1975. "Le Libanais" a un rêve : conquérir Rome. Pour réaliser cette entreprise sans précédent, il met en place une organisation criminelle sans pitié. Pendant 25 ans, elle se développera et son histoire sera indubitablement liée à la période la plus noire que l'Italie ait connue ces années-là : terrorisme, enlèvements et corruption au plus haut niveau politique.
Lorsque la petite principauté de Casinario au bord de la faillite, reçoit la visite de Monsieur Banco, l'homme le plus riche du monde, elle voit en lui un sauveur providentiel et en fait son dictateur. Victime d'un accident, il perd la raison. Le peuple et la classe politique de Casinario, de plus en plus servile, ne voit pourtant dans ses décrets imbéciles que l'expression du bon sens.
"Ne soyons pas mendiants. Soyons voleurs !", c'est le slogan qui court tout au long du cinquième film de Guédiguian. Un conte humaniste au milieu des HLM avec Darroussin prêtre-dealer, naviguant entre valeurs chrétiennes et utopies marxistes.
Un jeune livreur se voit, à son insu, attribuer un faux billet et essaye de s'en servir. Accusé d’escroquerie, c'est le début de sa descente aux enfers... Librement inspirée d'une nouvelle de Tolstoï, l'ultime œuvre de Bresson.
Apprenti boulanger... mais faire partie d'une bande, avoir de l'argent, "jouer le jeu" des "grands" qui ont le pouvoir, ce serait prendre une revanche. A moins que pour le petit voleur, ce ne soit le début d'une descente aux enfers. Un film court et percutant, signé par l'auteur de "La Vie rêvée des anges", qui révèle ici deux jeunes acteurs, Nicolas Duvauchelle et Yann Tregouet.
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