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Stef s’évade de prison. Traqué, il oblige une femme à l'emmener dans sa voiture. Il s'agit de Paula, la fille du président, qui mène sa campagne électorale.
Stef Tassel s'évade de prison et échoue dans une petite ville en pleine campagne électorale. Pour atteindre la frontière, il prend en otage Paula, la fille du candidat Cavalier. Dans la voiture, Paula, tout d'abord agressive, n'est pas insensible. Entre-temps, Grim, l'adversaire politique de Cavalier, met au point un plan diabolique afin de compromettre son rival.
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" Un des meilleurs Mocky. A force d’employer cette formule, on finira par admettre un jour que “l’inégal” et prolifique Mocky n’a presque
" Un des meilleurs Mocky. A force d’employer cette formule, on finira par admettre un jour que “l’inégal” et prolifique Mocky n’a presque réalisé que des bons films. Celui-ci appartient à la veine des polars anarchistes(Solo, Le Piège à cons, La Machine à découdre, Vidange) où s’expriment avec un réel bonheur la violence, la causticité et le romantisme noir du cinéaste. Scandé par la complainte de Léo Ferré, L’Albatros est l’histoire d’un évadé (Mocky lui-même) qui lève le voile sur les magouilles électorales d’une petite ville d’Alsace. Ça dégage. "
Olivier Père" C'est en effet un jeune homme romantique que le héros de L'Albatros (interprété par Mocky lui-même). Un Hemani de la contestation modern
" C'est en effet un jeune homme romantique que le héros de L'Albatros (interprété par Mocky lui-même). Un Hemani de la contestation moderne. Rien à voir avec le bandit banal, la pâle fripouille, le voyou minable. Hors la loi par idéal (« ses ailes de géant l'empêchent de marcher »), ses convictions l'ont poussé à se heurter à l'appareil répressif de la société qu'il combat. Et c'est l'engrenage : la manif, l'arrestation, les brutalités flicardes, l'accident « regrettable » dans l'espace des commissariats d'aujourd'hui.
Voilà l'équivalent moderne des complots du xixe siècle contre les monarchies absolues ou les tyrannies étrangères. Avec, dans les deux cas, entretenue par la classe au pouvoir, la confusion entre le criminel politique et le criminel de droit commun. Et c'est une histoire romantique que L'Albatros. L'aventure hors la loi conduit à l'amour. Un amour comme les romantiques l'aimaient : excessif, pas de place pour les sentiments moyens ni pour la tiédeur des nuances ou des considérations lucides. La haine la plus farouche devient la passion la plus exaltée déterminant le sacrifice le plus grand : celui de la liberté et de la vie. Tout est superlatif. Avec bien sûr pour personnages capables de ces sentiments dont la grandeur garantit la sincérité et la violence la pureté : la jeunesse [...]
Film jeune. Les images claquent, percutent, pas le temps pour la transition bien filée. On commence dans la bousculade, on termine dans la bousculade. Aucune trace d'essoufflement. Et pourtant, nous galopons dans l'aventure la plus romantiquement échevelée : évasion, rapt, cavalcade nocturne - les autos remplacent les chevaux comme la station-service et le supermarché remplacent la crypte et la cathédrale. Ah ! le joli vent qui nous ronfle aux oreilles et au creux de la poitrine !
