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L'artiste brésilien Vik Munik a passé trois ans avec les ramasseurs de déchets à Rio dans la plus vaste décharge du monde pour un projet artistique inédit.
Pendant trois ans, Waste Land a suivi l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, où il vit, à Jardim Gramacho en banlieue de Rio de Janeiro. Dans la plus vaste décharge du monde, il a retrouvé son Brésil natal pour un projet artistique inédit : photographier les « catadores » (les ramasseurs de déchets recyclables) dans des mises en scènes composées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles. Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son œuvre d’artiste.
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" Vik Muniz est l'un des artistes contemporains les plus cotés sur le marché de l'art. Son succès critique et commercial comme sculpteur, p
" Vik Muniz est l'un des artistes contemporains les plus cotés sur le marché de l'art. Son succès critique et commercial comme sculpteur, puis comme photographe qui se sert de matériaux incongrus lui a valu de représenter le Brésil à la Biennale de Venise (...)
Pendant trois ans, la documentariste Lucy Walker a filmé cette stupéfiante aventure et la métamorphose de ces catadores, considérés comme des moins que rien qui se fondent avec les détritus.
Elle enregistre les interrogations, le dilemme moral de Vik Muniz, l'approche bienveillante par cet artiste de ces hommes et femmes de tous âges qui l'écoutent et le suivent sans même imaginer où il va les conduire. La personnalité de Vik joue pour beaucoup : contact direct et franc, chaleureux et clair, immédiatement proche de ses interlocuteurs.
Vik Muniz s'appuie aussi sur une association qui fonctionne comme une coopérative et sur son jeune leader, le rayonnant Tiao. Lucy Walker accompagne Vik Muniz dès les premières heures, chez lui, à Brooklyn, quand il ne sait pas encore à quoi peut ressembler ce lieu ni ce qu'il va faire. Elle le suit dans sa découverte de ce territoire où se déverse le trop-plein inutile de notre monde de consommation, où les camions se délestent de leurs cargaisons immondes au milieu des catadores.
Vik Muniz élabore des compositions, sur fond de portraits géants de ses personnages. Chacun d'eux met la main à la pâte. Peu à peu se révèlent à leurs yeux une réalité nouvelle et un regard que personne n'a jamais porté sur eux. Ils assistent à l'émergence d'une beauté dont ils sont le motif. Scènes émouvantes où coulent les larmes : l'art peut donc transformer des êtres qui n'en ont jamais vu. Ces individus accèdent à une dignité qu'ils ne soupçonnaient pas, se sentent modifiés.
Et la présence de Vik Muniz les enveloppe d'une tendresse et d'une attention qu'ils n'ont pas dû souvent connaître. L'artiste se pose aussi beaucoup de questions sur sa responsabilité. Il les a emmenés très loin, mais après ? I
l part à Londres avec Tiao pour une vente aux enchères de son portrait. La somme incroyable bouleverse le jeune homme, comme le seront les autres personnages le soir de l'inauguration de leur exposition, « Pictures of Garbage Series », au Musée d'art moderne de Rio, qui attirera un million de visiteurs, deuxième record d'affluence après Picasso.
Wasteland surgit sur l'écran comme une oeuvre inoubliable qui transfigure le spectateur lui-même, emporté par des vagues d'émotion et de reconnaissance pour cet artiste magnifique, la réalisatrice qui se tient à la bonne distance et ces personnages dont elle capte la re-naissance. Un film d'harmonie sur le miracle de l'art."
"Jardim Gramacho : la plus grande décharge au monde. On est aux portes de Rio, et chaque jour, plus de 5 000 catadores, trieurs de poubelles
"Jardim Gramacho : la plus grande décharge au monde. On est aux portes de Rio, et chaque jour, plus de 5 000 catadores, trieurs de poubelles, s'activent comme des fourmis sur ces montagnes de déchets qu'ils trient, extraient et recyclent, pour un salaire quotidien de 20 à 25 dollars.
Déjà intriguée par Fresh Kills, le dépôt des débris du World Trade Center, la documentariste américaine Lucy Walker a suivi Vik Muniz, un des plus célèbres artistes brésiliens, qui a proposé à quelques-uns de ces catadores de poser au milieu des rebuts en refaisant quelques toiles célèbres de l'histoire de la peinture : La mort de Marat, Le Semeur, une Madone avec son enfant...Tous les bénéfices des ventes iront à leur association.
Aussi respectable soit-il, le projet de Muniz est surtout l'occasion de pénétrer un très étonnant univers qui est d'abord un décor cinématographique hallucinant : des montagnes d'ordures, de boue, de sang, où des hommes et des femmes tentent de conserver leur dignité.
Voilà un lieu qui résume notre civilisation où toute la richesse jetable et consommable vient trouver une fin provisoire à quelques kilomètres des quartiers aisés de Rio. Une scène époustouflante : à partir de simples sacs-poubelles, quelques catadores reconstituent la maison d'où ils proviennent. De la paléontologie appliquée au monde moderne."
"Lucy Walker filme cette aventure avec empathie, cédant parfois à quelques facilités émotionnelles (...). Mais la puissance indéniable du su
"Le résultat dépasse ce que l'on pensait pouvoir en attendre, Waste Land s'élève jusqu'aux nuages, bien plus haut que les charognards qui to
" Le travail de Vik Muniz évolue en même temps que sa relation avec ses « modèles », hommes et femmes qui préfèrent encore passer leurs jour
" Le travail de Vik Muniz évolue en même temps que sa relation avec ses « modèles », hommes et femmes qui préfèrent encore passer leurs journées dans les ordures plutôt que de dealer ou de se prostituer. Le film vaut pour ses personnages, du charismatique fondateur de l'association à la cuisinière de la décharge, mère nourricière des bas-fonds.
L'autre intérêt de Waste Land est d'affronter toute l'ambiguïté de la démarche de Vik Muniz. Naïve, voire condescendante au début, elle se complexifie au fur et à mesure, soulevant de vraies questions éthiques. A-t-on le droit d'esthétiser la misère, fût-ce dans un but charitable ? N'est-ce pas démagogique, obscène même, d'associer les plus pauvres à un projet artistique qui peut bouleverser leur vie sans la changer vraiment ?"
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