Alberto Da Silva : "... cette peur de l'invasion au Brésil"
VIDEO | 2016, 17'| Alberto Da Silva, spécialiste du cinéma brésilien et d'histoire contemporaine, revient su1
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Sur la côte brésilienne, un quartier prospère voit l’arrivée d’une société de sécurité privée qui rassure... et inquiète.
A Recife, sur la côte brésilienne, la vie d'un quartier prospère est perturbée par l’arrivée d’une société de sécurité privée qui rassure certains et inquiète les autres. Peu à peu, des rapports de force, passés et présents, se dessinent, parfois inscrits dans l’architecture même de la ville. Chronique de la violence, sociale et politique, une des grandes révélations cinéma de l'année 2015, Prix de la critique internationale-Fipresci au Festival de Rotterdam. Par le réalisateur d' Aquarius (Cannes 2016)
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" Enfin un film qui redonne un sens au terme “mise en scène”. Sur le papier, il appartient au faux genre du “film choral”, mais dans la réal
" Enfin un film qui redonne un sens au terme “mise en scène”. Sur le papier, il appartient au faux genre du “film choral”, mais dans la réalité c’est bien plus, car les différents personnages de cette geste sur un quartier résidentiel de Recife, au Brésil, sont tous reliés par la topographie, plus précisément par l’immeuble où ils vivent ou travaillent, qui est le cœur du récit. Dissection verticale des mœurs et des humeurs qui s’accompagne d’un regard à l’horizontale sur la rue où est sis cet immeuble, dont on ne s’éloigne guère.
Aussi doué pour les formules que maître de son dispositif prenant et dynamique, le cinéaste définit son œuvre comme “un soap-opera filmé par John Carpenter”. Formule excellente dans la mesure où le cinéaste narre effectivement les petits hiatus et dissensions au sein de la micro-communauté en y ajoutant un sentiment de danger qui rôde."
" Quelque chose se trame en fait, dont la teneur ne sera révélée qu'à la toute fin. Celle-ci renvoie à une réalité historique et sociale plu
" Quelque chose se trame en fait, dont la teneur ne sera révélée qu'à la toute fin. Celle-ci renvoie à une réalité historique et sociale plus large, à un passé brièvement évoqué au début du film, via un diaporama d'images en noir et blanc, montrant une plantation de canne à sucre, avec ses travailleurs noirs et ses contremaîtres. Kleber Mendonça Filho parvient ainsi à l'échelle d'un quartier, d'une architecture, à dessiner une variété de motifs particulièrement signifiants sur le Brésil d'aujourd'hui. Une société aux fondations encore archaïques, malgré sa modernité et son calme apparents. Une société qui camoufle en fait un sérieux risque d'explosion."
Jacques Morice" Il y a donc longtemps déjà que l’on se demandait, chaque fois que nous en parvenait l’écho, ce que pouvait valoir une telle unanimité. Et
" Il y a donc longtemps déjà que l’on se demandait, chaque fois que nous en parvenait l’écho, ce que pouvait valoir une telle unanimité. Et voilà le temps enfin venu de se joindre à l’admiration que suscitent largement ces Bruits de Recife, à la fois révélation d’un cinéaste cinéphile, dont le regard porté sur sa quotidienneté lointaine nous paraît porteur d’un trouble étrangement familier, et plus séduisant émissaire issu du cinéma de son pays depuis une éternité. De ce cinéma, justement, Mendonça Filho s’ingénie ici à contourner tous les sempiternels tropes touristiques (loqueteux, plagistes ou carnavalesques) pour ainsi semer les germes de sa fiction à l’écart des paysages luxuriants et des favelas.
(...)
" Dans les Bruits de Recife, la violence et ses éclats se tiennent toujours là, tapis hors champ, à la périphérie de l’action, mais à portée de fantasme. Film d’angoisse hyperréaliste parmi les plus obsédants vus récemment, c’est un thriller dont l’intrigue aurait cette suprême élégance de ne jamais advenir, et qu’il ne reviendrait alors qu’à nous de délirer intimement."
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