Une reine, des vaches, des chiens (de garde)... Ave Cesars
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Ada avait construit sa vie. Elle avait l'air heureuse en couple, avait eu un enfant, et pof... elle était tombée sur Paul... Un écrivain en plus...
Ada avait construit sa vie, elle en était contente, en tout cas elle croyait l'être. Elle avait l'air heureuse en couple, avait eu un enfant, prévoyait même de se marier, et pof... elle était tombée sur Paul... Un écrivain en plus, ce Paul, et qui vit seul avec sa fille, a une mère des plus envahissantes, et qui a la mauvaise idée de perdre son père alors même que cette histoire commence à peine... La vie s'accélère. Il était temps.
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" L'amour, cet état de vacillement permanent, est ce que met en scène Louis-Do de Lencquesaing avec beaucoup de sincérité et en nous épargna
" L'amour, cet état de vacillement permanent, est ce que met en scène Louis-Do de Lencquesaing avec beaucoup de sincérité et en nous épargnant les atermoiements moraux, (...) Paul et Ada s'aiment, sans culpabilité. Le film nous rend à l'évidence de leurs sentiments.
Louis-Do de Lencquesaing marie à l'intime une étude de groupe toute aussi réussie. Sa revigorante galerie de personnages apporte au récit sa vitalité. Un joyeux paradoxe pour un film, hanté par la présence d'un père défunt. La grâce en revient à un casting remarquable. Xavier Beauvois qu'on savait excellent acteur, compose un frère tout en sensibilité et en ironie. Alice de Lencquesaing apporte au film la fraîcheur et le naturel de sa jeunesse, que rattrapent la gravité. Valentina Cervi (qui a illuminé la dernière saison de la série "True Blood") embrase le cadre de sa sensualité mystérieuse.
Mais on retient surtout l'interprétation de la trop rare Marthe Keller. Avec son délicieux accent allemand, son jeu décalé, elle insuffle au film toute sa fantaisie et son élégance. En veuve borderline, vivant comme une châtelaine d'un autre temps, dans sa grande maison normande, elle incarne le troisième temps de l'amour.
Car le film de Louis-Do de Lencquesaing ne saurait se résumer à ses amours aldutérines, nées à la faveur de la crise de la quarantaine. Ce qui rend son propos profondément émouvant, c'est sa capacité à saisir avec justesse tous les âges de l'amour. L'adolescence et ses moments de doutes enchantés, incarnée par la fille de l'écrivain, la renaissance du sentiment amoureux avec Paul et Ada, la maturité avec Mina. Le film bat au rythme de ces différents moments de vie, s'emballe et s'étourdit pour revenir à son tempo mélancolique initial (...). En touchant à l'universalité du sentiment amoureux, Au galop met au pas les reproches de classe pour faire sien le constat de la Gertrud de Dreyer, fil conducteur du film : "L'amour est tout"."
" Ce premier long métrage à la française est réalisé par un acteur racé, remarqué en preux producteur (Le Père de mes enfants) chez Mia Hans
" Ce premier long métrage à la française est réalisé par un acteur racé, remarqué en preux producteur (Le Père de mes enfants) chez Mia Hansen-Løve. Il joue lui-même le personnage principal, un écrivain confronté simultanément à la mort de son père et à un nouvel amour. Hasard peut-être pas si malheureux que ce carambolage du chagrin et du sentiment de renaissance (...) On aurait aimé sans doute que le réalisateur-acteur prenne plus de risques. Ce décalage, ce pas de côté romanesque, on le trouve surtout dans le personnage de Marthe Keller (la mère), très bien en veuve excentrique, en aristocrate envahissante, vivant au-dessus de ses moyens. Son port gracieux, son accent savoureux de Bâle, ses airs d'illuminée plus ou moins douce : c'est assurément elle le motif le plus original du tableau."
Jacques Morice" Au-delà des savoureuses prestations de ses interprètes, cette chronique délicate du deuil, de la fin d’un âge d’or, des tourments de l’hér
" Au-delà des savoureuses prestations de ses interprètes, cette chronique délicate du deuil, de la fin d’un âge d’or, des tourments de l’héritage et de la paternité, joue avec la tradition romanesque d’un certain cinéma français, et livre un autoportrait de son auteur en imposant un ton à la fois burlesque et désenchanté."
Sophie Grassin" Un film joyeusement tourmenté, vif et gracieux dans sa mise en scène, et où plane à chaque seconde l'ombre de Truffaut."
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