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Un expert d'art vieillissant et solitaire tombe amoureux d'une de ses clientes. Cette dernière, atteinte par un mal étrange, vit enfermée dans un manoir...
Un expert d'art, vieillissant et solitaire, adulé mais craint de tous, rencontre une jeune cliente atteinte d’un mal étrange. Bien qu'il ne lui parle qu’au téléphone, il tombe sous son charme… A la fois thriller et drame amoureux, une brillante réflexion sur l'art et la mystification par l'auteur de "Cinema Paradiso".
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"L'amour de l'art, l'art de l'amour : Giuseppe Tornatore (Cinéma Paradiso) de retour au cinéma après une longue absence, lie ces deux thème
"L'amour de l'art, l'art de l'amour : Giuseppe Tornatore (Cinéma Paradiso) de retour au cinéma après une longue absence, lie ces deux thèmes avec une élégance qu'on ne lui connaissait pas.
Dialogues érudits, mise en scène au classicisme voluptueux, décors à la beauté surannée : même les petits malins qui auront flairé le dénouement surprise seront sous le charme puissant de ce suspense à l'ancienne sur lequel planent — modestement ! — les ombres d'Alfred Hitchcock (quelque chose comme Vertigo au musée) ou du Limier de Joseph Mankiewicz...
Très bien secondé par le séduisant Jim Sturgess, Geoffrey Rush est plus convaincant que jamais en misanthrope guindé, découvrant, avec fièvre, que l'amour est le seul art qui résiste à toute expertise..."
"Giuseppe Tornatore, le réalisateur de Cinema Paradiso, revient aujourd'hui avec une superproduction internationale luxueuse, ce qui cadre
"Giuseppe Tornatore, le réalisateur de Cinema Paradiso, revient aujourd'hui avec une superproduction internationale luxueuse, ce qui cadre très bien, c'est le cas de le dire, avec son sujet: une énigme à ressorts multiples située dans le milieu du marché de l'art. (...) Tornatore sait nous faire mordre à l'hameçon de sa double intrigue, amoureuse et artistique. Il travaille les décors, les atmosphères, sème des personnages bizarres, comme Billy, le marchand d'art (Donald Sutherland), vieux comparse un peu faussaire de Virgil, ou la naine du café en face de la villa, surdouée du calcul mental.
Il orchestre astucieusement le suspense, jouant tantôt sur le romantisme de l'absence, l'attrait de l'inaccessible, tantôt sur la vie mécanique des automates, qui a fasciné les conteurs fantastiques du XIXe siècle."
"Habitué des grandes fresques typiquement italiennes, Giuseppe Tornatore s’essaie au thriller maniériste à l’américaine (...) Difficile de
"Habitué des grandes fresques typiquement italiennes, Giuseppe Tornatore s’essaie au thriller maniériste à l’américaine (...) Difficile de ne pas penser à Vertigo ou encore à Peter Ibbetson devant cette histoire qui oscille en permanence entre fantastique, envolées romantiques et machination (...) On se laisse happer (...) notamment grâce à l’élégance jamais feinte de Geoffrey Rush. Il compose avec précision et justesse un dandy vieillissant qui trouve dans le mystère de l’amour une sensation jusqu’alors ignorée."
" ... description d'un monde feutré (...), un lieu policé et fascinant où le désordre du monde semble rejeté dans les ténèbres extérieures.
" ... description d'un monde feutré (...), un lieu policé et fascinant où le désordre du monde semble rejeté dans les ténèbres extérieures. (...) le récit mystérieux poursuit son cours dans la description d'un retour à la normalité qui n'en cache que provisoirement le dérèglement des phobies secrètes et de l'autisme. "
Jean A. Gili" Ce qui est visible et ce qui ne l’est pas : voilà ce qui préoccupe Giuseppe Tornatore. Comme son protagoniste, il cherche à déchiffrer ce
" Ce qui est visible et ce qui ne l’est pas : voilà ce qui préoccupe Giuseppe Tornatore. Comme son protagoniste, il cherche à déchiffrer ce qui se trouve hors du cadre, tente de trouver la certitude figée d’un tableau dans le monde réel, qu’on ne peut pourtant pas si facilement encadrer. L’un comme l’autre devrait pourtant savoir que ce n’est pas si simple : dès le début du film, Oldman découvre un tableau, dissimulé sous des couches centenaires de moisissure – l’image dans le tableau a toujours quelque chose de dissimulé, un arrière-plan, un détail... Toujours de quoi donner corps aux obsessions autocentrées d’un passionné d’art.
Ainsi, la demeure de la mystérieuse jeune fille recèle également ses petits secrets : chambres dissimulées, greniers oubliés, rouages d’une mécanique mystérieuse et fascinante disséminés un peu partout. Lorsqu’ils parviennent à lever les premiers voiles entourant le secret de la demeure, le personnage comme le réalisateur commencent à douter de la sincérité des humains mêmes, via une narration sur le fil du rasoir : est-on dans un traditionnel roman à mystère, ou s’inspire-t-on de la fantasmagorie romantique de Villiers de l’Isle-Adam dans L’Ève future ? Tornatore louvoie, cherchant moins à brouiller les pistes pour embrumer son récit, qu’à s’interroger sur la capacité du cinéma à aborder toutes les facettes du réel.
La demeure grisâtre de la jeune fille est une véritable antre fantastique : grinçante, dévorée par les stigmates du temps, elle est filmée par Tornatore dans la tradition de Poe, et est le lieu de moments de tension feutrés, remarquablement orchestrés. Véritable être avec ses secrets et ses malveillances, la maison s’oppose à l’appartement du protagoniste, impersonnel, protégé – il y a un grand danger pour lui à s’attacher à un autre lieu de vie que celui qui le représente profondément, si solitaire soit-il. Poe encore, dans la présence de la machine : les mystérieux mécanismes qui vont obséder Oldman, certes, mais également la présence d’une machine sociale, humaine – une machination – dont les rouages sont, eux, bien plus finement cachés.
Plus proche de Laurent de Bartillat dans son thriller littéraire et pictural Ce que mes yeux ont vu que de Peter Greenaway, Giuseppe Tornatore n’est pas obsédé par la peinture et ses codes, comme le réalisateur de La Ronde de nuit. Son approche est plus volontiers celle d’un feuilletoniste, avec cependant un rythme et une esthétique singulièrement posés –(...) En procédant avec circonspection, Giuseppe Tornatore construit un récit qui semble considérer comme profondément vulgaires les effets de manche du récit à surprise. Plus intéressant, lui semble son protagoniste, interprété avec délice par Geoffrey Rush, et ses mécanismes intimes. Fable amère sur l’espoir et l’idéal, The Best Offer fait preuve d’une retenue et d’une maturité appréciables.
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