Rabah Ameur-Zaïmeche : " Le choix d'un imam est devenu un motif de déchirement"
Quelle est la place de l'Islam dans le monde du travail ? Dernier Maquis veut laisser de l'espace au spectateur po1
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Au fond d'une zone industrielle à l'agonie, Mao, un patron musulman, décide d'ouvrir une mosquée pour ses ouvriers et désigne sans aucune concertation l'imam.
Au fond d'une zone industrielle à l'agonie, Mao, un patron musulman, possède une entreprise de réparation de palettes et un garage de poids-lourds. Il décide d'ouvrir une mosquée pour ses ouvriers et désigne sans aucune concertation l'imam... Quinzaine des réalisateurs Cannes 2008
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"Le patron s'appelle Mao. Il exploite ses ouvriers et leur a construit une mosquée. Le rôle est tenu par le ré
"Le patron s'appelle Mao. Il exploite ses ouvriers et leur a construit une mosquée. Le rôle est tenu par le réalisateur et coscénariste de Dernier maquis, Rabah Ameur-zaïmeche. Cette histoire de nom amène une question : Mao comme Zedong, ou un diminutif du nom du prophète, orthographié à la française ? Dernier maquis n'y répondra pas. Au contraire, en avançant, le film ajoutera bien des questions qu'on devrait se poser tous les jours et qui ne viennent que rarement à l'esprit. Le troisième long métrage du réalisateur de Wesh wesh et Bled Number One procède d'un esprit poétique, allant dans les terrains vagues où des hommes vivent entre le travail et Dieu (...) L'important est dans la beauté grave, dans l'inquiétude spirituelle et politique que nourrissent chaque minute de ce Dernier maquis."
"Le Dernier Maquis est le plus beau gouffre dernièrement cartographié par le cinéma. Ca fout un peu la trouille, m
"Un brulôt politique puissant autour de la religion, du travail et de l’immigration. Troisième long métrage
"Un brulôt politique puissant autour de la religion, du travail et de l’immigration. Troisième long métrage lumineux d’un auteur-acteur virtuose (...) De l’art alchimiste de transformer un maigre patrimoine de bois en or filmique, artistique et politique. Rabah Ameur-Zaïmeche est de ces cinéastes qui ne voient pas la ligne d’arrivée quand ils démarrent un film : aveuglement partiel qui est un beau moyen d’arriver quelque part et de faire du cinéma comme processus de dévoilement d’un monde, d’une vision, d’une histoire, ainsi que tend à le prouver ce remarquable Dernier maquis."
"On se souvient du bob orange, volé au baigneur de Seurat, ponctuant les paysages ouverts de Bled Number One. Du « d
"On se souvient du bob orange, volé au baigneur de Seurat, ponctuant les paysages ouverts de Bled Number One. Du « double- peine » Kamel au patron Mao, le cinéaste-acteur Rabah Ameur-Zaïmeche est passé au rouge. Rouge, couleur du maquis, couleur des piles de palettes qui, dans l’impressionnant premier plan, sculptent un espace scénique aux échelles bouleversées : monumentalité théâtrale des élévations rouges, banalité du geste de la minuscule silhouette affairée à ramasser les palettes tombées de son chariot élévateur. De la modulation impressionniste des couleurs naturelles du bled au monochrome expressionniste de Dernier Maquis, l’écart est immense.
Ce geste radical pointe l’acuité politique du cinéma de Rabah Ameur-Zaïmeche et l’audace faussement décontractée de l’homme. En ces temps de folklorisation de l’héritage communiste, de commémoration hypocrite ou semi-honteuse de Mai 68, comment rendre sa puissance à un des symboles les plus usés mais aussi partagés, comment recharger le rouge ? Par le bas : la palette, cheville modeste et archaïque d’un capitalisme sans âge. Par le haut : la puissance de l’art ici assumée, la frontalité picturale et théâtrale de la mise en scène (...) Cette réussite n’aurait pas été possible sans un bond esthétique du cinéma d’Ameur-Zaïmeche. Le cinéaste présente la succession de ses trois films comme une trilogie. Si Wesh Wesh et Bled Number One, reliés par le même travelling accompagné de la même musique, s’ajointaient comme un champ-contrechamp, Dernier Maquis saute au registre poétique supérieur : de la chronique naturaliste au conte, à la fable épique."
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