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Deux garçons de vingt ans dans une grande ville africaine... qui s'aiment comme il arrive rarement. Ils doivent désormais affronter les tabous de leur société.
Dans une grande ville africaine, Manga et Sory ont 20 ans et vivent un amour passionné. Mais face à leurs familles et aux tabous, les voilà bientôt déchirés. Doivent-ils guérir de leur amour ? L'un des premiers films africains (le premier ?) à oser aborder frontalement l'homosexualité de façon réaliste et sincère. Grand Prix du Jury Outfest - Los Angeles Gay & Lesbian Film Festival en 1998.
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"Camara construit un récit où la thèse (...) se transforme insensiblement en énergie pour des jeux physiques et affectifs (...), où les part
"Camara semble interroger la société à travers ses plans frontaux répétés de mères, pères et oncles (...) et fait sourdre des visages muets
"Volontairement, le réalisateur n'a pas situé géographiquement ses personnages. Son film se regarde comme une fable, avec une Cécile Bois et
" Assis dans une voiture, deux garçons africains, adolescents, s’embrassent à pleine bouche, en silence, avec passion et une pointe de malad
" Assis dans une voiture, deux garçons africains, adolescents, s’embrassent à pleine bouche, en silence, avec passion et une pointe de maladresse. Ce premier plan pose d’emblée l’originalité du film : Mohamed Camara a choisi de montrer la société africaine à travers le destin (c’est le sens du mot « dakan ») de deux jeunes homosexuels, confrontés à l’incompréhension de leurs proches et aux préjugés des autres. Pas de trait lourdement revendicatif ici : le réalisateur ne se pose pas en porte-parole d’une communauté, mais simplement en conteur/chroniqueur d’une histoire d’amour contrarié. Cette simplicité, non exempte de naïveté (mais après tout, c’est une vision du monde qui en vaut une autre) fait tout le charme du film ; l’histoire suit le trajet des personnages avec une sorte d’évidence : de tentatives d’exorcisme en manœuvres d’intimidation, chacun des deux garçons subit sa part de souffrance, puis rencontre une femme, l’un pour se conformer à la norme en fondant une famille, l’autre croyant retrouver l’amour dans ce qui s’avère n’être qu’une complicité amicale. Tout cela est montré avec un sens du détail et un amour des personnages qui emporte l’adhésion."
Olivier Kohn, Juillet/Août 1997, n°437/438Nos offres d'abonnement
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