Serguei Bodrov : "Mon pays est célèbre pour le pétrole, les prostituées... et la Mafia"
Réalisateur russe du "Prisonnier du Caucase", Serguei Bodrov a tourné un film noir aux Etats-Unis, sur les hauteur1
Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Oleg, puissant mafieux, convoque sa famille pour leur offrir un vénéneux héritage : son empire. Entre film noir et tragédie familiale, un étonnant suspense.
Oleg, puissant mafieux, convoque sa famille - la vraie et celle des affaires- pour leur offrir un vénéneux héritage, son empire. Entre film noir et tragédie familiale, un étonnant suspense avec Jennifer Jason Leigh ("JF partagerait appartement", "eXistenZ").
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Quand on a vu La Liberté, c'est le paradis, on guette toujours avec intérêt un film de Serguei Bodrov. Ce voyage bouleversant d'un petit ga
"Quand on a vu La Liberté,
c'est le paradis, on guette toujours avec intérêt
un film de Serguei Bodrov. Ce voyage bouleversant d'un petit garçon
parcourant seul des milliers de kilomètres pour retrouver son
père, prisonnier dans un camp soviétique, ne se laisse
pas oublier. C'était voilà une dizaine d'années,
un des tout premiers films d'un jeune cinéaste russe qui avait
maille à partir avec la censure soviétique. Sergei
Bodrov a évolué en même temps que son pays . Il a
émigré aux Etats-Unis, tandis que la Russie nouvelle
découvrait le capitalisme sauvage de la mafia. Il était
assez logique que son chemin américain le mène à
un grand truand russe.
The Quickie, c'est une sorte de Parrain intimiste où le film noir hollywoodien
titube dans des vertiges slaves. Bodrov raconte le crépuscule
d'Oleg (Vladimir Mashkov), fastueux mafioso, dans la villa de Malibu
où il se prépare à passer les fêtes de fin
d'année au milieu de sa cour, famille et familiers ,
inextricable fouillis de sentiments et d'intérêts,
d'affection et de dépendance.
Oleg, qui se sent menacé,
a décidé de confier ses affaires à son frère
Alex. Entre le clinquant de la fête et le trouble des
passations de pouvoir, le danger se précise. Il a sans doute manqué à Serguei Bodrov un producteur exigeant qui
le presse et le contraigne jusqu'au grand film. Mais l'intensité
des personnages, l'étrangeté magnétique de
certaines scènes, cet air de férocité et de
désarroi, et la blondeur de Jennifer Jason Leigh comme un
dernier coup de soleil avant le brouillard final, rien de tout cela
n'est banal."
" The Quickie aborde le thème du "milieu" sur un mode mélancolique assez proche de L'Impasse de De Palma. L'originalité du film tient moins
" The Quickie aborde le thème du "milieu" sur un mode mélancolique assez proche de L'Impasse de De Palma. L'originalité du film tient moins dans la description d'un univers singulier (la mafia russe au temps du capitalisme sauvage) que dans sa façon de se situer dans un après fantomatique, où l'on se soucie moins d'évoquer l'engloutissement d'un monde que de mettre en échec toutes les valeurs qui le fondent. Lorsque Oleg, un jeune et généreux milliardaire, décide de raccrocher, il entame un long chemin de croix vers une fin acceptée dès le début comme point de non-retour."
Vincent Malausa"D'où vient le charme exercé par ce polar avare de cadavres ? De ses notes de fatalisme russe ? De son faste fitzgéraldien ? De son goût pou
"D'où vient le charme exercé par ce polar avare de cadavres ? De ses notes de fatalisme russe ? De son faste fitzgéraldien ? De son goût pour le jeu et l'excès en toute chose ? De tout cela réunit, qui donne un cocktail moins pétillant qu'amer, fortement alcoolisé. The Quickie (titre pas très heureux, qu'on peut traduire par "Un coup vite fait") est souvent au bord du cliché, mais ne s'y abîme jamais, préférant glisser à la surface pour fendiller légèrement la vanité de cet univers lisse et tragique. Ce serait comme une rencontre improbable de Brian De Palma et d'Anton Tchekhov. Une parenthèse méditative avant le carnage, ouverte aux sous-entendus et à l'inattendu. Pour preuve, cette arrivée à la moitié du film de Jennifer Jason Leigh, appelée à la rescousse pour tuer les cafards, mafia russe et tâches domestiques ne faisant guère bon ménage. D'où il s'ensuit une passade saugrenue et touchante entre la mystérieuse inconnue dans le besoin et le beau richissime n'ayant plus rien à perdre.
Le film s'absorbe dans la contemplation mélodieuse (la musique est ici fertile) d'une mort pressentie, sinon annoncée. Des baisers, des serments futiles, quelques canapés de caviar sur une mer de champagne et de vodka... Les lendemains de fête seront aussi blafards que le brouillard épais encerclant la maison..."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PROMO : 3 MOIS POUR 1€ AVEC LE CODE BEAUXJOURS24*
* puis 6,99€ par mois, annulable à tout moment
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE