Pierre Salvadori : " J'aime cette phrase : « Les films devraient refléter la possibilité d’être un humain sur terre »"
Le réalisateur explique son amour pour la comédie et l'envie, à travers elle, de faire des films aussi militants q1
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Glandeurs, baratineurs, mythos... un tandem (dépressif) de choc : Guillaume Depardieu et François Cluzet, apprentis de la vie mais forts en amitié.
Antoine est un écrivain raté et dépressif. Fred ne fait pas grand-chose de sa vie et semble s'en contenter. Tous deux partagent un appartement et vivent de petites combines foireuses. Et si l'amitié était plus fort que tous ? Avec Guillaume Depardieu (César du Meilleur Espoir Masculin) et François Cluzet, grandiose tandem, "vous prendrez bien un Pépito ?" Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"(...) Pierre Salvadori a repris comme interprète Guillaume Depardieu. Grand dadais blond qui fait profession d'oisivet&eacu
"(...) Pierre Salvadori a repris comme interprète Guillaume Depardieu. Grand dadais blond qui fait profession d'oisiveté, il est associé, cette fois, à François Cluzet, journaliste fauché rêvant d'être un auteur dramatique célèbre et atteint de déprime à la suite d'une déception amoureuse. (...) si leurs aventures font rire, elles n'en ont pas moins une vérité très contemporaine sur les paumés de la réussite professionnelle et sociale."
Jacques Siclier" François Cluzet (...) digne comme un navire qui coule, retrouve la drôlerie de ses débuts. A ses côté
" François Cluzet (...) digne comme un navire qui coule, retrouve la drôlerie de ses débuts. A ses côtés, Guillaume Depardieu joue un grand corniaud blond, sensible et braque. Il y a chez ce gars-là une finesse empruntée, une rudesse délicate, qui marche droit vers les très grands rôles d'écorchés. Mais sans jamais trop. Il a le lyrisme dans le regard et dans la carcasse. Point ne lui est besoin de hausser le ton. Le tandem qu'il compose avec Cluzet est beau à voir (...) Tous les potes de la terre y reconnaitront le leur (...) A la fin, on a envie de pleurer de joie. Faut pas se gêner!"
Jean-Jacques Bernard" Pas seulement la chronique d'une amitié, mais celle dune époque où, quand toutes les médiations fou
" Pas seulement la chronique d'une amitié, mais celle dune époque où, quand toutes les médiations foutent le camp, reste ce qui résiste, du lien, qu'il soit amical ou amoureux, Salvadori s'apparentant sur ce point à la veine libertaire d'un Robert Guédiguian..."
Laurent Roth" Mais le manque de sous nest pas tout ; dans Les Apprentis, il y a aussi le manque de désir, non moins métaphorique de
" Mais le manque de sous nest pas tout ; dans Les Apprentis, il y a aussi le manque de désir, non moins métaphorique de la dépression
collective des pays développés. On nen demandait pas tant, bien sûr, à Pierre Salvadori, dont on prise fort quil nous entretienne, tout simplement et de façon convaincante (François Cluzet et Guillaume Depardieu ny sont pas pour rien), de lamitié et des images de lamour, mais cest le lot des grands petits films de drainer avec eux les reflets du monde ; et ça aussi, cest appréciable."
" Après Cible émouvante, qui pouvait lui donner la réputation d'un Lautner new-look, Pierre Salvadori met dans
" Après Cible émouvante, qui pouvait lui donner la réputation d'un Lautner new-look, Pierre Salvadori met dans le mille avec ces Apprentis. Il doit sa réussite à un double pari : 1° faire rire à partir d'un matériau aussi débilitant que le quotidien (la rupture amoureuse, le chômage, la déprime) à la couleur des années 90, 2° réunir un intéressant duo comique (François Cluzet, dont on connaissait le talent mais pas toujours la drôlerie) et Guillaume Depardieu (qui explose après le pensum de Tous les matins du monde). Il y a du burlesque à la Laurel et Hardy dans leurs tribulations. Le tout était de trouver le ton mi-délirant mi-pince-sans-rire, qui leur convînt..."
Gérard Lenne"Ce film m'a fait rire aux larmes. Il appartient à la veine des films que j'appellerais "films de grands adolescen
"Ce film m'a fait rire aux larmes. Il appartient à la veine des films que j'appellerais "films de grands adolescents attardés", comme on dit "films d'amour" ou "films de guerre" et dont le chef d'oeuvre classique du genre est, pour moi, les Vittelloni de Fellini. Dans cette lignée, Les Apprentis réussit à faire vivre, dans un contexte parisien contemporain, deux personnages aussi drôles qu'attachants."
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L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
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