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Rey, un cinéaste, tombe amoureux de Laura, beaucoup plus jeune que lui. Il fait fi de l'opinion de son entourage et l'épouse. Mais soudain, Rey meurt...
Rey, un cinéaste, tombe amoureux de Laura, beaucoup plus jeune que lui. Il fait fi de l'opinion de son entourage et veut l'épouser. Isabelle, un ancien amour, le prévient : un jour Laura le quittera. Pour s'éviter le chagrin de la perte, il enfourche sa moto qui s'encastre sous un camion. Accident, suicide ? Laura, seule désormais dans leur grande maison au bord de la mer, se pose beaucoup de questions. Elle commence à entendre des bruits étranges. C'est Rey qui revient la hanter. Est-ce la réalité ou sa raison qui la quitte ? Elle veut élucider ce mystère...
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" Dans l'oeuvre profuse de Benoit Jacquot, il y a les films cossus, appelés à attirer de nombreux spectateurs : Sade
" Dans l'oeuvre profuse de Benoit Jacquot, il y a les films cossus, appelés à attirer de nombreux spectateurs : Sade, Les Adieux à la reine, Le Journal d'une femme de chambre. Et les films plus modestes, plus aigus, qui ont parfois l'attrait sombre de bouteilles jetées à la mer, comme Au fond des bois (2010)... Adapté d'un roman de Don DeLillo, A jamais appartient à la deuxième catégorie, tourné dans l'exaltation d'une rencontre avec la scénariste et actrice Julia Roy, qui tient le rôle principal.
Une fille s'éprend d'un homme en âge d'être son père (Mathieu Amalric), cinéaste et un peu ermite. Mariage, vie commune. Mais au bout de quelques saisons, il meurt brutalement. Funérailles, affrontement tacite et implacable entre la nouvelle et l'ex-femme, célèbre, du défunt (Jeanne Balibar, prodigieusement kamikaze). La jeune veuve reste seule dans la belle maison isolée et pleine de bruits étranges, au bord de la mer. Benoit Jacquot, cinéphile littéraire, entretient alors un suspense mental, sur le fil de la folie et du fantastique. Les spectres de Hitchcock et Bergman passent. Toutes les déclinaisons du manque sont esquissées, jusqu'à cet extrême : faire revivre l'autre en s'identifiant à lui. Et, au-delà, faire oeuvre de son chagrin.
Le réalisateur a déjà décrit certains de ses films comme des entreprises au service d'une actrice, et sa nouvelle interprète a l'opacité requise pour captiver à elle seule. Mais A jamais séduit et saisit aussi parce qu'il semble hanté par une absente : Isild Le Besco, héroïne fétiche de Benoit Jacquot pendant des années, que, par moments, Julia Roy évoque de façon troublante. Le titre semble, d'ailleurs, corriger, avec sécheresse et solennité, celui d'un film porté par l'ancienne égérie, autre histoire de passion amoureuse fatale : A tout de suite."
" A jamais n’est pas un film à grand spectacle. C’est le petit théâtre intime d’un être hu
" A jamais n’est pas un film à grand spectacle. C’est le petit théâtre intime d’un être humain qui va, grâce à un fantôme (un fantasme), peu à peu se faire à l’idée que l’autre ne sera jamais plus (faire son deuil, disait-on naguère, trivialement).
“C’est au-delà de la solitude”, avoue Laura quand on lui demande ce dont elle souffre. Les rencontres avec le revenant sont charnelles, doubles, la renvoyant à elle-même, à l’idée qu’on ne fait peut-être l’amour qu’avec l’image de soi-même, que c’est aussi par son propre corps tout entier qu’on peut oublier l’aimé.
Le film répète souvent les mêmes scènes (au risque d’ennuyer, mais ce n’est heureusement pas le cas de la mise en scène), parce que par définition un film de revenant doit revenir. Sans cesse au même. Comme une mélopée obstinée qui ressasse les mêmes images. Pour les épuiser. Comme dans une performance, un spectacle rejoué chaque soir, une sublimation perpétuée de la douleur, semblable à celui performé par Laura à la fin. A jamais est un film simple dans son intimisme, sans sophistication dans sa fabrication mais juste, percutant, plein d’acuité, et fort."
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