L'artiste majorquin Miguel Barceló montre à Agnès Varda les outils qu'il élabore lui-même pour peindre des gorilles, des animaux marins ou des tomates écarlates. La cinéaste se rend aussi à Bruxelles, à l'inauguration du musée Magritte. Pour l'occasion, Harari a conçu une vidéo qui permet de faire défiler sur les murs de la ville les pipes, chapeaux et autres parapluies immortalisés par le peintre. La réalisatrice rend visite à un ami fidèle et charmeur, le créateur multiforme Hans Ulrich Obrist, qui l'avait incitée à se déguiser en artiste contemporaine grâce à un costume de patate en 2003, lors de la Biennale de Venise. La rencontre avec Christina, une journaliste, est l'occasion d'inverser les rôles : Agnès assaille de questions cette jeune femme qui a réalisé un film sur l'importance des cheveux, la perte graduelle des siens et ses conséquences.
" En réalisant, avec « sa petite caméra », cette série documentaire subjective, fantaisiste, érudite et émouvante, Agnès Varda offre un très beau cadeau (...)
Les plus sensibles auront peut-être envie de poursuivre ce périple en revoyant son précédent (et magnifique) documentaire Les Plages d'Agnès (2008). Car ce tour du monde en cinq épisodes de quarante-cinq minutes, à la découverte des lieux et des artistes chers à la réalisatrice, se vit aussi intensément et furtivement qu'un songe qu'on aimerait prolonger.
« Mes choix ont été guidés par n'importe quoi... Je suis comme un oiseau », dit la réalisatrice des Glaneurs et la Glaneuse (2000), avant de poursuivre : « Ce sont vraiment des chroniques de voyages, légères. On filme à peu près, comme on pense à peu près. Il n'y a pas d'intention autre que celle de montrer ma curiosité, ce qui me touche. »
Pendant deux ans, au fil d'une dizaine de voyages et accompagnée de sa chef opératrice Julia Fabry, elle s'est « presque obligée à filmer tout le temps ». Puis elle a monté, associé les différentes séquences, les différents moments selon le principe d'un « marabout-bout de ficelle poétique ». « Si on aime l'art, c'est parce qu'on peut l'intégrer dans la vie qu'on mène. Et si on aime la vie, c'est grâce à l'art qu'on aime et qui nous accompagne », dit Agnès Varda, comme ses films."
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