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Bientôt, Alberto va être papa et il lui faut respecter le pacte passé, lorsqu'il avait 15 ans, avec son père : lui rembourser tout ce qu'a coûté son éducation.
Quand il avait quinze ans, son père a déclaré à Alberto qu'il devrait lui rembourser tout ce que lui a coûté son éducation, avant qu'il ne soit papa à son tour. L'heure étant arrivée, le pauvre Alberto n'a que le temps d'un trajet en train vers Rome pour réunir la somme...
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" Tête d’affiche du jubilatoire Alberto Express, l’Italien Sergio Castellitto s’est surtout fait remarquer par
" Tête d’affiche du jubilatoire Alberto Express, l’Italien Sergio Castellitto s’est surtout fait remarquer par son rôle d’arbitre survolté dans Le Grand bleu. Ici, il promène une incroyable dégaine de palmipède tourmenté. Agité, désespéré, tragi-comique, i! sillonne les couloirs d’un long train de nuit à la rencontre d’improbables personnages. « Le musicien du film m’a dit que dans mes yeux passaient le clown et le philosophe.
Alberto Express est une fable, une comédie de la vie. Un cri puissant d’une heure trente. C’est aussi un film sur une obsession, et tout ce qui se déroule dans le train traduit cette obsession en termes oniriques. » Un onirisme joyeux au demeurant, orchestré sur le fil du rasoir par Arthur Joffé (...)
Entre Sergio et Arthur Joffé, le courant est apparemment passé : « J’ai rencontré un ami, une personne à qui me confier. Arthur m’a fait jouer en aveugle. Je n’ai pas vu durant le tournage une seule image du film. J’étais comme un pilote d’avion sans radar ; connaissant un peu la route mais espérant ne pas tomber sur une montagne.
Avec Arthur aux commandes, ma confiance était absolue. Alberto express reste pour moi une expérience unique. Je me suis engagé de façon totale ; je ne parle pas de méthode mais d’émotion absolue. Il n’y avait plus de distance entre la vie et le film. Alberto Express représente une norme, il m’a giflé en plein visage, comme une intense émotion artistique ».
Une gifle, une intense émotion artistique... C’est exactement ce qu’on ressent à la vision du film.
Alberto Express fonce à tombeau ouvert dans des directions que le cinéma français n’explore pratiquement jamais : celles de l’humour décalé, du surréalisme, de la poésie. Arthur Joffé jongle avec trente quilles en même temps et n’en laisse tomber aucune. Chapeau ! "
" Arthur Joffé semble l'homme des paris un peu fous. Pour réaliser son premier film, Harem, il avait réu
" Arthur Joffé semble l'homme des paris un peu fous. Pour réaliser son premier film, Harem, il avait réussi à réunir à la fois le couple Nastassja Kinski-Ben Kingsley et un budget astronomique. Avec Alberto Express il se lance dans une histoire complètement farfelue et dont l'action se déroule presque exclusivement à bord d'un train.
De wagon en wagon, Alberto fait rencontre sur rencontre et — chose rare dans le cinéma français — on bascule en plein onirisme. Cette dette dont veut s'acquitter Alberto, c'est, bien entendu, son adieu à l'enfance. Il croise donc des personnages-fantasmes, parfois un peu gratuits (c'est la limite du film) parfois joliment inspirés, et l'on songe à Fellini.
De cette course folle dans un train qui s'emballe, on retiendra l'apparition de Marie Trintignant, magique ; celle de Jeanne Moreau, mystérieuse baronne aux portes de la mort ; ainsi que l'étonnante entrevue finale d'Alberto avec tous ses ancêtres.
Alberto, c'est Sergio Castellito. Véritable farfadet sous tension permanente, stressé, ahuri, il hoquète de rire pour fondre en larmes dans la seconde qui suit. Il est formidable ! "
" Un rôle qui donne à Sergio l'occasion de nous pondre un festival de grimaces, courses effrenées, rictus diver
" Un rôle qui donne à Sergio l'occasion de nous pondre un festival de grimaces, courses effrenées, rictus divers et tronches d'allumé-express à la bourre qui ravit sans mollir. Car, qu'on se le dise, dès qu'il s'agit de faire le mariolle, Castellito n'est jamais en reste, surtout quand on lui propose un scénario bien rythmé et inventif, comme celui de Joffé, qui bouilllonne de surprises et d'apparitions magiques, notamment celles de Marie Trintignant, Jeanne Moreau et de Nino Manfredi dans le rôle du père. Tiens, tiens... N'y aurait-il pas par là une certaine idée de filiation, voire, et n'ayons pas peur des mots, de relève ?"
