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L'anecdote est peut-être légèrement fantaisiste mais elle a au moins le mérite de révéler ce que Terrence Malick et son cinéma ont d'unique : sur le tournage de La Ligne rouge, le troisième que le Texan dirige après avoir "disparu" des radars hollywoodiens pendant 20 ans, une scène d'explosion monumentale se prépare. Fébrile, toute l'équipe est aux aguets, pour ne pas louper ce qui représente une partie non négligeable du budget du film. Alors que la tension est à son comble, Malick, lui, est ailleurs, les yeux rivés à une fleur qu'il observe amoureusement. Voilà qui est "Terry" : un rêveur et un rebelle placide. Mutique et absent dans les médias, son cinéma parle pour lui. Il est même intarissable. Chant poétique et philosophique, il célèbre le tout de l'existence : nature, hommes et cosmos sont fondus dans un mouvement infini. Au fil des ans, et d'une filmographie qui va en s'accélérant, Malick a raffiné un style virtuose pour en capter la ronde, dans laquelle, au passage, sont entrés les castings plus éblouissants.
À l'occasion de la sortie en VOD de son dernier long-métrage, Une vie cachée, notre top 10 revient sur l'œuvre de Terrence Malick, l'une des plus singulières d'Hollywood.      
 

10. À la merveille (2012)

Composé d'une myriade d'instantanés du passé, le cinéma de Terrence Malick est un art qui se souvient. Avec Tree of Life et À la merveille, sorti deux ans plus tard, le Texan atteint le degré ultime d'un style si particulier. Scénario réduit au strict minimum, succession de plans très brefs et mouvement incessant, Malick colle au plus près de ce qu'un cerveau profondément nostalgique peut produire d'images, de sons et de sensations. Ce faisant, il développe un art éminemment poétique qui s'attache aux détails d'une vie et, avec un fétichisme certain, aux objets, mediums du souvenir, qui la remplissent.

En racontant l'histoire d'amour tumultueuse entre l'indécis Neil (Ben Affleck) et la passionnée Marina (Olga Kurylenko), Malick filme les mains qui serrent puis repoussent, les lèvres qui mordent ou embrassent, tandis que les objets bougent et se brisent, au gré des déménagements et des disputes.

Dans ce poème qu'est À la merveille, les plans finissent par tisser ensemble un lien entre l'intime et l'universel. La foi de Malick, de plus en plus prégnante au fil de son œuvre, embrasse tout l'univers, de la société à la nature et à l'espace, du quotidien à l'éternel, d'un baiser aux étoiles. Elle est plus affaire de questions, qui se font entendre, innombrables, que de réponses, en témoigne le personnage du prêtre (Javier Bardem), perclus de doutes quant à sa vocation. 

En atteignant les limites de son style, Malick comble autant qu'il déroute, voire irrite, selon l’attachement que chacun porte à son cinéma. Fraîchement accueilli par la critique, À la merveille peut en effet lasser par la répétition des motifs et le refus de donner une quelconque prise au scénario. Restent la puissance des images d'un filmeur hors-pair et l'expression d'une foi sincère.  

 

9. Knight of Cups (2015) 

Knight of Cups se distingue des autres œuvres du cinéaste : en effet, lui qui nous avait habitués jusque-là à une idéalisation du monde et de la nature nous embarque cette fois-ci dans un univers plus urbain et concret. Mais cet univers reste néanmoins bien étrange. L’atmosphère hypnotisante construite par Terrence Malick à des allures de gueule de bois constante dans laquelle le personnage principal semble flotter... Une ambiance irréelle, fantasmagorique et perturbante, un chemin de croix dans le milieu d’Hollywood, présenté comme une cour des miracles, tout autant qu'une cour des mensonges et des illusions. Malick y raconte la crise existentielle d'un homme, rongé par un mal intérieur qu’il n’arrive pas à extérioriser. Un homme en perte d’identité tombé dans l’ivresse... Celle de l’amour, de l’alcool et de l’argent. Rick, personnage très complexe, a comme seule ambition de trouver “sa perle,” ce qui explique son enchaînement de conquête amoureuse. Il reporte son désir, de femme en femme, sans investir de sentiment, comme autant d’objet à posséder ou à collectionner. 

Découpé en chapitres à la façon d’un roman, Knight of Cups divise l’histoire de la vie du héros en 8 parties. Rick fait un voyage introspectif dans sa vie passée, et plonge au plus profond de son âme à la façon du personnage phare de Chris Marker dans La Jetée. Terrence Malick pousse son style à son paroxysme, en proposant dans cette œuvre une abstraction filmique proche d'un point de non-retour dans laquelle la narration est brisée et le montage totalement morcelé. Chaque plan se suffit à lui-même et le montage ne fait pas sens cohérent. Nous découvrons plutôt des fragments, des bouts de vie, formant ensemble une définition imagée de la nostalgie du héros. Terrence Malick joue un jeu de répétitions et de variations où la narration n’a plus son sens linéaire, préférant agir par touches "sensitives" comme dans un peintre impressionniste.

