Michael Winterbottom : "L'Inde est le pays le plus difficile dans lequel j'ai jamais tourné."
" J'ai eu l'idée de ce film, Trishna, raconte le réalisateur, il y a déjà huit ou neuf ans. Nous travaillion1
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Trishna, une jeune paysannne et Jay, un séduisant jeune homme fortuné vont vivre une passion amoureuse, contaminée par une lutte des classes omniprésente.
De nos jours au Rajasthan, Trishna, une jeune paysanne indienne travaille pour son père. Issue d'un milieu défavorisé, elle fait la rencontre de Jay, un séduisant jeune homme fortuné qui devient son amant... Après sa très belle adaptation de "Jude l'obscur" de Thomas Hardy, le plus éclectique des jeunes cinéastes britanniques revisite un autre grand livre du romancier et livre sa propre version de "Tess"... transposée en Inde.
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" Comme son modèle victorien, Trishna est séduite et déshonorée, mais Winterbottom a fondu en un seul personnage les deux figures masculines
" Comme son modèle victorien, Trishna est séduite et déshonorée, mais Winterbottom a fondu en un seul personnage les deux figures masculines entre lesquelles hésitait l'héroïne de Hardy. Si bien que Jay est tour à tour humain et hautain, moderne et rétrograde (...) Winterbottom, qui a déjà tourné en Asie du Sud, installe avec aisance ses personnages dans le paysage contradictoire d'une petite ville indienne, avec son palais transformé en hôtel, ses rues engorgées de trafic qui laissent soudain la place à une campagne aride. L'image de Marcel Zyskind, le chef opérateur habituel de Winterbottom, trouve - comme à son habitude - cette texture quasi-documentaire qui sape le scepticisme..."
Thomas Sotinel" Michael Winterbottom pose ses caméras en Inde pour une tragédie romantique autour d'une love story impossible (...) Il donne une couleur b
" Michael Winterbottom pose ses caméras en Inde pour une tragédie romantique autour d'une love story impossible (...) Il donne une couleur bollywoodienne à cette libre adaptation du Tess de Thomas Hardy sans verser dans le cliché. Et il réussit l'équilibre entre romanesque et politique (...) "
Thierry Chèze"... Le truchement de ces regards étrangers autorise Winterbottom à dresser de beaux tableaux de lieux et de paysages. L’attitude de Jay, m
"... Le truchement de ces regards étrangers autorise Winterbottom à dresser de beaux tableaux de lieux et de paysages. L’attitude de Jay, mêlant au cours de ces visites fierté, agacement et condescendance, place à distance le pittoresque de cartes postales au profit de l’affleurement d’un état d’esprit, urbain et tourné vers le monde. Trishna n’est pas dotée des mêmes moyens. Sa famille ne vit pas dans le dénuement mais se tient si près du bord qu’un coup du sort peut à tout moment l’y précipiter. Ils vont s’envoûter l’un l’autre dans le sortilège de l’amour sans que toutes les frontières du réel s’abolissent. Jay proposera d’abord à Trishna un emploi mieux payé dans l’un des palaces de son père. La jeune fille, privée de scolarité par absence d’école à proximité autant que par nécessité, empruntera cette voie d’émancipation. Et respirera les promesses du jeune homme comme le souffle même de l’existence.
Une véritable saga nous sera contée en un découpage rapide, conforme au fond, aux périodes narratives de Thomas Hardy.
Fasciné par la complexité de ses personnages et les vibrations des structures sociales qu’induisent leurs désirs et comportements, Michael Winterbottom avait déjà adapté un autre des romans de Hardy Jude l’obscur (Jude 1996). Ici tout va s’emballer au fil de péripéties qui semblent mues de leurs forces propres, confiant au mélodrame intime l’étoilement de résonances plus profondes d’une société en mouvement.
Jay, de dérobades en trahisons, jouira du pouvoir et de l’argent jusqu’à la cruauté. Trishna, elle, lui a donné sa vie, à hauteur du prix du sang."
" Comme Hardy avant lui, le réalisateur se garde bien de nous livrer les clefs de ce personnage dont les conflits ne font que poindre, comme
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