Vocation et opinions de Krzysztof Zanussi
VIDEO | 2014, 16' | Krzysztof Zanussi évoque son amour du cinéma, de la découverte de ses premiers films à l1
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Fraîchement diplômé, Jarosław découvre un monde universitaire régi par le conformisme. Un professeur cynique et manipulateur s'en prend à son idéalisme.
Fraîchement diplômé de linguistique, Jarosław découvre un monde universitaire régi par le conformisme. Jakub, professeur cynique et manipulateur, entreprend de déraciner son idéalisme de jeunesse. En brossant le portrait d'un milieu intellectuel gangréné, Zanussi dresse un bilan de la Pologne de son temps.
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" C’est un fait bien connu que les cinéastes polonais — soit obsédés par l’histoire, soit repoussés dans l’histoire par les tabous de censu
" C’est un fait bien connu que les cinéastes polonais — soit obsédés par l’histoire, soit repoussés dans l’histoire par les tabous de censure qui s’attachent aux thèmes contemporains — demandent le plus souvent au passé leur inspiration. Krzystof Zanussi est l’exception qui prouve que d’autres voies seraient possibles son œuvre poursuit courageusement, de film en film, un examen critique de la société polonaise présente. Mais en même temps il pose, en moraliste, des problèmes universels. Ainsi son dernier film, Camouflage, est un portrait du monde universitaire dans son pays, mais il débouche sur une interrogation où est impliquée toute la morale politique et qui nous concerne nous aussi.
L’action de Camouflage est située dans un camp de vacances où des étudiants sont rassemblés pour un concours : des mémoires de linguistique doivent y être présentés et les meilleurs primés. En fait, ce concours est truqué par le favoritisme. Dans un commencement de révolte les étudiants gueulent, puis s’écrasent. Et si l’un d’eux, spécialement brimé, manifeste sa colère jusqu’à mordre, en plein cérémonial de distribution de prix, l'oreille d’un vice-recteur, ce n'est qu’un geste impulsif et sans suite, accompli sous l’effet de l’alcool. On regrette le malentendu que peut créer cette image attristante des étudiants dans un pays qui cependant a connu une révolte universitaire sérieuse et durement réprimée. Mais Zanussi nous dit, dans l’entretien reproduit plus loin, que ces étudiants-là — tels qu’ils sont et nullement représentatifs — ne sont qu’un accessoire dramaturgique nécessaire pour fournir les données d’un conflit qui se trouve ailleurs, que la peinture du milieu étudiant n’était dans ce film aucunement son propos.
Dans ce propos, par contre, rentre bien le tableau de l'institution universitaire elle-même. Tableau sans complaisance, qu’il s’agisse des rivalités mandarinales sordides qui ont éliminé du concours par des voies obliques l’Université de Torun ou des magouilles qui ont fait la carrière d’un vice-recteur à partir d’une thèse rédigée par un autre. Assez saisissant et presque emblématique ce vice-recteur qui, escorté de toute sa famille, rend visite au camp en affectant une familiarité bonasse : un personnage massif, à l’aise dans son rôle et sûr de sa force, sachant ne pas affirmer son autorité pour sournoisement mieux l’exercer.
Que faire en présence de ce scandale ? Le film est fait du duel entre le jeune assistant Jaroslav Kruszewski et son collègue plus âgé Jakub Szelestowski. Jaroslav est chargé de la direction du camp ; il voudrait établir un dialogue avec les étudiants et donner satisfaction à leurs demandes justifiées, il tente de réparer le tort fait à l’Université de Torun, il s’indigne en apprenant l’escroquerie du vice-recteur et voudrait la dénoncer publiquement. Il voudrait s’appuyer sur Jakub auquel semble le lier une amitié ancienne. Mais Jakub au contraire s’évertue à briser sa volonté par une suite de provocations diaboliques : il lui démontre l’efficacité de la manière forte en imposant par une autorité méprisante le silence aux étudiants, il se vante d’avoir été l’auteur de la thèse du vice-recteur et detfe devenu ainsi intouchable pour en savoir trop long. Finalement, il veut démoraliser Jaroslav en utilisant même les échecs de sa vie privée, en le rendant témoin de l’infidélité d’une étudiante anglaise à laquelle il faisait la cour. A ce moment — et c’est une rupture de ton dans un film jusque-là très intellectuel — l’affrontement des deux hommes devient un corps à corps physique dans lequel Jaroslav exaspéré est sur le point de tuer Jakub.
