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Parce qu'elle a été réveillée par le téléphone à 7h du matin, Catherine s'énerve contre Raphaël qui, troublé, s'énerve contre son patron, qui le vire...
Parce qu'elle a été réveillée par le téléphone à 7h du matin, Catherine s'énerve contre Raphaël qui, troublé, s'énerve contre son patron... qui le vire. Bientôt, un bouquet arrive chez Catherine. Les malentendus commencent... Après "Ça ira mieux demain", Jeanne Labrune a signé une nouvelle fantaisie où l'inquiétude et la drôlerie offrent une vision acide de nos vies malmenées.
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" Il est audacieux de placer un film comique sous le signe de Buster Keaton. Jeanne Labrune l'a fait. Le bouquet du titre est en e
" Il est audacieux de placer un film comique sous le signe de Buster Keaton. Jeanne Labrune l'a fait. Le bouquet du titre est en effet cueilli dans un film de Keaton qui met en scène un quiproquo dans la livraison d'une gerbe de fleurs. Comme Jeanne Labrune est une amie personnelle du genre humain, elle ne nous frustre pas de cet extrait originel et nous le livre in extenso. De fait, quelle poilade. Après cet exergue, plus déférence que référence, elle peut commencer son propre film, sa comédie.
Autant dire que Keaton n'est pas un parrain au sens mafieux mais plutôt un ami de la famille qui sert de guide (...) Au sens musical, C'est le bouquet ! est une pièce de forme libre, pleine de psy qui «freudonne» allégrement.
Comme dans Ça ira mieux demain, film précédent où une commode bien pratique servait d'objet transitionnel, ici c'est un bouquet qui fait le lien (...) personnages (...) qui deviennent tous voisins de palier de ce faisceau d'aléas jusqu'à dépiauter une botte de questions cruciales : le tracé exact du fleuve Mékong, la notion de valet de pied, l'effet Babybel, les risques du tout-glutamate ou l'influence de Kant sur la vente des moissonneuses-batteuses.
On rit à reconnaître des travers qui sont les nôtres (avoir un avis sur tout et le donner). A cet égard, on va sûrement reprocher à Jeanne Labrune d'avoir croqué dans la pomme d'une bourgeoisie nantie de gauche qui n'éditorialise pas dans moins de 200 m2 de loft, ce qui, en l'espèce, s'avérerait aussi pertinent que de reprocher à Lubitsch d'avoir fait voyager son humour dans les boudoirs de la haute.
On rit souvent mais pas tout le temps et c'est tant mieux. Ainsi lorsqu'autour de Raphaël bruisse un complot mondain destiné à faire reluire sa carrière, le voilà qui interrompt le jeu de société, casse l'ambiance, ne veut plus jouer.
De même pour la mélancolie du «vieux» Robert (l'impeccable Brialy) qui soudain ne trouve pas ça drôle, même si ça l'est. Et aussi Edith (Dominique Blanc, sensationnelle comme d'hab) qui, quand elle cesse d'être un travelo (ses tailleurs d'Executive Pute, sa perruque, ses verres de contact), se retrouve seule à lire la Logique de Kant. Tranquille dirait-on, apaisée en tout cas, et enfin muette.
Ce qui n'est pas rien au final d'un film bien écrit et bien dit (avec prime d'excellence à Sandrine Kiberlain), qui, s'il fait amoureusement confiance au langage, au dialogue, à ce qui nous articule (C'est le bouquet ! est un film très parlant), en sait d'autant les frontières, les vertiges, les dangers.
La preuve : le dernier mot silencieux du film n'est pas le mot de la fin. Autrement dit : C'est le bouquet ! mais ça n'est pas la fin des haricots."
"On trouvera peut-être le film trop sophistiqué et bavard. Mais ici, la sophistication n'exclut pas la profondeur, le
"L'extrême attention portée aux décors dans lesquels s'insèrent les personnages, ainsi qu'au lan
"L'extrême attention portée aux décors dans lesquels s'insèrent les personnages, ainsi qu'au langage avec ses lapsus et ses tics, témoigne, en dépit de l'aspect délibérément fantaisiste de cette comédie, d'une volonté, finalement concluante, de révéler l'esprit d'une époque à travers des traits anecdotiques qui ont, en vérité, valeur de symptômes. Mais ce fond plutôt sombre nous est livré avec des fleurs, moyennant quoi on saura gré à Jeanne Labrune de son élégance."
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