La guerre a séparé Demester, engagé comme soldat, et son amie. Durablement. Exacerbant leurs sentiments, elle les menera aux extrémités de leur condition.
De nos jours, dans les Flandres, Demester et de jeunes gars du pays partent comme soldats dans un conflit lointain. Amoureux de la jeune Barbe, Demester supportait ses mœurs étranges et ses amants. Attendant les soldats, Barbe dépérit. Face à ce conflit, Demester se transforme. La guerre exacerbe les sentiments et les liens de ces deux êtres, les menant aux extrémités de leur condition.
"[...] Sommes-nous des bêtes ? Sommes-nous des hommes ? Le cinéaste de L'humanité, qui a besoin de la terre pour filmer les humains, nous force à nous poser la question. Pour redonner du sens aux horreurs de la guerre banalisées par la télé. Les visages sont expressions, la caméra est sonde, et les acteurs non-professionnels, des blocs d'humanité. Pour revenir au mouvement naturel de nos vies."
Fabienne Bradfer
Positif
"Plus que jamais, on croit sans réserve aux blocs d'humanité que ce philosophe mystique nous rend à l'écran."
"Dans Flandres, tout ce qui est ressenti est secret. Il y a une pudeur naturelle chez les personnages de Dumont, et dans son regard à lui. Le défi du film, c'est de confronter ce regard à ce qui rend la pudeur impossible : la représentation de la guerre. Demester part sous les drapeaux, Blondel aussi : les voilà dans le Golfe, en Irak ou ailleurs, dans un Moyen-Orient où l'on se massacre. Face à l'ennemi, les deux rivaux restent des ennemis intimes. Viol d'une femme, enfants soldats devenus des snipers sans pitié et qui seront tués sans pitié, Dumont va droit où ça fait le plus mal. Et, pour se risquer là, sa mise en scène ne commet aucun faux pas."
Frédéric Strauss
Le Journal du dimanche
"Du cinéma expressionniste, inconfortable, content de lui aussi par moments, mais objet ponctuel de beauté, voire de fascination."
"Tenaillé par la question du mal autant que par son recours en grâce, fasciné par la faculté d'avilissement et d'élévation qu'abrite l'être humain, méprisant la logique psychosociologique des causes et des effets, Dumont ne filme rien d'autre que le mystère ambigu de la présence. Ce que cette essentialisation lui fait perdre en finesse d'analyse, il le regagne en puissance de perception, en sensibilité picturale, en vibration tactile. Flandres,à cet égard, ne nous apprend rien de plus que les films précédents, si ce n'est que le cinéaste va de plus en plus à l'os."
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