 

8. Song to Song (2017) 

Un an seulement après son documentaire Voyage of time, Terrence Malick retourne à la fiction avec Song to Song. Situé dans le milieu rock d’Austin, Texas, Malick y retrace les chassés-croisés amoureux de quatre personnages. Deux hommes, un producteur de musique assoiffé de pouvoir (Michael Fassbender) et un chanteur de rock (Ryan Gosling) et deux femmes, une jeune star montante de la scène musicale (Rooney Mara) et une jeune institutrice devenue serveuse (Natalie Portman) pour un parfait carré amoureux. Nous passons de couples en couples, et de personnages en personnages comme de chansons en chansons. Le cinéaste filme les infinies possibilités d’amour, de passion, d'amitié ou de  trahisons entre ses personnages. Dans la lignée de ses dernières œuvres, Terrence Malick conte une fois de plus les errances poétiques et mentales de ses héros. Les voix-off se mêlent à la bande son originale et font de l’œuvre une réelle composition musicale autant que visuelle d’instants présents, et de fragments de vie. Song to Song est la preuve par l'image  que le cinéaste cherche toujours à se remettre en question, en multipliant les innovations filmiques : on pourrait qualifier son film de fiction expérimentale dans laquelle se mêle une vision documentaire. Malick filme en caméra portée les séquences  backstage des concerts ou l'on croise de grandes stars du rock comme Patti Smith ou Iggy Pop, dans leur propre rôle. C’est dans ce style plus brut et direct que Terrence Malick rend hommage à la ville d’Austin où il a passé son enfance. Un témoignage affectueux de l’âme de cette ville, qui vibre en musique. 

Avec Song to Song, le cinéaste compte une nouvelle fois sur la singularité rythmique d’une voix intérieure céleste. Il clôt ainsi la trilogie post Tree of life, qui compte Knight of Cups et À la merveille, sur le thème de la quête amoureuse qui conduit à la révélation de soi...

 

7. Voyage of Time : au fil de la vie (2016)

De l'infiniment grand au microscopique, et inversement, tel est le mouvement constant imprimé par Malick dans ses œuvres. Avec Voyage of Time, le cinéaste amplifie les grandioses premières minutes de The Tree of Life, qui évoquaient les origines de l'univers et de la vie sur Terre, pour livrer deux versions d'un même film, l'une d'une heure et demi, scandée par Cate Blanchett, et l'autre de quarante minutes, au format IMAX, racontée par Brad Pitt.

L’œuvre n'est pas un documentaire de luxe commandé National Geographic, ni même un documentaire tout court, d'ailleurs, mais plutôt un nouveau poème. En ne faisant pas buter sa cosmologie sur un destin particulier, Malick donne cette fois libre cours à sa fascination pour le mouvement de l'existence en le célébrant, sans chercher à l'expliquer. Déjà rétif au scénario, il s'en éloigne définitivement pour mettre en scène le premier d'entre eux : les origines de la Terre et de la vie qu'elle a accueillie. Plus que dans ses autres films, l'Homme n'est ainsi qu'entraperçu, dans son passé, son présent (d'ailleurs très sombre) et même son futur, reprenant sa modeste place dans l'univers, où la beauté est partout, dans la naissance des étoiles, le frémissement animal ou la colère des éléments. Malick ne cesse de la fêter, dans un geste d'une fluidité hypnotique.

 

6. Une vie cachée (2019)

De retour en compétition à Cannes, 10 ans après The Tree of Life, Terrence Malick évoque, avec Une vie cachée, l'existence de Franz Jägerstätter, paysan autrichien exécuté en 1943 pour avoir refusé de prêter allégeance à Hitler au moment de son incorporation dans l'armée du IIIe Reich.

“Terry” investit le petit village montagneux de Jägerstätter et le filme avec maestria, en lumière presque exclusivement naturelle, comme un paradis en passe d'être perdu, alors que le bruit des bottes, qui résonne dans l'Europe entière, se rapproche dangereusement. Chez Malick, l'innocence est toujours menacée par la folie meurtrière des hommes, ceux-ci s’évertuant à saccager la terre sur laquelle ils ont été jetés, par la guerre ou les désastres écologiques. Dans le cas de Jägerstätter, cette innocence est une force, opposée à une autre force, qui requiert une droiture morale impressionnante. Le refus du fermier, dérisoire et résolu, le conduit à tout sacrifier, au prix de sa conscience.

