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Un malfaiteur déguisé en Père Noël enchaîne les exactions et les beuveries. Sa vie change quand il rencontre une serveuse délurée et un enfant complexé.
Tous les ans, durant les fêtes, Willie se plie à une lucrative tradition : aidé de Marcus, un nain déguisé en elfe, il cambriole de nuit les grandes surfaces où, de jour, il travaille comme Père Noël. Cette petite routine se termine généralement à Miami, où Willie dilapide l'argent gagné. Mais tout change le jour où il arrive à Phoenix, dans le centre commercial dirigé par Bob Chipeska. Il y fait rapidement la connaissance de Sue, une serveuse attirée par son costume de Père Noël et ses mauvaises manières. Dans le même temps, il croise le chemin d'un petit garçon renfermé, constamment martyrisé par ses camarades. Fasciné par la figure paternelle que représente Willie, l'enfant lui propose de venir s'installer dans la maison de sa grand-mère, une vieille femme assommée par les médicaments...
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"Dans un grand magasin, durant la période des fêtes, un père noël professionnel a bien du mal à conten
"Dans un grand magasin, durant la période des fêtes, un père noël professionnel a bien du mal à contenir son aigreur face aux enfants. Il faut dire qu'il a bu et qu'il est là pour commettre un casse, à l'aide de son fidèle associé, un nain, qui forcément, joue les elfes…
Terry Zwigoff s'était fait remarquer il y a quelques années avec Ghost World, l'histoire de deux adolescentes à part qui rencontraient un parfait looser devenu leur modèle. Ses personnages sont donc traditionnellement des perdants, souvent pathétiques mais si profondément humains et attendrissants. Et ce mauvais père noël cadre bien dans cet univers décalé, n'aspirant qu'à boire, baiser ses admiratrices en costume, et claquer son pognon sous le ciel bleu de Floride.
Tout un horizon de néant pour cet homme aigri, qui passe toute sa haine dans un semblant de rapport aux enfants, où il déglutit insultes et blagues idiotes, le tout doublé d'un comportement odieux qu'on a tous rêvé d'avoir. La bonne idée du scénario coécrit avec les frères Coen, est d'avoir confronté ce bad santa à un gamin un rien attardé, rejeté par ceux de son âge, qui va trouver en lui un ami et un modèle, au point, inconscient, de lui ouvrir les portes de sa maison. Le film devient alors proprement jubilatoire. On en espérait pas tant!"
"On attendait beaucoup du nouveau long métrage de Terry Zwigoff qui avait fait sensation avec son formidable Ghost world,
"On attendait beaucoup du nouveau long métrage de Terry Zwigoff qui avait fait sensation avec son formidable Ghost world, adaptation d’un comics éponyme de Daniel Clowes, mélange de cynisme et de poésie qui retranscrivait avec une vraie acuité le spleen adolescent et l’incapacité de se mouler dans la sinistre uniformité du monde et de trouver sa place.
Avec Bad Santa, Zwigoff accentue la misanthropie et démolit un conte de Noël avec une méchanceté réjouissante et un sens de l’humour dévastateur. On rit immédiatement, et une fois qu’on est parti, on ne peut plus s’arrêter.Donnant une bonne claque aux contes de Noël qui flirtent avec des monts nauséabonds de moralisme débilitant, le film donne à voir un personnage qui trimballe une vilaine gueule de bois pendant tout le film. Ici, le papa Noël (Billy Bob Thornton, formidable) est un alcoolique grossier qui ne pense qu’à piller les maisons et les entreprises, à reluquer les filles et ne supporte pas les mômes qui lui pissent dessus. Tour à tour objet de fantasmes et cambrioleur écervelé, il est aux antipodes des étiquettes qu’on tente de lui coller. Mais ce n’est pas tout. Le plus fort ici, c’est qu’il y a un personnage secondaire bien cliché qui s’introduit dans l’histoire : le fameux Thurman Merman (Brett Kelly, une révélation) qui attend désespérément que quelqu’un vienne égayer sa vie.
Alors que cette confrontation aurait pu faire sombrer le récit dans la rédemption moraliste et puritaine, Zwigoff désamorce ces écueils sans pour autant brider l’émotion (oui, l’antihéros expie ses péchés au contact d’un gamin joufflu et esseulé, mais il faut voir comment avant d’émettre tout jugement). C’est touchant sans être niais. C’est drôle sans être policé. En pervertissant sourire aux lèvres toutes les règles du genre, Bad Santa est une réussite absolue qui casse les figures imposées du saumâtre politiquement correct et fait rire bruyamment d’un bout à l’autre sans le moindre complexe. Plein de bravos."
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