Le cinéaste Laurent Kern et sa famille voyagent à travers l'Iran en camping-car. Avec leurs filles, ils imaginent de nouveaux mondes et des histoires de western. À travers ces jeux et la parole de militants iraniens, le film interroge bientôt les figures d'autorité, la politique et Nuit Debout.
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
"I Dance With God" décrit le quotidien de Kak-Ali Badri, un vieil homme aveugle qui habite dans la province du Kermanshah en Iran. En dépit de sa cécité, il pratique le métier de tailleur depuis des années et a cultivé un très beau verger près de sa maison. "I Dance With God" nous montre la force d'esprit et la joie de vivre de Kak-Ali. [Film en version originale avec sous-titres anglais]
Fifi hurle de joie témoigne des deux derniers mois de la vie de Bahman Mohassess, légende de l’art iranien. Ce curieux Diogène contemporain, après un exil volontaire d’une trentaine d’années, s’apprête à réaliser son œuvre ultime. Celle-ci lui est commandée par deux admirateurs, artistes eux-mêmes, venus d’Iran. L’intrigue se dirige progressivement vers l’histoire de ce "chef d’œuvre inconnu".
Iranien athée, le réalisateur Mehran Tamadon a réussi à convaincre quatre mollahs, partisans de la République Islamique d’Iran, de venir habiter et discuter avec lui pendant deux jours. Les débats se mêlent à la vie quotidienne pour faire émerger sans cesse cette question : comment vivre ensemble lorsque l’appréhension du monde des uns et des autres est si opposée ? Grand Prix Cinéma du Réel 2014.
Dans une petite ville du centre de l’Iran, la préparation de l’abgoosht, plat traditionnel servi à près de 7000 personnes pendant la cérémonie de l’achoura. En sélection au festival Cinéma du Réel 2014.
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