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Vétéran de la première guerre, Hanussen est voyant, mais lorsqu'il prédit l'accession au pouvoir d'Hitler, il passe de la scène à l’arène politique.
Erik Jan Hanussen, "le voyant juif d'Hitler", assassiné en 1933 dans des conditions mystérieuses, a suscité de nombreuses légendes (et même, en 1955, un film de O.W. Fisher). Dans cette version, nommée aux Oscars en 1988, Hanussen s'appelle Karl Schroeder. Vétéran de la première guerre soigné par l'hypnose, il découvre sa capacité à voir l'avenir. Un talent qui, sur scène, va faire de lui une sensation. Au point, lorsqu’il prédit l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler, de le propulser dans l’arène politique. Après "Méphisto" et "Colonel Redl", "Hanussen" clôt la "Trilogie allemande" du grand cinéaste hongrois sur la folie de l'homme se grisant du pouvoir.
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"C'est le point de départ du film que de penser combien les années 1920 et 1930 furent périlleuse pour les voyants. Jusqu'où doit Hanussen d
"C'est le point de départ du film que de penser combien les années 1920 et 1930 furent périlleuse pour les voyants. Jusqu'où doit Hanussen dire ce qu'il sait ? En parlant, pourra-t-il changer le cours de l'histoire ? Ou simplement aidera-t-il à les événements à se réaliser ? Ce sont des questions sans réponses évidentes. Ce sont aussi des questions qui sont rarement posées au cinéma en dehors de la science fiction..."
Vincent Canby" Klaus est le soldat inconnu d'une Europe centrale déchue après une première guerre qui voit le morcellement de l'empire austro-hongrois e
" Klaus est le soldat inconnu d'une Europe centrale déchue après une première guerre qui voit le morcellement de l'empire austro-hongrois et laisse la Hongrie; l'Autriche, la Tchécoslovaquie, dans un sort commun bien incertain dont la Seconde Guerre mondiale sonnera le glas avec l'avènement d'Hitler.
Klaus est un sergent sur qui tombe l'obus, comme la révélation. Un coup sur la tête qui fait l'effet d'un électrochoc, en somme. Soigné par l'illustre professeur Bettelheim qui l'initie à l'hypnose grâce à quoi Klaus découvre ses dons de médium et devient le visionnaire de l'Histoire, malgré lui.
Le professeur est la conscience d'un système de valeurs en perdition. Il incarne cette culture du passé qui était dans cette partie du monde tellement attachée au goût des sciences occultes et par conséquent à la psychanalyse de demain. Klaus est un Autrichien né le 20 avril, comme Hitler. Porteur des événements, il en est seulement la vision intériorisée. Dans sa voyance, il écrit ce qui va arriver; sans pouvoir d'intervention sur les faits. Il est, dans sa lucidité inutile, un nouveau Cassandre qui ne saura pas prévenir le cataclysme; une sorte de ligure prophétique moderne de l'histoire qu'il incarne, dans ces épisodes, la chute de l'empire austro-hongrois et la montée du nazisme, dans lesquels Itsvan Szabo aime à déambuler. Dans "Méphisto" ou "le Colonel Redl", ses films précédents, il prenait déjà ce plaisir viscontien à montrer Berlin en pleine décadence et l'aveuglement des peuples comme une fatalité. Klaus, qui se fait appeler Hanussen, est une lecture de l'Histoire à travers l'irrationnel et le non-dit.
Les vingt premières minutes du film dégagent une force énergétique si exceptionnelle qu'on se sent tout entier sous le pouvoir de ce voyant exemplaire et l'on pense déjà : voilà la Palme d'or. Puis le cheminement clinique et ambigu d'Itsvan Szabo se perd un peu dans des zones d'ombre qui sombrent dans le décor et le baroque au détriment de l'écriture. Il y a trop de séances répétées dans le style Madame Miroska. Et la brillante démonstration psychanalyste d'une Europe blessée, impuissante, s'égare dans les effets d'une théâtralité qui plaît à Itsvan Szabo. La mise en scène garde néanmoins une force particulière par la seule présence exaltante de Klaus-Maria Brandauer, accompagné d'un Erland Josephsson tout à fait remarquable dans le rôle du vieux professeur (...). "
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