Jean-René, émigré et ancien ouvrier, raconte son histoire à sa fille. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l'histoire coloniale française.
Mizrahim, c’est le nom que donnent les israéliens aux juifs venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, victimes, dès leur arrivée sur la Terre Promise, d’un système discriminatoire qui fait d’eux des citoyens de seconde zone.
Iels s’appellent, Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu. Iels ont entre 25 et 52 ans, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Iels partagent une identité : celle de personnes adoptées.
Le portrait de Bouda, jeune danseur de 30 ans, victime de la loi dite de "double peine", aujourd'hui clandestin à vie. Une épopée dansée et rappée, scratchée de "graffs" pour en bousculer ses images et appeler la France à se regarder en face.
Une évocation de la lutte menée par les Black Panthers dans l'Amérique des années 1960 et 1970 .
Ouvrir La Voix est un documentaire sur les femmes noires issues de l'histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. En tant que femmes noires, elles font l'expérience de la différence deux fois, tributaires de clichés spécifiques liés aux identités "femme" et "noire".
Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a 30 ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l’extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l’avenir à l’heure où la peur semble plus forte que jamais.
En Birmanie, le « Vénérable W. » est un moine bouddhiste très influent. Partir à sa rencontre, c’est se retrouver au cœur du racisme quotidien, et observer comment l'islamophobie et le discours haineux se transforment en violence et en destruction...
Trois réalisateurs remontent à l’origine des clichés racistes et les questionne. Ils confrontent leurs singularités à des discours antisémites, xénophobes et racistes tenus par des militants, des politiques, ou des éditorialistes # En parallèle de ce documentaire (ici, la version sortie en salles, 2h), vous retrouverez en vod sur Universciné la version intégrale en 3 épisodes (1h20, 1h10, 1h14)
Trois réalisateurs remontent à l’origine des clichés racistes afin de les questionner et mieux les démonter. Ils confrontent leurs singularités à des discours antisémites, xénophobes et racistes tenus par des militants, des politiques, ou des éditorialistes. De ces échanges ressort toute la contradiction de ces dérives idéologiques, en passe d’être banalisées. Episode 1 : Les Arabes
Trois réalisateurs remontent à l’origine des clichés racistes afin de les questionner et mieux les démonter. Ils confrontent leurs singularités à des discours antisémites, xénophobes et racistes tenus par des militants, des politiques, ou des éditorialistes. De ces échanges ressort toute la contradiction de ces dérives idéologiques, en passe d’être banalisées. Episode 3 : Les Juifs
Trois réalisateurs remontent à l’origine des clichés racistes afin de les questionner et mieux les démonter. Ils confrontent leurs singularités à des discours antisémites, xénophobes et racistes tenus par des militants, des politiques, ou des éditorialistes. De ces échanges ressort toute la contradiction de ces dérives idéologiques, en passe d’être banalisées. Episode 2 : Les Noirs
Retour à Détroit après 25 ans d’absence. A travers une enquête personnelle, Steve Faigenbaum nous dévoile les racines de la plus grosse faillite d’une cité américaine. Une histoire qui nous rappelle que nos villes ne sont pas immortelles…
Tourné clandestinement, censuré, sorti 30 ans après sa réalisation... ce documentaire rare rappelle comment la manifestation pacifique organisée à Paris le 17 octobre 1961, pour protester contre le couvre-feu imposé aux Algériens par le Préfet de Paris, Maurice Papon, a été réprimée dans le sang. Un bilan accablant pour la police française.
Une enquête inédite à la rencontre des œuvres qui furent réalisées clandestinement dans les camps nazis. Le film dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces œuvres. C'est une quête sensible entre visages, corps et paysages, pour interroger l’idée de beauté et éprouver ce qu’est l’honneur d’un artiste.
En 2002, J.D. charge sa carabine, parcourt Grande-Synthe et assassine un jeune Maghrébin. Plus de dix ans après les faits, le film suit la route empruntée par le tueur et confronte la ville et ses métamorphoses à la voix de J.D., reconstituée d’après le dossier d’instruction de son procès. Ce film a reçu le Prix de L'institut français - Louis Marcorelles au Festival Cinéma du Réel 2015.
Au départ, Marc Scialom aurait dû réaliser "Le Citronnier", l'histoire d'une rencontre, à Marseille entre un jeune Marocain et une juive tunisienne. Mais la mort de Mohammed, qui devait incarner le jeune homme, interrompt brusquement le projet. Un autre film reste à faire : celui qui raconte le désarroi du réalisateur.
Claude Lanzmann a rencontré Maurice Rossel en 1979 lors du tournage de Shoah. Son interlocuteur fut le seul délégué du Comité International de la Croix Rouge à Berlin amené à visiter dès 1943 le camp d’extermination d’Auschwitz. Il inspecta aussi le «ghetto modèle» de Theresienstadt en juin 1944. Un film unique dans les annales de la Seconde Guerre mondiale.
Au massacre des Indiens d'Amérique succéda leur "assimiliation" par le gouvernement canadien, dans les années 60. Les enfants furent enlevés à leur famille et placés dans des pensionnats religieux ou des familles d'accueil. Sally, quarante ans après, revient parcourir en camping-car ces terres du Yukon où elle a grandi, coupée de ses racines... Un voyage aux souvenirs de ténèbres.
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