Deux adolescents font irruption dans l'Eden, une station thermale abandonnée perdue dans la végétation épaisse. Ils s'imaginent les lieux encore en fonction et se baignent dans l'eau stagnante de la piscine. Leurs jeux les entraînent toujours plus loin...
Andrea, 16 ans, quitte son quartier dans les collines de Medellin pour se rendre en centre ville afin de participer à un casting de film pornographique. Madre est le second court métrage de Simón Mesa Soto à être sélectionné à Cannes.
L’agent fédéral Bob Mazur a pour mission d’infiltrer le cartel de drogue de Pablo Escobar. Son but : faire tomber 85 barons et une banque internationale. Son plan : s'inventer un passé, une identité, une fiancée. Son risque : le moindre faux pas lui sera fatal.
Maria a treize ans et combat avec une guérilla colombienne. Le commandant de son groupe lui confie son enfant nouveau né pour qu'elle le mette en sécurité avec l'aide de trois autres guérilleros tout aussi jeunes qu'elle. Pour éviter qu'on ne l'oblige à avorter, elle a caché à tous qu'elle est enceinte, mais son secret est découvert au cours du trajet et elle s'enfuit à travers la jungle...
Alfonso, un vieux paysan, revient au pays pour être au chevet de son fils malade. Il découvre une région faite de pluies de cendres continue causées par les cultures du coin. 17 ans après avoir abandonné les siens, Alfonso va tenter de retrouver une place pour lui et sa famille au sein de ce paysage apocalyptique. Un premier film colombien, Caméra d'Or au Festival de Cannes 2015.
Juan Carlos et son ami Manuel étaient adolescents quand Catalina Villar les a filmés en 1997, à Medellin, la ville la plus violente du monde à l’époque. Juan Carlos le poète a été tué trois ans après. Depuis, ses parents analphabètes cherchent à obtenir réparation. 18 ans plus tard, la réalisatrice retrouve Manuel devenu le porte-parole de son quartier face à une ville métamorphosée trop vite.
À la périphérie de Bogota, les voix de jeunes gens assassinés par l’armée semblent résonner encore. Ces « âmes bénies » veillent sur leurs proches. Nicolás Rincón Gille procède ici avec le même alliage de rigueur et de sensibilité à l’oeuvre dans les précédents films de son projet au long cours, Campo hablado, qu’il a défini comme « quelque chose qui se construit au moment où on le dit ».
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