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Deux employés d'un club de remise en forme trouvent le CD contenant les mémoires d'un ancien espion et décident de s'en servir pour faire chanter la CIA.
Après des années de bons et loyaux services, Osbourne Cox est renvoyé de la CIA. Sombrant peu à peu dans l'alcool, il ne se remet pas de cette brutale éviction. Il décide cependant d'écrire ses mémoires. C'est alors qu'un CD, contenant des informations liées à ces mémoires, tombe entre les mains de Chad et Linda, deux employés d'un club de remise en forme. Une lumineuse idée germe dans leur esprit naïf : faire chanter la CIA pour monnayer la restitution du CD...
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" Dans cette parodie du film d'espionnage se télescopent deux univers qui n'ont rien à voir : celui, feutr&eacut
" Dans cette parodie du film d'espionnage se télescopent deux univers qui n'ont rien à voir : celui, feutré, de la CIA, et celui d'un club de gym, à l'ambiance tapageuse. Dans la ronde des acteurs, on apprécie George Clooney, volontairement l'ombre de lui-même en érotomane minable doublé d'un fanfaron pleutre. Mais c'est surtout Brad Pitt qui est irrésistible, en ado attardé, marié à son VTT. Avec son look eighties, il est la meilleure contre-publicité qui soit pour le sport.
Les frères Coen savent égayer la lose, les déconvenues, les cafouillages grotesques finissant en eau de boudin ou en carnage."
"Flirtant avec le burlesque, talonnant l'absurde, leur ballet de losers séduira les fans de O'Brother et Big Lebow
"Flirtant avec le burlesque, talonnant l'absurde, leur ballet de losers séduira les fans de O'Brother et Big Lebowski. Si Burn After Reading peut paraître une oeuvre mineure, le bonheur qu'elle apporte au spectateur n'a rien de minuscule. "
Caroline Vié"Certes, après le sublime et désespéré No Country for Old Men, ce Burn after Reading peut faire figure d&r
"Certes, après le sublime et désespéré No Country for Old Men, ce Burn after Reading peut faire figure d’aimable récréation. Mais quelle verve dans l’écriture ! Quelle précision dans la mise en scène ! Quel talent comique chez les acteurs, pourtant pas tous réputés ici pour leur veine humoristique ! Regardez comme Brad Pitt s’amuse et nous amuse en grand gamin pas fute-fute qui se pique de défier les services secrets. Et Tilda Swinton, en superbourgeoise plus bitchy t’es une mante religieuse – quelle rigolade ! Quel plaisir de cinéma, même s’il s’évente plus vite après la séance que le puissant western au noir précédent.
(...) On entend les réserves habituellement formulées contre ce cinéma : trop vain, dépourvu de sens, caricatural, méprisant de haut une humanité réduite à des marionnettes plus ou moins grotesques. Certes… Mais les frères Coen ne prétendent pas brosser un tableau réaliste du monde ou signer un documentaire sur la condition humaine. Leurs personnages ne sont pas censés être plus complexes ou approfondis que, disons, le loup de Tex Avery, le Picsou de Disney ou le Hulot de Tati : ce sont des archétypes, aux traits volontairement grossis sans tromper le public sur la marchandise, appartenant à un genre particulier, la farce.
(...) Burn after Reading est aussi un documentaire, un saisissant raccourci de notre monde contemporain. Dans les petites mécaniques absurdes et létales des Coen, il y a toujours un filon philosophique, souterrain et modeste. Bêtes ou intelligents, ploucs ou cultivés, leurs personnages s’agitent, poursuivent des objectifs, tentent de donner ordre et sens à leur vie, et cela finit le plus souvent très mal. Il y a dans ce monde sans Dieu, sans repères stables, sans certitudes définitives hormis la mort, un pessimisme existentiel qui est peut-être une lucidité, d’autant plus cinglante qu’elle a pour cadre l’Amérique, son rêve et son permanent optimisme forcé. C’est tragique, mais les frères Coen préfèrent en rire. D’un rire grinçant certes, plein d’ironie noire, plus Kafka ou Cioran que Disney, mais formidablement efficace, contagieux et libérateur."
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