C’est au premier degré seulement que le duel Jakub-Jaroslav concerne les mœurs universitaires en Pologne. Au-delà et en tout pays il est clair que ce qui est en question c’est toute l’attitude du citoyen devant le pouvoir : se conformer comme Jakub à l’ordre établi pour préserver sa sécurité et son confort personnel ou intervenir, comme tente de le faire Jaroslav, contre les abus du pouvoir pour rétablir l’équité.
Dans la situation que nous décrit Camouflage le choix moral entre la bonne et la mauvaise cause est si évident qu’on pourrait aboutir à une vision aussi manichéenne que celle du combat des vices et des vertus dans les allégories du Moyen Age. Or, le film est aussi peu manichéen qu’il est possible, parce que ce sont des personnages complexes qui se trouvent affrontés à des situations complexes. Jaroslav l’idéaliste est un homme de bonne volonté mais de peu de consistance : ses efforts restent des velléités ou le conduisent à des compromis médiocres (obtenir le départ volontaire de l’étudiant « coupable » pour éviter de l’expulser) et finalement il est contre lui-même et sans en avoir pleine conscience l’instrument du pouvoir : son caractère n’est pas à la mesure de ses intentions. Le caractère fort, c’est Jakub le cynique — et ce n’est pas pour rien que Zanussi pour interpréter le personnage a fait appel à l’autorité de grand acteur de Zbigniew Zapacziewicz.
Jakub sait regarder la vérité en face et ne se ment pas à lui-même. Il n’a jamais perdu la conscience du bien et du mal et il a pour le vice-recteur un mépris au moins égal à l’indignation de Jaroslav. En fait — une rapide allusion rappelle qu’il a connu les temps staliniens — c’est un homme brisé par des épreuves plus dures que celles que connaît Jaroslav et son cynisme est un « camouflage » de sa défaite et de sa solitude. Au terme de ce débat que le film laisse ouvert, faut-il penser que Jaroslav capitulera et lui aussi se réfugiera dans un camouflage ? Ou bien que, devenu adulte par cette sorte d’initiation que lui impose Jakub, il pourra s’engager mieux armé dans de nouveaux combats ?
Jaroslav c’est un appel à l’honneur, Jakub c’est une provocation à la lucidité, la réflexion à laquelle nous soumet Zanussi dans son film c’est une invitation à l’honneur par la lucidité."
" ... le film se donne comme dévoilement d'infrastructures, comme dénonciation du mensonge des apparences. Dans Camouflage une observation
" ... le film se donne comme dévoilement d'infrastructures, comme dénonciation du mensonge des apparences. Dans Camouflage une observation soupçonneuse et froide éclaire l'emprise de la hiérarchie et les motifs intéressés qui fondent les relations des partenaires d'un stage universitaire. Ils sont rassemblés dans un lieu clos où devrait s'épanouir l'esprit de Thélème.
Il y a une belle demeure aristocratique, un parc et des bungalows. Un bruissement forestier, des chants d'oiseaux, des miaulements de chat ou des clapotis aquatiques enveloppent les élus de ces rencontres du troisième cycle. Toutes les conditions sont remplies pour la jouissance d'échanges intellectuels purs entre linguistes enseignants et enseignés. La réalité est tout autre. Un professeur accuse les étudiants de «dépravation » alors qu'il est l'image même de la corruption de l'intelligence et de la conscience morale.
De conversations en conversations, des hauteurs de la terrasse où se mesurent les mandarins à la grève boueuse où ils finissent par s'affronter à poings nus, Camouflage pénètre au cœur de la vertu bafouée. Camouflage est une descente jusqu'au fond d'un bouillon de culture où fermentent les irrépressibles bulles de la lucidité. C'est, dans l'obscurité et le marécage, dans la violence et le dégoût de soi, l'aveu de la mauvaise conscience. Négation du dissimulé ou du faux, Camouflage rappelle à l'ordre de la Vérité."
" Krzysztof Zanussi a ceci de commun avec son illustre compatriote Copernic que toute sa démarche depuis dix ans — Structure de Cristal, dè
" Krzysztof Zanussi a ceci de commun avec son illustre compatriote Copernic que toute sa démarche depuis dix ans — Structure de Cristal, dès 1969, lui a valu dans et hors son pays une juste notoriété — est fondée sur l’observation méthodique non point des astres, mais des êtres, de leurs mouvements et de leurs évolutions. Les révolutions humaines, qui les déterminent en l’occurence, ne sont pas moins complexes que celles des mondes célestes et présentent autant d’inconnues. Télescope ou microscope, la caméra est d’abord pour Zanussi l’instrument privilégié qui sert à scruter les mêmes jusqu’en leurs tréfonds, à confronter sans merci les actes et les paroles, à dévoiler leurs plus infimes et plus intimes dévoiements, à faire surgir, sous le travesti des intentions, ces vérités cruelles que l’hypocrite respect du conformisme, et la pression d’un dogmatisme aux faux-semblants renouvelés, obligent à masquer.
