Parce
qu’il voulait devenir acteur, il est parti tenter sa chance à
New York, survivant de ces petits boulots qui vous forgent un
caractère tout en vous apprenant à exercer votre regard
sur les humbles et les laissés pour compte. De retour en
France, il signe trois courts et moyens métrages (dont Seules, plusieurs fois primé) qui le font
remarquer de la profession… aussitôt suivis d’un
coup de maître : La Vie rêvée des anges, double parcours, spirituel et charnel, d’une ouvrière
et d’une routarde, qui reçoit un double prix d’interprétation
féminine au Festival de Cannes (pour Elodie Bouchez et Natacha Regnier) et trois
Césars dont celui du meilleur film ! Sans
mièvrerie, sans discours ni psychologie inutiles, parfois avec
dureté, Erick Zonca colle a ses personnages. Il épie
leurs gestes, filme leurs émotions, leurs sensations, faisant
parfois flamber quelques éclats de violence. On retrouve la
même attention, la même précision dans Le Petit
Voleur (1999), portrait d'un apprenti voyou qui révèle un comédien prometteur :
Nicolas Duvauchelle. Zonca disparaît ensuite pendant ...
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Parce
qu’il voulait devenir acteur, il est parti tenter sa chance à
New York, survivant de ces petits boulots qui vous forgent un
caractère tout en vous apprenant à exercer votre regard
sur les humbles et les laissés pour compte.
De retour en
France, il signe trois courts et moyens métrages (dont Seules, plusieurs fois primé) qui le font
remarquer de la profession… aussitôt suivis d’un
coup de maître : La Vie rêvée des anges, double parcours, spirituel et charnel, d’une ouvrière
et d’une routarde, qui reçoit un double prix d’interprétation
féminine au Festival de Cannes (pour Elodie Bouchez et Natacha Regnier) et trois
Césars dont celui du meilleur film ! Sans
mièvrerie, sans discours ni psychologie inutiles, parfois avec
dureté, Erick Zonca colle a ses personnages. Il épie
leurs gestes, filme leurs émotions, leurs sensations, faisant
parfois flamber quelques éclats de violence.
On retrouve la
même attention, la même précision dans Le Petit
Voleur (1999), portrait d'un apprenti voyou qui révèle un comédien prometteur :
Nicolas Duvauchelle.
Zonca disparaît ensuite pendant des années (il tourne des publicités, cosigne le scénario du premier long-métrage de Virginie Wagon, Le Secret) avant
de revenir en 2008, avec Julia, itinéraire d’une femme
alcoolique et borderline jouée par une formidable Tilda
Swinton.
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