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Yasmina subit le chantage de Salim et Majid, qui détiennent une vidéo compromettante. Avec sa sœur Rim, elle tente d'inverser le rapport de force.
En l'absence de sa sœur Rim, que faisait Yasmina dans un parking avec Salim et Majid, leurs petits copains respectifs ? Si Rim ne sait rien, c'est parce que Yasmina fait tout pour qu'elle ne l'apprenne pas. Quoi donc ? L’inavouable… le pire… la honte XXL, le tout immortalisé par Salim dans une vidéo potentiellement très volatile.
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"Un jour quelqu’un va dire peut-être, parce que du temps aura passé, qu’A genoux les gars est un des plus beaux portraits de la France de la
"Un jour quelqu’un va dire peut-être, parce que du temps aura passé, qu’A genoux les gars est un des plus beaux portraits de la France de la fin des années 2010. Est-il un peu tôt pour le dire ? Oui, mais cela lui ferait sans doute plaisir : le film d’Antoine Desrosières et de ses deux comédiennes et coscénaristes, Souad Arsane et Inas Chanti, a bien ce côté-là, chercher l’époque, trouver le langage, montrer l’esprit. Ils ont fait ce film à plusieurs : lui semble bien connaître et cultiver son Rozier, par exemple, ce Jacques avec qui il partage un peu le nom des fleurs, et elles cherchent à parler comme on parle, aujourd’hui, à dire les choses comme elles viennent. Elles sont beaucoup plus jeunes que lui, et ça aide, mais si le trio semble arborer bien des différences, on croit voir qu’ils se sont trouvés : l’impression, et ce n’est pas rien, que ces trois-là (avec d’autres) font ensemble le même film, de bout en bout. Le même film au langage cru, autour d’histoires d’amour ou de cul, inscrit dans des rapports de violence (mais on appelle ça le quotidien), sur des lieux à la mauvaise réputation (on dit la banlieue)."
Luc Chessel"Fort d'une caméra qui scrute chaque micro-expression de ses personnages, Antoine Desrosières se fond avec une aisance brute dans un flot co
"Fort d'une caméra qui scrute chaque micro-expression de ses personnages, Antoine Desrosières se fond avec une aisance brute dans un flot continu de mots et de maux, qu'il embrasse avec une sincérité désarmante. Non content d'explorer avec son héroïne une situation sociale et sexuelle explosive, il le fait avec la volonté d'accoucher d'images chocs, pour ne pas dire impensables, au détour de séquences dont l'audace graphique, thématique et politique surprend systématiquement.
Ses anti-héros sont mûs par leurs contradictions et leurs paradoxes. Ils dressent, avec une gourmandise d'autant plus importante qu'elle confère au projet sa vertigineuse impertinence, un portrait passionnant de la jeunesse française et de son rapport à la norme, au sexe et à la liberté. Charpenté par ses protagonistes gouailleurs, veules, habeleurs, aux hormones bouillonnantes, le film peut ausculter aussi bien la volonté de domination médiocre de petits mâles dressés à terroriser leurs congénères, tout en rappelant que la bienveillance et le respect est toujours capable de se nicher dans les abris les plus insoupçonnés.
Combat contre l'humiliation, comédie de moeurs qui adresse avec un enthousiasme kamikhaze le parcours initiatique de qui veut jouir la tête haute. À genoux les gars fait figure d'ovni de par sa bonhommie, son audace et sa crudité esthétique.
Antoine Desrosières perd parfois un peu le contrôle, ne parvient pas toujours à canaliser l'énergie qui déborde de ses comédiens, mais ce qui affaiblit une poignée de séquences trop verbeuses, ou de passages à la scénographie trop statique permet souvent de doper la dramaturgie, et aboutit à de purs éclats bruts de comédie humaine.
À genoux les gars est probablement une des productions hexagonales contemporaines à avoir le mieux abordé la question de la réification de la femme par l'homme. Une orientation qui ne verse jamais dans le sermon pontifiant, préférant explorer les paradoxes, surprises et questionnements inhérents au genre, au consentement et au plaisir avec un humour féroce, aussi direct qu'un coup de boule et frontal qu'une blague de cul narrée par un archidiaque beurré à la suze.
Ainsi, le film se métamorphose jusqu'à devenir l'improbable mariage entre le Club des 5 et un Gaspar Noé dopé au Carambar. Face à une créativité et un courage politique aussi radicaux, on est presque instantanément emporté par cet hilarant et révoltant maelstrom. Et si le métrage souffre ici ou là de petites pétouilles techniques et approximations esthétiques, son énergie éclatante les réduit à néant."
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