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Un restaurateur décide de se rendre par surprise en Corée, là où réside la femme dont il est tombé amoureux via les réseaux sociaux.
Stéphane mène une vie paisible au Pays Basque entre ses deux fils, aujourd’hui adultes, son ex-femme et son métier de chef cuisinier. Le petit frisson dont chacun rêve, il le trouve sur les réseaux sociaux où il échange au quotidien avec Soo, une jeune sud-coréenne. Sur un coup de tête, il décide de s’envoler pour la Corée dans l’espoir de la rencontrer. Dès son arrivée à l’aéroport de Séoul, un nouveau monde s’ouvre à lui…
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"Voilà déjà six ans, Éric Lartigau signait avec La Famille Bélier un de ces succès phénomène de société dont le cinéma français est coutumie
"Voilà déjà six ans, Éric Lartigau signait avec La Famille Bélier un de ces succès phénomène de société dont le cinéma français est coutumier. Six ans comme le temps indispensable pour parvenir à enchaîner sans perdre de vue une ligne de conduite qu’il tient depuis son tout premier long métrage (Mais qui a tué Pamela Rose ?), voilà près de vingt ans. Car Éric Lartigau dénote dans un petit monde largement dominé par le culte du cinéaste-auteur. Lui n’aime rien tant que s’emparer des mots des autres, se glisser dans leurs univers et finir par faire siennes leurs histoires en y distillant à chaque fois sa touche personnelle. Là où beaucoup de ses confrères aiment creuser le même sillon pour l’approfondir, lui se plaît à varier les genres. À brouiller les pistes ; à surgir là où on ne l’attend pas. Pas par tempérament bravache, mais parce qu’il a compris qu’ainsi on peut finalement l’imaginer partout. Dans le burlesque délirant (Mais qui a tué Pamela Rose ?, Un ticket pour l’espace) comme dans la comédie romantique (Prête-moi ta main) ou la transposition à l’écran de l’univers plus dramatique d’un Douglas Kennedy (L’homme qui voulait vivre sa vie). #Jesuislà s’inscrit donc pleinement dans cette logique. Mais le film tient une place particulière dans le parcours d’Éric Lartigau. Car pour la première fois, même s’il a écrit le scénario avec un autre (Thomas Bidegain qui avait déjà signé celui de La Famille Bélier), il ne se glisse pas dans un univers dont les fondations ont été posées avant son arrivée."
Thierry Cheze"#Jesuislà a ceci d’audacieux et de séduisant qu’il ose mettre en scène un temps suspendu dans un espace d’aéroport et en faire le cœur de s
"#Jesuislà a ceci d’audacieux et de séduisant qu’il ose mettre en scène un temps suspendu dans un espace d’aéroport et en faire le cœur de son récit. Ces séquences sont inventives, souvent poétiques, et offrent de vrais moments visuels de cinéma, qui laissent une place importante au spectateur et à son propre imaginaire.Éric Lartigau filme aussi une autre chose saisissante : le mystère que véhicule Alain Chabat. Complice et alter ego du réalisateur (ils ont tourné ensemble Prête-moi ta main en 2006), le comédien promène en bandoulière sa fantaisie et sa mélancolie – l’un allant souvent de pair avec l’autre. Le regard d’Alain Chabat est immensément cinégénique. Peut-être parce qu’il est celui d’un observateur attentif et authentiquement humain. Ce regard profond accueille l’autre, lui renvoie une présence, et charme tout autant qu’il émeut. Il semble ne rien enfermer dans une conclusion, fait la part belle au doute et fait éprouver une sensation d’éternité à celui qui le reçoit. Un monde dans un monde que filme Éric Lartigau avec une tendresse infinie. #Jesuislà invite à y plonger."
Chloé Révas"Six ans après le carton de La Famille Bélier, Eric Lartigau réapparait avec un nouveau projet plutôt singulier dans la catégorie souvent in
"Six ans après le carton de La Famille Bélier, Eric Lartigau réapparait avec un nouveau projet plutôt singulier dans la catégorie souvent ingrate du blockbuster français. Alain Chabat y incarne un chef cuisinier basque, la cinquantaine flottante, mélancolique. Seule joie dans sa grisaille existentielle, ses échanges internet avec Soo, une Coréenne dont il s'éprend petit à petit. A tel point qu'il se décide un jour à prendre le premier vol pour Séoul. Comédie semi-dépressive, #JeSuisLà propose une méditation sur la masculinité en berne, le désir de voir si la vraie vie est ailleurs, les virtualités du virtuel, les zones de transit dans le long voyage de nos vies. Le film de Lartigau déjoue les codes de la comédie efficace pour s'aventurer dans des zones plus risquées et incertaines, bien épaulé par le jeu de l'excellent Chabat en mode #JeSuisPaumé. Certes, la dernière partie du film est prévisiblement réconciliatrice et normative, mais auparavant Eric Lartigau aura eu le mérite d'essayer#jesuispaslàoùonm'attend. #c'estbien."
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