Jägerstätter rejoint ainsi la cohorte des rebelles malickiens, mis au banc d'une communauté, protectrice et  souvent étouffante, pour avoir défié l'ordre établi. Fidèle à son habitude, Malick parvient à donner une ampleur universelle à cette histoire particulière, le martyr de Jägerstätter faisant écho à celui de tous les autres hommes qui n'ont eu que le mot « non » pour lutter.

 

5. Le Nouveau monde (2005)

Dans son quatrième long métrage Le Nouveau monde, en 2005, Terrence Malick  remonte le cours du temps. Le prologue l’annonce, nous sommes en 1607 et les bateaux Anglais accostent à l’Est de l'Amérique, terre encore vierge de la civilisation occidentale mais déjà habitée par le chef amérindien Powhatan,  son peuple et sa fille Pocahontas. Malick se soucie de réaliser une reconstitution minutieuse de la réalité historique de ce débarquement mais aussi de la vie légendaire de Pocahontas. Le Nouveau monde ne participe pas du grandiose entourant la découverte de l’Amérique, aperçu dans d’autres films sur le même thème, et évoque plutôt l'expansion d’une civilisation qui engendre la destruction d’une autre. 

Chez Malick, la terre est un enjeu pour tous, elle est le territoire de toutes les convoitises et un immense terrain d’aventure. Comme le constatent les anglais, ce nouveau monde à des allures de paradis : la nature y est luxuriante, les eaux sont transparentes et le soleil fait scintiller les herbes, les rochers... Si la nature est une fois de plus magnifiquement filmée par Terrence Malick, le cinéaste nous convie au-delà à imaginer le « nouveau monde » comme un état d’esprit philosophique et non simplement comme une terre à conquérir ou à contempler.

L'intrigue est resserrée autour d'un couple d’amants "mixtes" pour décrire symboliquement la  rencontre réelle des deux mondes : c’est ensemble et dans leur passion qu’ils découvrent ce qu’est ce nouveau monde. 

 

4. Les Moissons du ciel (1978)

L'heure bleue est cet instant magique qui clôt le jour, quand la nuit jette ses voiles pour s'installer. C'est dans cette lumière sublime, la dernière avant l'obscurité, que baigne une bonne partie des Moissons du ciel. Avec son deuxième film, Malick affirme la force de ses images, qui racontent à elles seules l'itinéraire de trois ouvriers agricoles, un homme accompagné de sa sœur et de sa petite amie, au début du XXe siècle. Un envoûtement redoublé par la musique de Camille Saint-Saëns (« Aquarium », extrait du Carnaval des animaux, deviendra la définition même du cinéma à Cannes, par son utilisation lors de la montée des marches) et d'Ennio Morricone.

Le profil des hommes et des femmes courbés dans les champs racontent le labeur et l'exploitation, les sauterelles voraces, le destin et la punition divine, les champs en flammes, les passions qui dévorent le cœur des hommes. Autant d'apparitions qui sont devenues iconiques, dans la carrière de Terrence Malick et dans l'histoire du cinéma.

Chasseur de lumière, Malick l'est également d'acteurs. Outre les révélations Richard Gere et Brooke Adams, dans leur premier rôle d'envergure, Les Moissons du ciel découvre Linda Manz, garçonne à l’œil blessé, indomptable par les studios hollywoodiens, qui ira rouler des épaules chez Dennis Hopper (dans le magnifique Out of the Blue) et chez Harmony Korine (Gummo).

L'image de la lumière déclinant pour céder la place à l'obscurité se reflète non seulement dans les Moissons du ciel mais également, de manière troublante, dans le destin de leurs créateurs :  le directeur de la photographie Néstor Almendros était en train de perdre la vue, cruelle ironie, au moment d'inventer cette lumière magique. Terrence Malick, quant à lui, mettra 20 ans à retrouver le chemin des salles, avec La Ligne rouge en 1998. Un écran noir et un silence radio de deux décennies qui alimenteront la légende du réalisateur Texan.

 

3. La Balade sauvage (1973)

Quand le regard fou de Kit (Martin Sheen) croise les billes pâles et hallucinées de Holly (Sissy Spacek), l'évidence naît, le temps se suspend. La rencontre entre l'éboueur de 25 ans et la jeune lycéenne de 15 ans signe la fin de leur innocence et le début d'une cavale meurtrière. Pour son premier film, Terrence Malick s'inspire de la véritable histoire, tout aussi sanglante, de Charles Starkweather et de sa petite amie Caril Ann Fugate, qui laissèrent les cadavres de 11 personnes dans leur sillage, à la fin des années 1950.

Tout comme Starkweather, le personnage de Kit est fasciné par James Dean auquel il s'évertue à ressembler en posant dans son t-shirt blanc, cigarette permanente aux lèvres. Fascinée, Holly l'est aussi, par le seul être dans cette bourgade étriquée qui daigne s'intéresser à elle. Leur idylle est une violente fulgurance, la promesse d'échapper à l'ennui pour ne pas ressembler à ses parents.

