En immersion sur l'île d'Ouessan, Éléonore Saintagnan plonge dans les archives, et dans un flottement entre rêve et réalité, s'identifie à Barba, une fille de Ouessant, dont le père a disparu en mer sans laisser de traces. Comment alors faire son deuil ?
Les Prières de Delphine est le récit de l’arrivée d’une jeune camerounaise en Belgique. Peu à peu, au fil des confidences, se dessine le portrait implacable d’une génération de femmes sacrifiées, perdues dans le rêve d’un monde meilleur en Europe.
Dans les années 1970, les femmes de ménage de l'Université Catholique de Louvain mettent leur patron à la porte et créent leur coopérative de nettoyage, Le Balai Libéré. 50 ans plus tard, la réalisatrice Coline Grando découvre cette initiative.
Après le suicide de sa mère, Carole, la réalisatrice Mona Achache découvre dans ses affaires des milliers de photos, de lettres et d'enregistrements. Pour tenter de comprendre les raisons de son suicide, la cinéaste plonge dans sa vie et ses traumatismes.
Pour trouver le sommeil, il faut fermer les yeux, et au bout de quelques minutes, ça vient tout seul. Ou pas du tout. Alors, que faut-il faire ?
Jeune espoir du MMA, Khavaj a fui la Tchétchénie à cause de son homosexualité. Arrivé à Bruxelles, il vit dans l’anonymat et tente tenter de construire une nouvelle identité. Le seul lien qu'il garde avec la Tchétchénie sont les messages de sa mère...
Damien Samedi a 43 ans. Quand il était enfant, dans son village wallon en bord de Meuse, on l’appelait le "Petit Samedi". Pour sa mère Ysma, Damien est toujours son gamin, celui qu’elle n’a jamais abandonné lorsqu’il est tombé dans la drogue.
À Bruxelles, un inspecteur de police parvient rapidement à démasquer l'auteur d'un assassinat grâce à une série d'indices pour le moins surprenants.
Onze hommes nus auditionnent et répètent en vue de la grande première de la nouvelle pièce de danse du chorégraphe belge Thierry Smits, Anima Ardens.
Depuis vingt-cinq ans, la République Démocratique du Congo est déchirée par une guerre largement ignorée des médias et de la communauté internationale. Thierry Michel a été témoin des combats, des souffrances mais aussi des espoirs du peuple congolais.
Le village de Lussas est devenu le centre névralgique du documentaire grâce à des enthousiastes qui ont transformé une ancienne maison en siège d'une plateforme moderne diffusant les contenus les plus recherchés...
Leurs voix guident les pensées et peuvent recomposer une réalité. Fabienne Roelants et Christine Watremez, médecins anesthésistes aux Cliniques St Luc à Bruxelles, comptent parmi les spécialistes les plus renommés de l’hypnose chirurgicale.
Face caméra, douze jeunes femmes, âgées de 18 à 25 ans, évoquent à cœur ouvert et à visage découvert leur sexualité. À travers les récits s’esquissent les contours d’un carcan prêt à exploser : celui de la honte associée au corps féminin...
Dans ce septième titre de la collection Cinéastes d’aujourd’hui, initiative de la Cinémathèque Wallone qui ambitionne de partir à la rencontre des cinéastes belges contemporains, le réalisateur Fabrice du Welz signe un portait intimiste du tandem Patar et Aubier.
Le quotidien de passionnés qui attendent l’arrivée du Tour de France. Tous vouent une passion à la petite reine et à la Grande Boucle en particulier. La marche, la cuisine, la camaraderie sont de la partie, les souvenirs parfois douloureux aussi et quelquefois France 2 qu'on capte mal...
L’œil du chien dresse le portrait de la réalisatrice et de sa grand-mère. Voyant la maladie manger le visage de celle qui l'a élevée, Laure Portier la filme, se préparant à la voir disparaître. Pour se préparer à l'inévitable, toutes deux tentent de renforcer leurs liens, dans une tendresse partagée.
À Bruxelles, une Palestinienne, un Daghestanais, un Islandais et une Française se livrent à différentes performances mettant en jeu des histoires séculaires – chrétiennes notamment – dont l’imagerie a imprégné la culture occidentale. Par le biais de ces gestes et paroles d’emprunt, des récits personnels émergent qui disent l’éloignement de chacun à son environnement et à sa culture d’origine...
Bruxelles. Opéra de la Monnaie. Trois personnes en fin de vie rencontrent des chorégraphes, acteurs et musiciens. Ils participent à une expérience unique où se mêlent musique, danse et silence. Leur quête prend la forme d’un hommage rendu à la fragilité humaine, entre réel et représentation, corps tragiques et esprits libres. Ensemble, ils questionnent leur propre rapport à la mort.
Des milliers d’hommes s’engouffrent chaque jour dans les entrailles du Cerro Rico, l’une des plus anciennes mines d’argent de Bolivie que les premiers esclaves indiens et africains appelaient «La Mangeuse d’hommes». En s’enfonçant dans les mines du diable, ces hommes abandonnent le décor majestueux des Andes pour le confinement et l’obscurité de la mine où tout rappelle la présence de la mort.
À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge des enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés.
Hélène Lapiower interroge les siens, juifs de la Diaspora ayant fui l'antisémitisme et la Pologne, convertis au bouddhisme, à l'islam ou tenants d'une tradition qu'ils voient se diluer génération après génération. Entre la Belgique et les Etats-Unis, en Yiddish, anglais ou français, l'actrice-réalisatrice recueille la parole d'une famille qui porte au quotidien le terrible poids de l'histoire.
Les Hôtels Formule 1 sont ces établissements ultra économiques, lieux communs des zones péri-urbaines : une offre low cost d'«habiter» le monde. Derrière la porte des chambres, l'uniformité de l'espace, réduit au strict minimum fonctionnel.
Les réalisateurs nous conduisent sur les rives du Jourdain, à la rencontre de touristes israéliens. Hommes et paysages restent marqués par la politique, la religion et les valeurs sionistes. Weiss et Borenstein interrogent leur propre rapport avec Israël.
Beyrouth est une ville formidable. On se croirait au centre de tout. À Beyrouth, entre 1975 et 1990, il y avait une guerre civile, c'est-à-dire tout le monde voulait exterminer tout le monde. Aujourd'hui, la guerre est finie. Elle s'est arrêtée, comme ça, après avoir gangrené nos vies. J'ai voulu filmer le vide qu'elle a laissé. Sa présence fantomatique. Cette plaie...
Un tour d'horizon complet, provocateur et engagé des inégalités subsistant dans les rapports homme-femme en France, en Belgique et au Québec. Chacun pense détenir une vérité et le trouble surgit à travers le féminisme d’un homme qui se remet en question.
Un jeune cinéaste filme, en chambres, un petit rite de l’intimité familiale : des enfants bruxellois de différentes origines se font couper les cheveux à la maison, par un de leurs parents.
Un jour, un cinéaste fait un rêve. Il rêve qu'il fait un film qui contiendrait tous les films qu'il a rêvé de faire. Tous les films inachevés, tous les essais tentés et abandonnés ou refusés, tous les projets impossibles se retrouveraient en un film construit à la manière d'un rêve, immense fresque de l'inabouti. A l'arrivée, une oeuvre-somme qui ressemble à une Odyssée intime.
À la demande d'un comité de quartier, le réalisateur et son équipe tente de dresser le portrait d'un quartier de Bruxelles enfermé dans le triangle étroit de trois rues.
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