Denis Côté : "Des personnages doucement hors du monde."
Le réalisateur québécois cherche à faire "rentrer de l'air dans son film, en laissant des zones d'ombre et de lumi1
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Dans une nature rude et glaciale, Sauvageau garde sa fille à l'écart du monde. L’équilibre fragile de leur relation est menacé par des événements singuliers.
Dans une nature hivernale et rude, en douce marge du monde, Jean-François Sauvageau habite avec Julyvonne, sa fille de douze ans. Timide et méfiant comme il est, Sauvageau garde sa fille à l'écart du monde et lui consacre un temps maladroit. Mais l’équilibre fragile de leur relation est mis en péril par des événements singuliers. Julyvonne fait une découverte obscure face à laquelle il n'est plus possible de rester à l'écart du monde. Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"Une œuvre précieuse qui de glissements saugrenus en inflexions poétiques nous emmène au final vers la "maison" la plus difficile à atteindr
"Une œuvre précieuse qui de glissements saugrenus en inflexions poétiques nous emmène au final vers la "maison" la plus difficile à atteindre : l'émotion, et la chaleur, humaine, (cela va sans dire), celle qui fait fondre la glace juste devant la pierre, pour avancer, aller un peu plus loin."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
"La vie avance, dégèle tout sur son passage et fait ressurgir ce que la surface de glace espérait recouvrir (...) Curling progresse un peu c
"La vie avance, dégèle tout sur son passage et fait ressurgir ce que la surface de glace espérait recouvrir (...) Curling progresse un peu comme si quelqu’un avait dévoré un polar, en avait laissé la carcasse désossée, et que passant derrière ça, Denis Côté en avait ramassé les ossements, s’était curé les dents avec, puis avait commencé à réécrire toute cette foutue histoire, en ne cherchant pas à combler les parties vides, les zones d’ombre (...) A l’image, le travail hallucinant de Josée Deshaies (...) finit d’élever Curling au rang des bijoux vus cette année. Saisissant."
Philippe Azoury"L'originale beauté du film de Denis Côté réside fondamentalement dans cette manière avec laquelle une noirceur indéchiffrable, marquée par
"L'originale beauté du film de Denis Côté réside fondamentalement dans cette manière avec laquelle une noirceur indéchiffrable, marquée par la folie, l'inceste et la mort, s'insinue dans un système qu'elle corrode inexorablement, sans toutefois s'imposer jamais. Car Curling est un film ouvert et mystérieux où l'on ne trouvera aucune des révélations et explications rassurantes qui viendraient consoler un spectateur gavé de clichés et effrayé par l'imaginaire, le vrai(...).
On prend conscience soudain de se trouver face à une variation brillante, originale et inattendue de Psychose, un remake où l'on aurait substitué au couple mère-fils un tandem père-fille et d'où l'on aurait retiré toutes les conventions et effets qui allaient fonder, pour le meilleur et pour le pire, la descendance cinématographique du chef-d'oeuvre d'Hitchcock. On ne voit pas un tel travail cinématographique tous les jours."
"Curling échappe à toute morale comme à toute classification : faux thriller à la lisière du fantastique, film intimiste avec des passages d
"Curling échappe à toute morale comme à toute classification : faux thriller à la lisière du fantastique, film intimiste avec des passages documentaires... Il faut accepter de s'y perdre et se laisser surprendre par les détours d'un récit atypique (...).
Un vrai charme émane de ce film sombre et curieusement aveuglant, comme la neige omniprésente. Entre réalisme âpre et onirisme morbide se glissent quelques respirations inattendues."
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