Très belle dernière séquence. C'est le comble de la provocation romantique. La nuit, Hemani et sa dona Sol, traqués par les sbires de Charles Quint, se réfugient dans un mirador. Jamais mirador n'aura autant mérité son nom. Devant la foule des flics, des politiciens et des badauds fervents de ce genre d’hallali, les deux jeunes gens se mettent nus et dont l'amour. La transparence des vitres du mirador et le jeu des projecteurs de chasse métamorphosent l'étreinte des deux corps en ombre chinoise fort éloquente. Idéogramme mobile qui se noue, se dénoue, se renoue sans cesser de lancer à la gueule des affreux d'en bas la dernière proclamation de la révolte et du mépris, de la fête et de l'amour, de la jeunesse triomphant malgré tout au seuil de la mort. "
" Mocky entre toujours dans la peau de ses héros solitaires (...), en marge, happés, par le hasard et l’aventure, dans d’implacables engren
" Mocky entre toujours dans la peau de ses héros solitaires (...), en marge, happés, par le hasard et l’aventure, dans d’implacables engrenages psychologiques et sociaux (...). Solitude romanesque, certes, qui sert de support à une fureur de vivre, d’être digne de vivre, au milieu d’un monde clos sur son égoïsme, ses appétits de pouvoir, ses mensonges, ses tabous. Mythe parmi les mythes, mais mythe qui sert ici de révélateur à toute une société — la nôtre, celle de 1971 — gangrenée par l'argent, la soif du profit, la corruption, la complicité des puissants et des officiels, la coalition du fric et des flics. Une société qui est, aux yeux de Mocky, UN SCANDALE, et où le cinéaste fait éclater le scandale de l'individu qui dit non, qui se révolte, s’insurge et fait de sa passion et de sa personne une sorte d’attentat forcené à l’ordre établi. (...)
Extraordinaire équipée — dont je vous laisse le soin, et le plaisir, de découvrir les multiples péripéties car c’est mené tambour battant, sur un rythme haletant, furibond, cahotique, où le cinéaste manifeste avec plus de maîtrise que jamais, un sens du récit hérité des meilleurs « thrillers » américains (on pense notamment à Robert Mulligan, à Aldrich, à l'Arthur Penn de Bonnie and Clyde et surtout de Mickey One, référence qui vient irrésistiblement à l’esprit devant cette succession d'images- chocs, cette bourrasque de violence vengeresse, blessée, qui n’épargne personne et saccage toutes les conventions), mais équipée qui ne vaut pas seulement pour la splendeur crépitante du spectacle, l’enchevêtrement frénétique de situations qui se moquent des invraisemblances et nous entraînent parfois aux limites d’un univers baroque, fantastique et quasi surréel qui appartient à La sensibilité et à la vision de Mocky, traduites par de superbes photographies de ce grondement nocturne, de cette apocalypse au galop des voitures et des rencontres fortuites (les gardiens d’un magasin self-service soudainement transformés en personnages d’un tableau de Delvaux, ou d'un film de Polanski) mais aussi pour la signification qu’elle prend peu à peu dans la thématique du cinéaste."
" Dénoncer à travers un récit d’aventures la bassesse de certaines manœuvres électorales, clouer au pilori des politiciens fripouillards, t
" Dénoncer à travers un récit d’aventures la bassesse de certaines manœuvres électorales, clouer au pilori des politiciens fripouillards, tout en contant les péripéties d’une chasse à l'homme : tel est le but que s’est proposé Jean-Pierre Mocky dans son film au titre baudelairien l’Albatros. Il fut un temps où les Américains pratiquaient avec succès ce genre d’amalgame entre le pur «suspense » et la satire sociale, Mocky ne l'a pas oublié. Par le rythme haletant et la violence de sa mise enscène, par ses coups de théâtre, par ses échappées lyriques, par son style baroque et ses extravagances, L'Albatros fait plus d’une fois songer aux œuvres d’un Aldrich ou d’un Nicholas Ray. (...)
Le réalisateur incarne lui-même avec fougue le proscrit. Marion Game s’applique à rendre convaincante une foudroyante évolution psychologique et sentimentale. André Le Gall et Paul Müller sont ténébreux à souhait dans leurs rôles de politiciens."
" C’est le douzième film de J.-P. Mocky et c'est la première fois que le cinéma français aborde le sujet des mœurs électorales françaises. I
" C’est le douzième film de J.-P. Mocky et c'est la première fois que le cinéma français aborde le sujet des mœurs électorales françaises. Il a parfois montré des politiciens (Gabin dans Le Président), mais n’a jamais osé situer une action dans le cadre d’une élection. Heureusement, Mocky a déjà prouvé qu'il ne craignait pas les tabous. Il retrouve ici, pour dépeindre le milieu des politiciens, la verve satirique qui lui fit jadis réussir (avec des films comme Snobs) ce qu’un Autant-Lara avait seulement ébauché : un réalisme caricatural profondément destructeur."
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