Dans l'intérieur grandiose des États-Unis, Malick saisit la démesure de la jeunesse, son outrance et sa candeur. Les deux amants s'aiment comme ils tuent, par nécessité, se promettant l'éternité tout en scellant leur sort à mesure que les cadavres s'amoncellent. Malick filme une rébellion, qui défie le regard sévère des aînés et dépasse les bornes. Se faisant grinçant, Malick capte aussi l'envie dans le regard des jeunes policiers et soldats qui zyeutent Kit comme une idole, l'un des leurs après tout, le seul à être sorti du rang, comme ils en ont secrètement rêvé.

Le style de Malick, qu'il va radicaliser au fil de ses œuvres, affleure déjà dans La Balade sauvage : une fascination pour la nature, les paysages et les hommes, un attachement profond au passé pris comme une juxtaposition de moments dont se souvient la voix-off (celle de Holly ici) et que déroule la caméra. 40 ans après, le regard de Kit et Holly nous hante encore.

 

2. La Ligne rouge (1998) 

Inspiré du roman homonyme de James Jones, La Ligne rouge raconte la fameuse bataille de l’armée américaine face à l’armée japonaise sur l’île de Guadalcanal en 1942. Film de guerre complètement atypique par son côté contemplatif, il se distingue largement d’autres films de guerre plus classiques comme Apocalypse Now, Voyage au bout de l’enfer ou encore Il faut sauver le soldat Ryan, sorti la même année. Malgré le casting 5 étoiles, le cinéaste ne choisit pas de héros et alterne plutôt les points de vue narratifs par des enchaînements de voix-off des divers personnages, tous mis sur le même plan. Ce procédé littéraire nous fait parvenir de front l’âme des soldats, qui s’interrogent sans cesse sur leur propre condition d’Homme.  

L'île de Guadalcanal est montrée comme un lieu idéal, un merveilleux Jardin d’Eden où les peuples vivent en harmonie avec tout ce qui les entoure. Terrence Malick propose sa version du paradis avec une parfaite composition plastique des plans et offre une vision de la nature où les arbres, la lumière et les animaux ne font qu’un. Paradoxalement, c’est cette même nature qui devient lieu de guerre et la beauté originelle n’écarte pas l’horreur. Les hautes herbes permettent de mieux surprendre l’ennemi, la brume épaisse le rend invisible et le soleil lui, déshydrate à mort les soldats... Malick ne cherche pas simplement à montrer un milieu passif où sont projeté les pires peurs des soldats mais un monde en division. La Ligne rouge n’est donc pas simplement un film de guerre sur une confrontation en terre hostile : Terrence Malick cherche à interroger la limite entre l’homme et le monde qui l’entoure en rappelant que les hommes appartiennent à la création et au paysage. Le cinéaste s’attache à filmer le malheur, par le biais de la guerre, comme le signe que l’homme a rompu l’unité du monde. L'île de Guadalcanal, ce paradis perdu est l’image même du monde où les hommes morts redeviennent terre.

 

1. The Tree of Life (2011)

Plus que nul autre, le cinquième film de Terrence Malick scinde le cinéma et sa consommation/réception en deux clans distincts. En tant que produit il sera rejeté pour indigestion immédiate, car Malick fait acte d’un refus total de cinéma classique, d’un scénario d’école. Son Tree of Life s’apparente à un long poème filmé, à l’envergure insaisissable. Décrypter le voyage sensoriel équivaudrait presque à galvauder l’ensemble, tant le ressenti impose son diktat à la Raison, que bien vite on oubliera pour se laisser bercer au rythme de plans « divins ». De l’infiniment petit au planétaire, le catalogue d’images et de sons enregistrés semble s’agencer pour répondre à une problématique plus puissante encore et interroger les quasi-limites du septième art : comment représenter le Sublime, la grâce ? C’est bien là le pari fou du cinéaste. L’Arbre de vie est aussi celui de notre planète, de toutes les planètes, ses racines n’appartiennent non pas au cinéma et à la transfiguration qu’il pourrait faire du divin, mais bien à l’émotion que le tourbillon enivré procure.

Dans The Tree of Life se joue un drame insensé, porté par les puissantes épaules de Brad Pitt, qui ajoute à sa carrière impressionnante l’interprétation sans faille d’une figure paternelle autoritaire, maladive. L’enfance « dorée » de ses trois enfants est piégée entre la douceur solaire de leur maman et le joug tyrannique d’un père qui les aime malgré l’éducation à la dure qu’il leur impose. Et tout le talent de Terrence Malick pour capter les gestes, magnifier les corps éclate. On retrouve par de simples touches, des sensations de notre enfance, de l’amour maternel, fraternel et de l’histoire plus grande qui se déroule sous nos yeux.

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