De sa terrasse à Sète, Pierre Soulages explique à Agnès Varda qu'il s'est acheté un horizon, auquel il préfère néanmoins tourner le dos quand il crée...
À Sète, Agnès Varda retrouve un artiste qu'elle connaît depuis longtemps, Pierre Soulages. De sa terrasse qui surplombe la mer, le peintre du noir lui explique qu'il s'est acheté un horizon, auquel il préfère néanmoins tourner le dos quand il crée. La cinéaste rend également visite à Ange et Daniel Calli, deux frères qu'elle a rencontrés alors qu'elle avait besoin de filets de pêche pour une de ses installations, la Cabane sur la plage. À la Biennale de Lyon, la réalisatrice s'entretient avec ses voisins chinois, dont elle tente de percer les visées artistiques. Après avoir assisté à leur performance et partagé leur soupe, elle leur montre sa Cabane de cinéma tout en pellicules. Profitant de cette escale lyonnaise, Agnès Varda s'arrête saluer le fibulanomiste Michel Jeannès, qui réalise un étonnant travail poétique et social autour du bouton.
" En réalisant, avec « sa petite caméra », cette série documentaire subjective, fantaisiste, érudite et émouvante, Agnès Varda offre un très beau cadeau (...)
Les plus sensibles auront peut-être envie de poursuivre ce périple en revoyant son précédent (et magnifique) documentaire Les Plages d'Agnès (2008). Car ce tour du monde en cinq épisodes de quarante-cinq minutes, à la découverte des lieux et des artistes chers à la réalisatrice, se vit aussi intensément et furtivement qu'un songe qu'on aimerait prolonger.
« Mes choix ont été guidés par n'importe quoi... Je suis comme un oiseau », dit la réalisatrice des Glaneurs et la Glaneuse (2000), avant de poursuivre : « Ce sont vraiment des chroniques de voyages, légères. On filme à peu près, comme on pense à peu près. Il n'y a pas d'intention autre que celle de montrer ma curiosité, ce qui me touche. »
Pendant deux ans, au fil d'une dizaine de voyages et accompagnée de sa chef opératrice Julia Fabry, elle s'est « presque obligée à filmer tout le temps ». Puis elle a monté, associé les différentes séquences, les différents moments selon le principe d'un « marabout-bout de ficelle poétique ». « Si on aime l'art, c'est parce qu'on peut l'intégrer dans la vie qu'on mène. Et si on aime la vie, c'est grâce à l'art qu'on aime et qui nous accompagne », dit Agnès Varda, comme ses films."
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