses...) et sont poursuivis sans relâche par le commissaire Franquette.
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" (...) Ainsi donc, le chien, le fou et l’orpheline s’échappent-ils ensemble dans un rêve commun d’évasion irrattrapable, à la barbe des pro
" (...) Ainsi donc, le chien, le fou et l’orpheline s’échappent-ils ensemble dans un rêve commun d’évasion irrattrapable, à la barbe des professeurs de ce monde. Et Mocky les suit, moins moqueur que d’usage, plus attentif, entraîné par la borne humeur d’une fable d’un rose inattendu dans l’œuvre de l’auteur. Le cinéaste ne se départit pas complètement de son humour noir et vache lorsqu’il fait le portrait de cette société bien-pensante occupée, par de bornes œuvres, à se blanchir sur le dos de petits malheureux avides d’affection et anxieux d’exercer leur libre-arbitre. Toute la fraîcheur du film est dans cette démarche.
On peut se demander ce qu’est venu faire Mocky dans cette fable au goût de praline. D’abord faire l’innocent (dont il tient le rôle), auprès de sa petite Zazie sans famille, victime désignée mais non consentante d’une société bête et méchante; ensuite, prendre plaisir, dans la compagnie de sa progéniture d’occasion, à ne pas dépasser l’âge de raison, l’un de ses thèmes favoris, donnant libre cours à son insolence moins féroce que d’habitude parce que désarmée par la tendresse naturelle que lui inspire le parcours idyllique de sa divine enfant. "
" (...) C’est aussi une délicieuse comédie pleine de tendresse et d’humour, légèrement acidulée, que nous offre Jean-Pierre Mocky pour fêter
" (...) C’est aussi une délicieuse comédie pleine de tendresse et d’humour, légèrement acidulée, que nous offre Jean-Pierre Mocky pour fêter ses trente ans de cinéma. Il montre qu’il n’a rien perdu de sa fougue, de sa malice et qu’il a aussi un cœur tendre.
Son petit monde des orphelins fait rire sans fausse note, le texte est un vrai régal et les enfants sont adorables, avec une mention spéciale pour Laura Martel, un petit bout de chou de 5 ans qui joue divinement bien. "
" Les films de Mocky il faut les prendre comme ils nous viennent, à la va (le cinéma) comme je te pousse (la caméra). Un coup ça passe, un c
" Les films de Mocky il faut les prendre comme ils nous viennent, à la va (le cinéma) comme je te pousse (la caméra). Un coup ça passe, un coup ça casse. Divine Enfant fait partie de la première hypothèse: ça passe, ça file, ça fonce, ça bouscule tout sur son passage comme un cortège endiablé que rien ne peut stopper. Du cinéma conduit comme un voiture de pompiers (chaud devant!), véhicule prioritaire qui grille les feux rouges et remonte les sens interdits, parce que dans le lointain, à l’autre bout d’un scénario, il y a une histoire qui brûle (...).
C’est dans ce bifteck saignant (grande cause humanitaire et autres charity business) qu’Aurélien Mocky, grand reporter du temps présent, plante ses dents. Et il n’en démordra pas jusqu’à ce que les cons aient crié grâce. C’est sa morale pragmatique, c’est son honneur anarchiste. Pas de danger pourtant qu’on vire dans la thèse de troisième cycle ou dans la flagellation " tous coupables ". On n’est pas dans un film de Boisset. Sujet poids lourd et cinéma léger: c’est la solution Mocky. Une cavalcade de tête-à-queue et de cingleries délirantes, un grouillement d’idées farfelues d’où surgissent, avec une infini tendresse (tendre n’est pas mou, nuance) des personnages dont le désordre bouleverse : le flic Franquette (Jean-Pierre Clami) qui ne parle de lui qu’à la troisième personne, ou Catherine-la givrée (Louise Boisvert), dangeureuse échappée de l’HP qui embarque Divine Enfant dans un gouffre de non-sens poétique.
Mais enfin, qu’est-ce que c’est ce Mocky-truc unique dans le cinéma français? De l’art naïf, à la manière du Facteur Cheval, ficelage d’éclats d'images et de fragments de dialogues. De l’art brut aussi qui ne cache pas sa mise en scène : ressorts, vis, boulons et morceaux de Scotch qui grincent entre eux et font un barouf formidable. On ne voit pas pourquoi on trouverait ce genre de machination admirable dans l’art moderne et subitement dégoûtant dans le septième art. Mocky c’est " Tinguely fait du cinéma ". "
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