Saga revient dans son village et n'accepte pas que son père ait épousé la fille qu'il aime. Il devrait suivre la loi du clan mais il se rebelle...
"Ya tilaï" c'est la loi, celle du clan qui doit être la règle de conduite de chacun et l'emporte sur toutes les autres solidarités. Dans cette histoire d'honneur, c'est la transgression de la coutume au nom de la liberté et du bonheur individuel qui est en cause. Saga revient au village après deux ans d'absence. Découvrant les derniers événements, il n'accepte pas le remariage de son père avec sa fiancée Nogma qu'il aime toujours. Grand Prix au Festival de Cannes 1990.
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" Tilai n’est pas un "film africain", mais juste un grand film (prix spécial du jury au festival de Cannes 1990), aux cadrages maîtrisés, au
" Tilai n’est pas un "film africain", mais juste un grand film (prix spécial du jury au festival de Cannes 1990), aux cadrages maîtrisés, aux décors dépaysants, à l’émotion de plus en plus transperçante au fur et et à mesure que se déroule l’impossible histoire d’amour entre Saga et Nogma. Il se trouve simplement, qu’accessoirement, c’est un film réalisé en Afrique, dans un village burkinabé, aux confins du désert.
Idrissa Ouedraogo réalisait là son troisième long métrage. L’un de ses meilleurs. Un film africain avec un arrière-goût de cinéma japonais classique. Une façon d’aller à l’essentiel avec peu de mots et peu de mouvements. Suggérer la poésie dans la banalité du quotidien et insuffler de la vitesse à un plan avec une silhouette ou un arbre sec qui se découpe dans le désert – en laissant tout simplement galoper notre regard. Et la simplicité d’une histoire éternelle, entre le conte et le fait divers. Il est question d’honneur. De mariage forcé et d’amour libre. De pouvoir masculin et de débrouillardise féminine.
L’Afrique de Tilai finit par imposer une beauté intemporelle; c’est la simple aventure de quelques cœurs humains à l’autre bout de notre monde."
" Idrissa Ouedraogo ne cherche pas à imiter le cinéma occidental. C'est du fond de la culture africaine qu'il tire ses sujets, son style. T
" Idrissa Ouedraogo ne cherche pas à imiter le cinéma occidental. C'est du fond de la culture africaine qu'il tire ses sujets, son style. Tilaï met en cause le pouvoir patriarcal et un code de l'honneur du Burkina inadapté à la vie moderne (...)
Idrissa Ouedraogo a refusé tout ce qui pourrait apparaître, à nos yeux européens, comme simple folklore. La nature est sauvage, la terre est dure, exigeante. Les êtres pourraient être en harmonie avec ce décor s'ils ne souffraient pas de contraintes ancestrales. Aux femmes, tout est interdit. Alors, il faut transgresser la loi pour que l'idée de la réussite individuelle du couple, du bonheur, puisse enfin se faire jour. Un film épuré, superbe."
"... film d'une beauté intense dont le cinéaste a un peu perdu le secret depuis : dignité et hiératisme des personnages, sobriété du récit,
"... film d'une beauté intense dont le cinéaste a un peu perdu le secret depuis : dignité et hiératisme des personnages, sobriété du récit, pureté des cadrages. En revisitant la tragédie grecque et un peu le western, Idrissa Ouedraogo a su revivifier le cinéma du continent noir. On a rarement vu un film africain d'une telle limpidité, exprimant de façon aussi saisissante la quintessence des rapports humains depuis la nuit des temps."
Vincent Ostria" Ce qui fait d’Ouedraogo autre chose qu’« un cinéaste africain de talent », c’est la façon dont il rompt, dans Tilaï, avec un type de récit
" Ce qui fait d’Ouedraogo autre chose qu’« un cinéaste africain de talent », c’est la façon dont il rompt, dans Tilaï, avec un type de récit mythique que l’on avait pu croire spécifiquement africain. Il perturbe, sans se départir, ni lui ni ses acteurs, d’un certain « naturel », l’idée que l’on pouvait se faire du cinéma africain: il traite cette tragédie grecque ou antique à la façon d’un western ou d’un polar de série B, au moins dans le rythme, le dialogue, le dépouillement de la mise en scène."
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