Après Illumination (1973), Camouflage, qui est de 1976, le confirme : cet auteur, parmi les plus originaux du cinéma polonais actuel, est essentiellement un moraliste, au sens le plus noble et le plus rigoureux du terme. Mais s’il met en scène, avec une minutieuse précision et la distance de l’ironie lucide, des débats de conscience, des contradictions de comportement révélateurs, dans leur rapport de l’individuel au collectif, des affrontements qui pour être feutrés n’en sont pas moins féroces, ce n’est pas comme théoricien d’une morale préconçue mais comme explorateur du concret, du quotidien, du microcosme organisé et hiérarchisé d’une institution - l’université, dans Camouflage - où leur travail même conduit des hommes et des femmes, volontairement ou non, à avouer leurs ambitions ou leurs lâchetés, leur complicité avec le pouvoir - et le profit qu’ils en tirent grâce à leur « mandarinat » ou la révolte souvent impuissante que ses abus suscitent en eux.
Ce que quête en fait Zanussi, à travers les conflits de ses personnages, principalement l’assistant Jaroslaw, le maître de conférences Jakub, le vice-recteur, c’est une morale à préserver, ou plutôt à créer, à recréer, en un temps de crise où il est nécessaire de remettre en question des valeurs si longtemps bafouées. Pour générale qu’en soit la portée psychologique et politique, réflexion que nous propose Zanussi, sous forme d’une tragédie moderne - fort éloignée du drame boulevardier, malgré le classicisme de l’écriture, la fréquence des contre-champs, l’importance un peu trop envahissante des dialogues : mais les duos des interlocuteurs deviennent des duels, et leur violence contenue est celle d’une mise à mort - vise particulièrement à dénoncer l’écart entre l’éthique proclamée d’une société socialiste et sa pratique mystifiée.
Éthique qui fut gravement compromise, on le sait, et qui risque d’être discréditée par tant de tartuferies, de mensonges qui ont abouti à des déviations criminelles dont les conséquences sont encore très perceptibles. C’est cela que le cinéaste met en cause, avec une discrétion presque excessive, qui est à l’opposé de la frénésie et du lyrisme d’un Wajda, mais avec une finesse, une acuité d’analyse qui transforment peu à peu le climat tchékhovien du récit en un huis-clos oppressant où les antagonismes sont portés au paroxysme et contrastent avec la beauté tranquille d’un paysage de forêt et de rivières.
Malgré les interdits de la pruderie régnante, les étudiants s'y baignent nus, les amours s’ébauchent ou se donnent libre cours, les exposés que l’on prépare pour un concours doivent être défendus contre les tabous et les censures, l’irruption du vice-recteur et de sa famille met en relief - jusqu’à la caricature - une nouvelle bourgeoisie conservatrice et consommatrice aussi puante et snob qu’en cet Occident où elle rêve de passer ses vacances plutôt que sur les plages « socialistes » qui lui sont réservées...
Le campus en plein air où se déroule une session d’été, en principe moins « collet monté » qu’en ville, est pour Zanussi le modèle réduit d’une société : il nous montre comment fonctionnent les rouages d’un pouvoir qui décalque celui de l’État, avec à son échelle, les intolérances, les injustices qui provoquent la colère des étudiants, les manipulations auxquelles tente de résister l’assistant Jaroslaw et qui tendent à faire de lui l’instrument de la répression contre les contestataires. Parce qu’il voit se dessiner en son collègue Jakup une image qu’il exerce - image démoniaque qui est peut-être aussi celle du chef, et donc du père - d’un carriériste à la fois arrogant et soumis - jusqu’à servir de « nègre » pour la thèse d’un supérieur - assez perfide et manœuvrier pour vouloir à tout prix lui imposer une identique règle de vie, Jaroslaw non seulement refuse de fléchir, en aidant l’étudiant menacé d’exclusion, mais le mépris et l’écœurement qu’il éprouve le poussent à détruire physiquement Jakub, et avec lui le reflet monstrueux de ce qu’il pourrait lui-même devenir, s’il acceptait la règle faussée de ce jeu de dupes. Certes, si passionnant qu’il soit, ce combat avec le démon ne va pas sans quelque manichéisme...
