Marie-Claude Treilhou : "Comme une musique de chambre..."
Décryptage du film en sept points : un "making of" en compagnie de la réalisatrice.
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Un conte moral et féroce, en campagne, où un clan de vieilles copines qui approchent la cinquantaine avec encore beaucoup d'enfance en elles, se chamaillent.
Un petit conte moral, en campagne, où un clan de vieilles copines qui approchent la cinquantaine avec encore beaucoup d'enfance en elles, se chamaillent et redéfinissent leurs rapports à la vie suite à un banal cambriolage. Une comédie ivre de paroles avec dans les rôles principaux des débutant(e)s inhabituelles : des cinéastes (Claire Simon, Dominique Cabrera, Alain Guiraudie...) qui encadrent la réalisatrice elle-même, premier rôle et première cible de sa férocité. Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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" le charme de cette comédie consiste à hypertrophier l’infiniment petit, à lui donner des proportions considérables. (…) Le mystère boule d
" le charme de cette comédie consiste à hypertrophier l’infiniment petit, à lui donner des proportions considérables. (…) Le mystère boule de gomme d’un cambriolage à élucider, c’est aussi l’occasion de déballer des visions du monde désormais divergentes, comme des micro-continents à la dérive (…) C’est à la fois logique, réaliste et complètement aberrant, comme l’emphase des clichés échangés, la folie latente des ratiocinations.
De fil en aiguille, de Paris en terroir, on dirait du Rohmer agréablement dévoyé, où les personnages auraient fait le deuil des intrigues amoureuses et chercheraient encore par quoi les remplacer. »
« tourné en dv, le film repose entièrement sur la puissance dévastatrice de la parole, captée en longs plans fixes. On pense parfois à Marce
« tourné en dv, le film repose entièrement sur la puissance dévastatrice de la parole, captée en longs plans fixes. On pense parfois à Marcel Pagnol pour la mauvaise foi irréductible des personnages (…) Un petit cas de conscience montre comment la bonne conscience de gauche entraîne ses adeptes dans des situations inextricables qui finissent par confiner au cauchemar. Depuis La Maman et la putain, le film le plus définitif sur les enfants perdus de mai 68. »
G.E.elPoto au sujet de
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