À Jérusalem, Saleem, un livreur palestinien et Sarah, une tenancière de café juive, sont amants. Ils sont mariés, l'un avec Bisan qui est enceinte, l'autre avec David, un officier de police israélien. La liaison entre Sarah et Saleem reste secrète jusqu'au moment où ils sont vus en train de se disputer dans un bar...
Années 80, à la veille des évènements de Sabra et Chatila. La révolte gronde dans une prison israélienne, où sont détenues des prisonnières politiques palestiniennes. Layal, une jeune institutrice de Naplouse est condamnée à 8 ans de prison pour un attentat dans lequel elle n’est pas impliquée. Alors qu'elle s’habitue progressivement à l’univers carcéral, Layal découvre qu’elle est enceinte...
Après "Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin", film-enquête et choral sur l'assassinat en 1995 du Premier ministre israélien, Amos Gitaï a imaginé une « fable » sur le même sujet, nourrie par les souvenirs de Leah Rabin. Quatre protagonistes féminines, quatre voix associées dans un mode récitatif, « entre lamentation et berceuse » remontent le cours de l'Histoire et de la violence.
L’Eau est un thème poétique et également un sujet très politique et violent. Elle illustre la capacité du cinéma à pénétrer les zones interdites. Ces films partagent avec le spectateur l’urgence et la nécessité de trouver une solution commune. Deuxième partie de l'ensemble de courts-métrages israélo-palestiniens "Coffee, Water and Sport", centrée sur le thème de l'eau.
Presque cinquante ans après la Guerre des Six Jours, une jeune réalisatrice exhume des entretiens interdits conservés au secret par l'armée israélienne. Sur les bandes, de jeunes soldats de Tsahal se confient sur les directives qui leurs furent données avant le conflit, sur leur première expérience du feu et sur la peur, qui fut la réalité de cette guerre comme de toutes les autres.
Vingt ans après l'assassinat d'Yitzhak Rabin, Amos Gitaï revient sur l'événement en le replaçant dans son contexte politique et sociétal. Un thriller politique.
"Une chronique d'amour et de douleur" dit le sous-titre. A Nazareth, sous l'apparence d'une banale normalité, la ville est prise de folie. Pendant ce temps, une histoire d'amour se déroule entre un Palestinien qui vit à Jérusalem et une Palestienne de Ramallah... Prix du jury au Festival de Cannes 2002.
Dans le prolongement de son œuvre cinématographique, le cinéaste israélien retourne à son premier amour : l’architecture. Fils de l’architecte Munio Weinraub, Amos Gitaï est lui-même architecte de formation. Il rencontre tour à tour architectes, sociologues, archéologues, écrivains, théologiens, et converse avec eux sur des thématiques architecturales et urbanistiques de la Palestine et d’Israël…
Accompagné d'un commentaire écrit par Joseph Kessel et composé d’archives, souvent inédites, le film retrace l’histoire conflictuelle du « fait israélien » : l’implantation des premiers colons sionistes en Palestine au début du siècle, « le foyer national juif » au lendemain de la guerre 14-18, la création de l’État d’Israël en 1948 et les guerres israélo-arabes de 1948, 1956 et 1967...
Le réalisateur et son ami palestinien d’Israël entreprennent un voyage vers leurs histoires respectives. Le Moyen-Orient d'antan refait surface et présent s'invente dans lequel les communautés ne sont pas séparées par des frontières ethniques et religieuses...
Dans le prolongement de son œuvre cinématographique, le cinéaste israélien retourne à son premier amour : l’architecture. Fils de l’architecte Munio Weinraub, Amos Gitaï est lui-même architecte de formation. Il rencontre tour à tour architectes, sociologues, archéologues, écrivains, théologiens, et converse avec eux sur des thématiques architecturales et urbanistiques de la Palestine et d’Israël…
Dans le prolongement de son œuvre cinématographique, le cinéaste israélien retourne à son premier amour : l’architecture. Fils de l’architecte Munio Weinraub, Amos Gitaï est lui-même architecte de formation. Il rencontre tour à tour architectes, sociologues, archéologues, écrivains, théologiens, et converse avec eux sur des thématiques architecturales et urbanistiques de la Palestine et d’Israël…
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. " écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé
Dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les femmes enceintes. Entre les checkpoints et le mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent de chaque côté... A leur contact, Chloé va progressivement remettre ses repères en question.
Elia Suleiman s'inspire des carnets de son père, des lettres de sa mère et de ses propres souvenirs pour évoquer les épisodes marquants de la vie de sa famille. Ces palestiniens qui sont restés sur leur terre natale et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays, de 1948 à aujourd'hui.
Un jeune arabe israélien, veut simplement s’amuser avec ses copains, passer des heures à discuter sur son portable et, surtout, trouver l’amour. Mais son père, cultivateur d’olives, veut qu'il le rejoigne dans son combat contre l'antenne installée dans un champ voisin par la compagnie israélienne de téléphone et qu'il soupçonne d'irradier les villageois.
Dans les bars de Tel-Aviv, des Juifs, des Arabes, tous citoyens d’un même pays, Israël. Une simple question les surprend tous. Être ensemble ?
Premier film de l'auteur de "Shoah", un essai documentaire en trois temps pour décrire la nation israélienne en train de se forger. Son auteur le décrit comme un "reportage subjectif" sur Israël et la question de sa"normalité". La joie des nouveaux immigrants se mêle à une vision plus critique de la société d'où émerge pourtant la fierté des Israéliens. Un film qui fit polémique à sa sortie en 73
En affirmant sa double culture juive et arabe, Simone Bitton propose une méditation cinématographique sur le conflit israélo-palestinien. Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers.
Soraya, née Brooklyn, décide de s'installer en Palestine, le pays d'où sa famille s'est exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l'argent de ses grands-parents gelé sur un compte à Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Sa route croise alors celle d'un jeune palestinien qui lui, ne souhaite qu'une chose, partir pour toujours.
A l'image de son peuple, Selma la palestinienne ne possède plus grand chose sinon un champ de citronniers centenaires. Mais quand le ministre israélien de la Défense devient son voisin, même ceux-ci sont menacés. Question de sécurité. Décidée à faire valoir ses droits, elle va faire l'apprentissage de la lutte et de la liberté, contre tous les obscurantismes, de quelque camp soient-ils.
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