Quel qu’en soit le degré hiérarchique, on ne sort pas indemne de la responsabilité du pouvoir, sauf à accorder sa conscience et ses actes sans la moindre concession. Tel est le propos significatif que Zanussi « illumine » par les éclats fulgurants ou nuancés d’un jeu de miroirs et d’acteurs remarquables. Leurs empoignades, au sens figuré comme au sens propre, touchent à des problèmes vitaux. Sans doute Zanussi les traduit-il un peu trop uniformément par un film-discours, un récit-parabole dont le verbalisme intellectuel, tempéré d’intimisme sensuel ou pimenté d’un humour des plus noirs, peut agacer voire excéder le spectateur. Il n’empêche qu’on peut trouver aussi à cette singulière musique de chambre, au contrepoint polémique de ses discordances voulues, un charme réel et secret : celui d’une critique et d’une poétique qui prendraient l’image et la parole pour précipités chimiques des vérités profondes qu’elles nous livrent."
" Interdit pendant un certain temps à l’exportation pour des raisons que je ne m’explique guère, sinon que les commissions de censure se va
" Interdit pendant un certain temps à l’exportation pour des raisons que je ne m’explique guère, sinon que les commissions de censure se valent toutes, le film de Zanussi n’a rien d’un brûlot. Il n’est pas L’homme de marbre de Wajda, avec lequel certains le comparèrent (...)
Au cours d’un séminaire qui réunit étudiants et professeurs dans le centre de vacances universitaires, et à la fin duquel seront décernés les diplômes, éclate un conflit entre « l’étudiant honnête » et un enseignant peu scrupuleux. Le huis clos favorise parfois la naissance de conflits, et le rapport enseigné/enseignant, au sein duquel cohabitent des pouvoirs mal maîtrisés, sont des facteurs dont il faut tenir compte, si l’on désire bien voir les origines de ce qui se passe dans ce film. La société n’est pas toujours responsable des faits et gestes de chacun. Déculpabilisons-la, c’est parfois nécessaire. D’autant que le héros de ce film quelque peu naïf ne fera rien pour calmer les esprits. D’ailleurs son aventure amoureuse avec une jeune assistante anglaise ne lui apportera que difficultés supplémentaires. Empêtré dans ses propres contradictions, il est incapable de se rendre compte de l’enjeu. Victime prédestinée, certes, si l’on tient compte du cynisme avec lequel ses adversaires vont « l’abattre ».
Pour ceux qui ont vu dans Camouflage une démarche politique, je me permettrai d’affirmer que ce film n’est qu’un traité de morale. Sur la formation du conformisme, la complexité des motivations des comportements, sur la délation et les méthodes qui lui sont propres. Essayez de voir la transposition de ce film en Suède par exemple, toujours citée comme modèle de la social-démocratie au pouvoir. A la nuance de la langue, je ne vois pas quels seraient les changements qu’il faudrait opérer. Alors pourquoi voulez-vous qu’ailleurs, c’est-à-dire dans un pays socialiste, les problèmes éthiques ne se poseraient-ils pas de la même manière ? Pourquoi les habitants de ces pays seraient-ils plus vertueux qu’ailleurs, je vous le demande ? (...) Se méfiant du développement psychologique, Zanussi fait intervenir ses personnages sur des concepts difficiles à manier, mais n’a-t-il pas évité très souvent le schématisme, en noircissant inutilement les situations ?
Un peu à la façon de Bergman, il avance progressivement en n’utilisant ni les poncifs ni le vocabulaire habituel, mais en se servant de petites touches de peinture qui les unes après les autres ajoutent des nuances supplémentaires au tableau déjà brossé. Un cinéma d’observation qui devrait ouvrir une voie dans «le réalisme socialiste ».
" On notera dans ce film une sorte de symbolisme animalier. L'auteur, Krzysztof Zanussi, aurait-il retenu la leçon de La Fontaine ? Sa clai
" Camouflage, film important, réalisé avec maîtrise mais assez difficile à suivre en raison de ses dialogues surabondants, est une œuvre pl
" Camouflage, film important, réalisé avec maîtrise mais assez difficile à suivre en raison de ses dialogues surabondants, est une œuvre pleine d’amertume, de contestation et, sans doute à la fin, de résignation désenchantée. Mais, tout comme dans Sans anesthésie, les étudiants montrent par leurs tentatives de rébellion, la fougue de leur propos et leur anticonformisme prudent, que la jeunesse polonaise aspire à une plus grande liberté. L’avenir, hélas, se chargera sans doute de les mettre au pas. À moins que..."
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