Diastème" On l'a compris, ce voyage vers Rome est une manière de quête initiatrice qui fera d'Alberto un homme, pouvant p
" On l'a compris, ce voyage vers Rome est une manière de quête initiatrice qui fera d'Alberto un homme, pouvant parler d'égal à égal avec son vieux papa. Mais cette relative banalité est compensée par la verve et le rythme du récit, les inventions scénariques et le jeu éblouissant de Sergio Castellito, grand espoir du cinéma italien, jeune acteur brillant déjà remarqué dans La Famille, Trois soeurs, Le Grand bleu... (...)
La vraie surprise vient ici du travail du réalisateur. Arthur Joffé avait connu un échec retentissant avec son premier long-métrage, Harem, superproduction dite de prestige dont il n'avait guère maîtrisé le budget, ni les moyens luxueux. Il a sagement opté, cette fois, pour une oeuvre d'ambition et de coût plus modestes. Ce qui lui permet de concocter un film très personnel, charmeur et, au fond, prometteur. Un beau rétablissement..."
" Tout commence en fanfare, avec un humour décalé, insolite, pince-sans-rire et tonitruant à la fois (...) une ir
" Tout commence en fanfare, avec un humour décalé, insolite, pince-sans-rire et tonitruant à la fois (...) une irrésistible séquence d'ouverture pour un film surprenant (...) parce qu'il tricote, avec une savoureuse liberté, une ahurissante fable fantastique qui s'offre le luxe d'un humour délirant (...)
Ce voyage vers la maturité se déroule, l'espace d'une nuit, en une succession de séquences toutes aussi folles les unes que les autres. Et sur un rythme halluciné. Irracontables, les aventures d'Alberto, qui retrouve dans le train un vieux copain d'enfance devenu contrôleur, se fait draguer (...) Irracontables (...) Mais au fil de cette nuit de folie on aura découvert, sous le burlesque, un auteur qui pratique une forme pour le moins originale de psychanalyse. Les amateturs de rationnel grinceront des dents mais les cinéphiles applaudiront : il y a là un ton, nouveau et libre, de l'invention, et, incontestablement, un auteur à suivre."
" Quel bonheur de sentir passer dans un film le souffle chahuteur de la folie douce. Arthur Joffé ne nous avait jamais laiss&ea
" Quel bonheur de sentir passer dans un film le souffle chahuteur de la folie douce. Arthur Joffé ne nous avait jamais laissé soupçonner jusqu'ici qu'il rêvait d'échapper aux conventions romanesques et au carcan de la logique raisonnable ; il a cette fois inventé une anecdote qui le catapulte dans l'absurde flamboyant et la dérive surréaliste ; il nous rend à chaque image plus curieux du destin de son héros.
Il nous le montre à la fois touchant et bizarre, déchaîné quand il ferait mieux de réfléchir, passif quand l'action serait son seul salut, rassuré quand il n'y a plus d'espoir, ancré dans les réalités matérielles les plus obsédantes mais trouvant tout à fait naturel qu'un certain “au-delà” intervienne pour lui donner conseil (...)
le tremplin de l'aventure, Arthur Joffé l'accélère sans cesse de mille gags mirobolants à base de délires purements réalistes à la Marx Brothers ou métaphysiques tels que Marcel Aymé nous en a souvent régalé. Et puis, avec Sergio Castellito, il a mis la main sur un acteur d'une merveilleuse agilité, mentalement ébouriffé, tout à fait à son aise dans cet univers farfelu auquel il communique une fantaisie poétique un peu à la manière de Jean-Louis Barrault dans l'inoubliable Drôle de drame de Carné.
Bref Alberto express n'est pas un film ordinaire."
" Un début avec un sens de l'énorme digne des grandes heures de la comédie italienne ou des Monty Python (...
" Un début avec un sens de l'énorme digne des grandes heures de la comédie italienne ou des Monty Python (...) On est du côté de la comédie, mais aussi du miracle, celui d'Olmi dans La Légende du saint buveur et celui de certaines scènes oniriques de Fellini, à qui on est obligé de penser quand apparaissent, créatures sorties de la tradition fantastique, Marie Trintignant ou Jeanne Moreau (...)
Un film qui a la légereté de Rossini..."
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