Quels sont les meilleurs films européeens de 2015 ?
3000 membres de la European Film Academy (EFA) vont élire les meilleurs films européens de l'année 2015. Remise de1
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Voyage surréaliste où la tragédie de la vie, la frustration, la guerre, les rapports de force entre humains, même amoureux, provoquent la fascination et le rire
Un voyage surréaliste où deux vendeurs de farces et attrapes déambulent, cherchant à amener (et vendre) de la joie dans un monde gris et morose. Lion d'or au Festival de Venise 2014, une vision humaniste sur la tragédie de la vie, la frustration, la guerre, les rapports de force entre humains, même amoureux, qui provoquent pourtant une fascination traversée d'un désespérant rire de survie.
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" Si Roy Andersson est pessimiste, il sait être chaleureux. La fantaisie illumine ce cinéma indompté, qui n'h&e
" Si Roy Andersson est pessimiste, il sait être chaleureux. La fantaisie illumine ce cinéma indompté, qui n'hésite pas à nous bousculer en télescopant les époques, à nous imposer un rythme contemplatif et exigeant. Si la mise en scène du cinéaste se rapproche du burlesque à la Jacques Tati, elle suit sa propre musique. Comme dans ce tableau chanté où Lotta, une aubergiste boiteuse de Göteborg, accepte que les verres de schnaps soient payés par des baisers ! C'est en choeur que la tendresse et la fraternité se célèbrent... Sauf que pour parler de l'être humain il faut, aussi, évoquer sa barbarie, les crimes dont il est capable. Ainsi l'un des vendeurs de farces et attrapes déclare-t-il avoir vu « un truc horrible » : des hommes brûlés par d'autres hommes dans une machine. Cauchemar ou réalité ?... Le marchand de dents de vampire veut y aller de son couplet philosophique. Mais, très vite, Roy Andersson l'envoie au lit ! Tel est ce Suédois unique en son genre : il nous offre ses visions, légères ou terribles, profondes sans nul doute, mais modestes. Pour réfléchir sur l'existence, semble-t-il nous dire, il faut rester léger. Comme l'oiseau sur la branche."
Frédéric Strauss" Quiconque imagine que le cinéma suédois est sinistre comme une pub pour chewing-gum au goût étrange n'
" Quiconque imagine que le cinéma suédois est sinistre comme une pub pour chewing-gum au goût étrange n'a jamais vu un film de Roy Andersson. Avec Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence, ce maître de l'absurde a décroché le Lion d'or de la Mostra de Venise en signant un film tordant sur les petits travers de ces concitoyens. 20 Minutes explique pourquoi son cinéma est à découvrir au plus vite...Dans Un pigeon..., le réalisateur a choisi comme fil rouge deux représentants en farces et attrapes amorphes vendant des gags ringards dont un dentier de vampire hideux. Au gré de leurs visites, le duo patibulaire croise des êtres aussi paumés que lui, brocardant impitoyablement l'espèce humaine. «D’une certaine manière, cela provient de mon enfance, des membres de ma famille qui vendaient des choses, explique le cinéaste. Le vendeur est universel, la vie peut se résumer plus ou moins à ça»."
Caroline Vié" Dernier long-métrage de Roy Andersson, Un pigeon perché sur une branche se révèle être un petite p
" Dernier long-métrage de Roy Andersson, Un pigeon perché sur une branche se révèle être un petite perle d’humour noir qui dépeint en une trentaine de scènes les comportements humains entre pathétique et absurde avec un trait lucide, souvent ironique, mais jamais méprisant. (...) Après Chansons du deuxième étage, sorti en salles en 2000, et Nous, les vivants, sorti en 2007, grâce auxquels Roy Andersson établit son style fait de plans fixes et son ton scénaristique mâtiné d’humour légèrement grinçant, Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence – titre complet du film – constitue le troisième et dernier volet de la Trilogie des vivants. Ce sont des tableaux vivants qui font pénétrer le spectateur dans l’univers du film, autant de courtes scènes où les personnages se croisent, disparaissent pour laisser le cadre à d’autres personnages, puis réapparaissent avec une certaine théâtralité s’opposant à la trivialité et au caractère quotidien des événements auxquels ils sont confrontés.
L’univers du film marque d’emblée par son étrangeté, son image en camaïeux de gris verdâtres, ses couleurs désaturées, ses visages blafards et surtout ses silences. Une apparence irréelle pour mettre en scène les situations les plus triviales, une mise à distance qui permet au spectateur d’examiner les personnages avec un regard critique. En effet qui de plus indiqué que l’étranger, ici le spectateur, pour remarquer les failles et les bizarreries de ces personnages, dont les comportements nous sont finalement bien familiers ?"
" Le nouveau film de Roy Andersson compte 39 scènes, pas une de plus, toutes fascinantes d’intelligence cinématogr
" Le nouveau film de Roy Andersson compte 39 scènes, pas une de plus, toutes fascinantes d’intelligence cinématographique. À la question de savoir « ce que signifie être humain », le réalisateur répond d’emblée par trois rencontres avec la mort.
Usant de l’art consommé du plan-séquence dont il est coutumier, Roy Andersson met en scène la profondeur de la tragédie humaine par la profondeur de champ à longue-vue, par un soin de haute peinture porté aux détails, une écriture de cinéaste qui peuple le sens en sons et mouvements. On ne connaît pas les qualités philosophiques du premier oiseau perché du film. Il est empaillé dans une vitrine de musée et intrigue celui qui le regarde. Trente-neuf scènes permettent à Roy Andersson, à l’instar de son pigeon ou de tout autre observateur à la Bfueghel, de se placer en surplomb d’une humanité dans laquelle il s’inclut.
À cette fin, il installe un duo de personnages familiers du burlesque, soit Sam et Jonathan (respectivement interprétés par Nils Westblom et Holger Andersson), représentants en... farces et attrapes. La représentation expressionniste des 39 tableaux laissera place à toutes les précarités et fragilités, à de grands moments d’histoire revisités à cette aune ou bien en renversements de vision pareils à ceux d’un kaléidoscope."
Shmuel au sujet de
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