Dans les années 1960, James Ivory tourne en Afghanistan pour un documentaire qui ne verra jamais le jour. Retrouvant les pellicules en 2022, il réalise à 94 ans combien ce voyage a influencé ses films ultérieurs.
Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution...
Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. Dans mon pays, la cordillère est partout mais pour les Chiliens, c’est une terre inconnue. J’ai voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler les mystères.
Le réalisateur Alassane Diago est resté plus de vingt-cinq ans sans voir son père. Aujourd'hui, il veut savoir ce qui le retient à l'étranger depuis de nombreuses années, pourquoi il n'a jamais donné signe de vie ni subvenu aux besoins de ses enfants, de sa femme, pourquoi il n'est pas revenu...
Reporter pour une émission populaire au Japon, Yoko tourne en Ouzbékistan sans vraiment mettre le cœur à l’ouvrage. Son rêve est en effet tout autre… En faisant l'expérience d’une culture étrangère, de rencontres en déconvenues, Yoko finira-t-elle par trouver sa voie ?
En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour. Elle ne le quittera plus. Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le corpus de son journal filmé. Aznavour filme sa vie et vit comme il filme. Partout où il va, sa caméra est là, avec lui. Elle enregistre tout. Les moments de vie, les lieux qu’il traverse, ses amis, ses amours, ses emmerdes.
En treize panoramiques à 360°, d'une lenteur hypnotique, Walden suit le parcours d'une cargaison de bois. Le mode de transport se fait tour à tour camion, cargo, pirogue... Les paysages se dévoilent au regard du spectateur, de la forêt autrichienne à la jungle brésilienne.
Dans un quartier de Lausanne, des jeunes rêvent de faire un film. Fred, leur éducateur, les prend au mot et les embarque dans la création d'un long-métrage. De l'écriture au montage en passant par la réalisation, la bande joyeuse et dispersée est canalisée par Fred, avec, cerise sur le gâteau, un voyage au festival de Cannes...
Amos Gitaï se rend à nouveau, 35 ans après son documentaire "Journal de campagne", en Cisjordanie, pour rencontrer des associations de défense des droits de l'Homme. Celles-ci mènent des actions de résistances fragiles, qui rassemblent des activistes israéliens et palestiniens. Le film par lui-même est une recherche du chemin de la paix, une recherche de lumière au milieu d’une période sombre.
Une jeune femme vient chercher à l'aéroport de Roissy une cantine militaire qui lui est retournée. Il s'agit des effets et clichés de Jean Péraud, reporter photographe disparu à Dien Bien Phu le 8 mai 1954. La discussion s'engage entre la jeune femme et les anciens compagnons de presse de Péraud, qui sont également présents, autour de ce qu'implique le métier de reporter de guerre.
Amine, un jeune algérois, achète un caméscope dans une boutique d'Oran. Il filme des souvenirs de sa ville, de son appartement et, une dernière fois, des images de sa fiancée et de sa mère. Avec Malik, Lofti, Mohammed et Khalil, ils embarquent sur une barque de fortune pour traverser la Méditerranée. Caméra au poing, Amine filme les traces de leur voyage.
C’est l’histoire des hommes qui ont vu le loup et qui se querellent à son propos. Lumière du progrès ou retour à l’obscurité des temps anciens ? Le loup est-il l’ange - ou le démon - annonciateur d’un nouveau monde globalisé plutôt qu’une renaissance de la vie sauvage ?
Au Brésil, un géologue parcourt des régions inhabitées, et se dessine l'histoire d'un amour absent... Les deux cinéastes filment avec fascination le Sertão, région mythique du Cinéma Novo brésilien, revenant aux sources du Super 8 et de la caméra au poing chère à Glauber Rocha. Un road movie qui devient un voyage quasi onirique en même qu'une histoire d'amour.
Franky est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Arsène, son manager, croit en son potentiel de star et l'embarque sur les routes d'une Europe improbable, à la recherche d'un cinéaste mythique, direction le cercle polaire. Une odyssée « mélancomique » entre vitamines et somnifères, rock'n roll et femmes fatales.
En 1931, le réalisateur du "Cuirassé Potemkine" est fraîchement éconduit par Hollywood et sommé de rentrer en URSS. Il se rend alors à Guanajuato, au Mexique, pour y tourner "Que Viva Mexico !" Mais, plus que son nouveau film, c'est la passion et un nouveau territoire (homo)sexuel qu'il explore, initié par son guide sans tabous. Dix jours passionnés qui sonnent comme une nouvelle révolution.
Joaquim Pinto a contracté le Sida et l'hépatite C il y a vingt ans. Depuis c'est une lutte perpétuelle pour sa survie. Pour vivre au calme, il a choisi de quitter Lisbonne et de s'exiler à la campagne avec son compagnon Nuno et leurs chiens. Ingénieur du son (Monteiro et Oliveira) et réalisateur, Joaquim Pinto signe le journal filmé, pudique et élégiaque de sa lutte contre la maladie. Magnifique.
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. " écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé
Raymond Depardon évoque l'Afrique de tous les jours, chaleureuse, généreuse, unique, déchirée, pudique. Sous forme de journal intime, seul, un micro sur la caméra, il confronte ses a priori en parcourant, de juillet 1993 à juillet 1996, les lieux fragiles du continent africain. Et s'interroge sur sa responsabilité d'homme d'image à parler de la douleur.
Un homme s'accorde quelques jours de répit au bord de la Mer Rouge. Dans le hall de son hôtel, il rencontre une femme désemparée et lui propose de venir partager sa chambre. Elle accepte, il la regarde. Il va s'efforcer de devenir amoureux d'elle le plus lentement possible. Il l'entraîne dans un voyage qui les conduit dans le désert, sur le Nil et à Alexandrie.
Depardon se raconte. Depuis la ferme de ses parents jusqu'aux images du Tchad, l'itinéraire d'un fils de cultivateur devenu réalisateur et photographe. En gros plan, l'oeil fixé sur ses souvenirs, il raconte les premières vingt années de sa carrière artistique.
« L’oiseau sans pattes » parle de la difficulté de faire un métier que l’on n’aime pas et qui empêche de s’adonner complètement aux passions qui nous animent. Comment concilier un métier éprouvant avec ses aspirations les plus profondes comme la littérature ou le cinéma ?
Un jour, un cinéaste fait un rêve. Il rêve qu'il fait un film qui contiendrait tous les films qu'il a rêvé de faire. Tous les films inachevés, tous les essais tentés et abandonnés ou refusés, tous les projets impossibles se retrouveraient en un film construit à la manière d'un rêve, immense fresque de l'inabouti. A l'arrivée, une oeuvre-somme qui ressemble à une Odyssée intime.
Diane De Monx travaille pour une multinationale qui a racheté TokyoAnime, une société japonaise produisant des hentaï, mangas pornographiques en 3D. Deux firmes, Mangatronics et Demonlover, s'affrontent pour avoir l'exclusivité de ces nouvelles images sur Internet. Mangatronics recrute alors Diane pour torpiller de l'intérieur les intérêts de Demonlover, qui a infiltré ses propres espions.
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