Benjamin Naishtat filme une terriblement belle "Histoire de la peur"
Un titre imposant, mais un film subtil, court (1h19) et percutant, dont la force est de dessiner les lignes de ten1
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Elisa et Santiago se rendent avec leur fille de deux ans dans leur maison de campagne. Loin de la ville, Elisa commence à éprouver des inquiétudes inconnues.
Elisa et Santiago se rendent avec leur fille de deux ans dans leur maison de campagne pour passer quelques jours de vacances et envisager les premiers travaux. Mais loin de la ville, Elisa commence à éprouver des sensations inconnues. Sa vie lui semble vide et dépourvue de sens. Entre elle et Santiago, la méfiance s’installe.
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"Le récit d'El Campo, premier long-métrage de fiction d'un jeune cinéaste argentin, paraît longtemps hésiter entre deux voies divergentes,
"Le récit d'El Campo, premier long-métrage de fiction d'un jeune cinéaste argentin, paraît longtemps hésiter entre deux voies divergentes, celle de la chronique psychologique ou celle du film de terreur, sans, et c'est bien ce qui en fait le prix, en adopter véritablement une seule. Même si, in extremis, le spectateur comprendra que la voie du film de genre a été habilement contournée. Car rien de ce qui pourrait faire basculer le film dans les conventions de l'épouvante traditionnelle n'y sera complaisamment utilisé. El Campo est d'abord le récit d'une lente descente aux enfers mentale, la peinture minutieuse d'un décrochage psychologique nourri par tout ce qui, au coeur de l'indifférence du réel, donne l'impression, à qui veut le ressentir, de contenir un présage funeste.
On prête à Jules Renard ce mot selon lequel il faudrait se méfier de la campagne car le jour on s'y ennuierait, et la nuit on y aurait peur. Au-delà de la boutade, il faut retenir du film d'Hernan Belon, qui a écrit le scénario avec sa propre femme, une capacité à tirer de son décor une puissance anxiogène d'autant plus forte que, justement, elle ne céderait pas devant le cliché cinématographique.
Par une ruse paradoxale, El Campo devient une manière de s'interroger sur les mécanismes de la frayeur au cinéma, fussent-ils ceux du plus banal des films de terreur, qui ne fonctionne qu'à partir de la projection psychologique du spectateur. Ce n'est certes pas une grande trouvaille, mais le film d'Hernán Belón est une manière inspirée de le démontrer."
"On passe du cinéma de genre à une tonalité bergmanienne, et d'une hantise des portes qui grincent à une peur existentielle. On glisse sans
"On passe du cinéma de genre à une tonalité bergmanienne, et d'une hantise des portes qui grincent à une peur existentielle. On glisse sans heurt de l'un à l'autre, grâce à une mise en scène millimétrée, presque trop contrôlée. La sensibilité domine heureusement."
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