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Hélène, Marianne. L'une rêve. L'autre fonce. Un enjeu éphémère les réunira autour d'Agostino qui les charme avant de s'évanouir dans la nature...
Hélène, Marianne amoureuses... L'une rêve et se pose des questions. L'autre fonce et trouve des solutions. Un enjeu humain, éphémère, les réunira dans une déception qu'elles décideront de parodier ensemble. Cet Agostino Stone, qui les a charmées, lui, s'évanouira dans la nature non sans avoir laissé ses traces d'entrepreneur conquérant...
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"Les scènes d’atelier, assoupies et industrieuses, sont les plus réussies du film, peut-être parce qu’elles mettent à nu la poétique des fil
"Les scènes d’atelier, assoupies et industrieuses, sont les plus réussies du film, peut-être parce qu’elles mettent à nu la poétique des films de Christine Laurent – poétique de confection où l’art du petit point s’ancre dans le rêve du modèle fini, à l’image de son travail de costumière/scénariste des films de Jacques Rivette.
L’ensemble est donc savant, méticuleux dans ses choix plastiques, agile dans son agencement."
" Deux femmes, un homme et une lampe de chevet (mal) heureusement brisée, dont la réparation servira de prétexte à la connexion d'un trio am
" Deux femmes, un homme et une lampe de chevet (mal) heureusement brisée, dont la réparation servira de prétexte à la connexion d'un trio amoureux, sous les auspices très encourageants d'un Paris sélectif, où n'auraient été retenues que les oasis du grand art et de ses glorieuses distinctions (musées, bonnes librairies, etc.). Voilà le cliché qu'un survol approximatif de Call Me Agostino pourrait renvoyer. Il n'est pas faux, mais superficiel, tombant dans le panneau des apparences où le film s'amuse à nous faire trébucher.
Oui, Christine Laurent croit encore en quelque chose qui peut passer pour une conception très classique, voire éduquée, de la culture, où la peinture, les belles-lettres, la musique (et le cinéma) fondent le socle et le sens d'une vie. Le champ artistique soutenu sur lequel bourlinguent les personnages d'Agostino, les intrépides Balibar et Fillières en tête, n'a cependant rien d'exclusif : à la symphonie des beaux-arts, la cinéaste prend soin d'ajouter la fugue de l'artisanat, plaçant celui-ci sur un même plan logique. Les «arts supérieurs» ne le sont que parce qu'ils sont aussi un artisanat réputé mineur : le prétexte de la lampe, à cet égard, est double.
Il y a quelque chose de très injuste dans le sort fait souvent à Christine Laurent, assimilée par contresens à ceux dont elle se défie, apparentée à un système contre lequel elle s'insurge et qui lui fut obstinément adverse : il n'y a pas solitaire plus farouche dans l'exercice du métier de cinéaste. Depuis Vertiges, son itinéraire est scandé de détours, qui en font la moins prévisible des artistes : une évocation rimbaldienne au Sahara (Eden Miseria), de splendides scénarios pour Rivette (Jeanne, Haut, bas, fragile, la Belle Noiseuse...), des costumes à la pelle et des mises en scène de théâtre hors normes.
La culture, rappelle le film de Christine Laurent avec le plus large sourire possible, ce n'est pas que du «bon goût» ou de la «beauté». C'est aussi le coffre aux trésors de nos valeurs acquises et que rien n'autorise à négocier. Son chemin, du coup, ose toutes les frasques ; là encore, c'est largement cette part d'imprévisibilité, souvent proche de la digression ou de l'improvisation musicales, qui donne au film sa plus belle force.
Ce que l'on reconnaît, en revanche, dans Call Me Agostino, c'est l'onde qui donne depuis toujours son mouvement créatif à Christine Laurent : ce geste par lequel elle cherche continuellement à entrouvrir les portes du monde réel, à en écarter les chairs grises, pour y glisser l'hypothèse d'une poésie amoureuse active, brillante, performative."
"Christine Laurent et ses comédien(ne)s s'opposent en souriant ligne de fuites et bonds de côtés, joies de l'inattendu et délices du coq-à-l
"Christine Laurent compose une oeuvre cérébrale autant que vouée à la magie du spectacle (...) que sa sophistication rend parfois énigmatiqu
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