Dans les champs autour de Flins, une discussion s'engage entre trois étudiants de Nanterre et deux ouvriers de Renault sur les événements du mois de mai 1968 : l'occupation des usines, les AG dans les universités, les agissements de la police ...
En 1968, quand Louis Malle filme Calcutta, la cité comptait huit millions d'habitants, dont 40% de miséreux. Le cinéaste découvre une ville chère, insalubre, mal ravitaillée, mais également pleine de vie et bouillonnante d'énergie...
Kaplan documente l'arrivée des œuvres d'art pour une grande exposition de Picasso au Grand Palais à Paris, alors qu'elles sont mises en place pour être exposées. Picasso lui-même a apparemment apprécié l'heure d'enregistrement qui en a résulté.
Un musée parisien présente une exposition sur les années folles.
Le 4 septembre 1969, des révolutionnaires brésiliens enlèvent l'ambassadeur des États-Unis. Ils réclament la publication de leur manifeste et la libération de quinze prisonniers politiques.
Le premier film réalisé par les ouvriers du groupe Medvedkine. Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968.
Les conditions de travail dans l’horlogerie KELTON-TIMEX : les ouvrières travaillant comme des marionnettes, les évanouissements, les accidents et en guise de prime de la « Nouvelle Société », Sylvie Vartan venant chanter à l’atelier...
Une petite fille dont la mère travaille à la biscuiterie BULHER et le père est routier, raconte sa vie. Une vie familiale désagrégée par le travail. Le monde des travailleurs vu à travers les yeux de leurs enfants.
Dans une usine de contacteurs éléctroniques, les conséquences sur la vie des ouvriers, de la pression des grandes entreprises sur les petites : les cadences s’accélèrent, la tension monte...
Colette Magny, artiste engagée, chante le flamenco de la Rhodia.
De la notion de travail, de la photographie d'art, du socialisme et de la religion, quelques réflexions du grand cinéaste documentaire, inspirées d'un poème de Guillaume Apollinaire.
En mars 1967 à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta qui font partie d’une chaîne d’usines de textiles dépendant du trust Rhône-Poulenc. Cette grève a pris un aspect inhabituel par son refus de dissocier le plan culturel du plan social.
#9 En 1963, des jeunes de 15 à 22 ans évoquent leur vie et leurs aspirations face à trois caméras. Premier film et dernier documentaire de Bertrand Blier, une vision provocatrice de la génération pré-68... Hitler... connais pas ! fait partie de la collection « MAKE MY DAY ! », signée Jean-Baptiste Thoret.
Loué, petite ville à quelques kilomètres du Mans. Le comportement des différents groupes sociaux qui la composent à travers l'activité de son instituteur. Le quotidien du jeune écolier de campagne nous donne à voir les charmes et les vertus d'un village de France dans les années soixante. Palme d'or du court métrage au Festival de Cannes 1964.
En 1969, à Escaudain, dans le Nord-pas-de-Calais, c'est le plein emploi. Ouvriers et ouvrières des mines ou des hauts-fourneaux témoignent de leurs conditions de travail mortifères. Premier court-métrage du documentariste Patrice Chagnard, ce film en noir et blanc est un document poignant sur les travailleurs des années 70.
Accompagné d'un commentaire écrit par Joseph Kessel et composé d’archives, souvent inédites, le film retrace l’histoire conflictuelle du « fait israélien » : l’implantation des premiers colons sionistes en Palestine au début du siècle, « le foyer national juif » au lendemain de la guerre 14-18, la création de l’État d’Israël en 1948 et les guerres israélo-arabes de 1948, 1956 et 1967...
« Tous les documents que vous allez voir, films et photographies, furent pris dans le ghetto de Varsovie, sur ordre de Goebbels, par les Allemands eux-mêmes. Tous les témoins que vous allez entendre sont des survivants du ghetto de Varsovie que nous avons retrouvé et qui expriment leurs souvenirs personnels dans leurs propres mots. Tout est vrai, nous n’avons rien reconstitué »
Opposition entre la vie passée sur les bords de Marne avec ses guinguettes, ses promenades ou encore ses cinémas et l'isolement d'une banlieue entassée dans des HLM, bidonvilles et pavillons situés près des aéroports et constructions insolites des années soixante.
Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Evian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Leurs témoignages dessinent peu à peu un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60.
Sept séquences signées par les auteurs les plus en vue du cinéma français des années 60. Pour apporter soutien au peuple Vietnamien en lutte contre les États-Unis en cette année 1967. Objectif : non pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste et de provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française.
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