Olivier Coussemacq : " Un récit né dans la colère, la rage... "
Pour son premier long-métrage, L'Enfance du mal, le réalisateur propulse une mystérieuse adolescente fugueuse, l...
Céline, 15 ans, a fui ses tuteurs et a élu domicile dans la dépendance d’une maison bourgeoise. Découverte un soir, elle parvient à se faire accepter...
Céline, quinze ans, a fui de chez ses tuteurs. Elle a élu domicile dans la dépendance d’une maison bourgeoise, à l’insu de ses propriétaires, le juge Van Eyck et sa femme. Découverte un soir, elle parvient à se faire accepter, et jour après jour, s’évertue à séduire ses nouveaux hôtes. Bientôt ceux ci ont un doute : et si elle n'était pas chez eux par hasard ?
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" Pour son premier essai, Olivier Coussemacq signe une oeuvre délicate, intense qui plonge profond dans les contradictions de ses protagonis
" Pour son premier essai, Olivier Coussemacq signe une oeuvre délicate, intense qui plonge profond dans les contradictions de ses protagonistes. Pourquoi une telle insistance de la part de Camille ? Pourquoi les Van Eyck sont-ils séduits par la jeune fille ? Le scénario, fertile en rebondissements, sert au mieux les ambivalences des personnages. Surtout, le cinéaste dirige avec une impressionnante maîtrise ses comédiens. La jeune Anaïs Demoustier (vue, entre autres, dans La Belle Personne de Christophe Honoré) confirme ses heureuses prédispositions. Quant à Ludmila Mikaël et Pascal Greggory, ils donnent le meilleur d'eux-mêmes à ce film fiévreux, une des plus belles surprises du moment du côté du cinéma français. "
Olivier de BruynEntre drame social et film noir L'Enfance du mal, premier film d'Olivier Coussemacq, joue une partition originale, servie par un trio d'inte
"Un peu trop évident, le plan, mais on l'accepte. Un peu trop crédules, les bourgeois, mais, grâce au talent des interprètes, Pascal Greggo
"Un peu trop évident, le plan, mais on l'accepte. Un peu trop crédules, les bourgeois, mais, grâce au talent des interprètes, Pascal Greggory et Ludmila Mikaël, on l'oublie. Pour son premier film, Olivier Coussemacq a misé sur la tradition du cinéma de genre : peinture feutrée d'une petite ville de province et caractères typés du roman psychologique à la française - genre Georges Simenon. C'est, d'ailleurs, En cas de malheur que rappellent ce juge strict à la sexualité aussi terne que ses pyjamas, sa femme, abonnée aux bonnes oeuvres, et cette adolescente aussi vengeresse que paumée (Anaïs Demoustier, très juste).
Dès la première scène - Céline observant en cachette ses futures victimes -, on est frappé par le soin qu'apporte le réalisateur au cadrage, au décor, à la lumière. Tout le reste est de la même eau : impeccable. Manque simplement le petit brin de folie."
" Peu de premiers films nourrissent autant d'intensité. L'auteur mène son affaire en virtuose, mariant tension et délicatesse."
"... l'histoire résolument bien menée de la genèse d'une manipulation. C'est aussi celle d'un processus de changement de statut ; celui par
"... l'histoire résolument bien menée de la genèse d'une manipulation. C'est aussi celle d'un processus de changement de statut ; celui par lequel la victime se transforme en prédatrice. La jeune Anaïs Demoustier porte avec force et panache ce personnage Janus, tenu à la fois par sa détresse et son machiavélisme, et dont le code de valeur, totalement immature et dévastateur, n'est au service que d'une obsession (..) Ludmila Mikaël et Pascal Greggory, quant à eux, incarnent avec ce qu'il faut de raideur ce couple éteint. Elle, pétrifiée de solitude et de frustration, lui, corseté de convictions juridiques et de postures supposées morales.
L'arrivée de Céline, de sa sauvagerie, de son immoralité, va les libérer en faisant imploser leur couple momifié et en révélant sa lâcheté à lui, son épuisement à elle. Elle qui va ainsi trouver un engagement à sa mesure dans le désir brûlant de vivre pour une cause de chair et de sang et non plus pour les automates, morbides et obéissants, qu'elle passe ses journées à restaurer.
Lui, trouve finalement une densité dans la pulsion sexuelle, dans le désir, puis enfin dans l'amour vrai qu'il porte à cette adolescente gracieuse, monstrueuse et courageuse. Sa tragédie sera dès lors, non pas tant d'avoir franchi les limites du possible (limites que, en tant qu'homme de loi, il connaît), mais bien de souffrir en conscience de ne pouvoir y goûter encore..."
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