"J’étais toute petite, mais je m’en souviens encore très bien. Papa et maman n’y ont vu que du feu, mais moi, j’ai tout de suite su. La chose qu’il y avait dans le berceau, c’était pas mon p’tit frère. Non. C’était toi. T’avais déjà cette drôle de tête. Et puis tu puais. Hein, Têtard ?"
Il fut un temps où nous avions admis que notre noble, profonde et mystérieuse existence puisse être appelée The Great. Depuis, nous avons évolué avec le temps, notre pensée et notre conscience ont changé. Et pourtant, quelle est la raison qui nous permet de considérer encore notre existence comme étant The Great ?
Une vieille dame, souffrant du syndrome de l’écureuil, accumule chez elle des cartons remplis de souvenirs. Elle vit avec une colonie de blattes qui sont devenues ses amies. Sa petite-fille, qui lui est très attachée, lui rend visite tous les mercredis. Sa grand-mère invente, avec ces trésors accumulés, de merveilleux récits.
Sept courts métrages. «Le Réveilleur» : Un homme frappe aux portes des habitants. - «Drôle de poisson» : Des poissons portent secours à un congénère. - «La Luge et le Dragon» : Une fillette vit une aventure avec son père - «Pêcheurs d'étoiles» - «Biquettes» - «La Famille Tram» - «Le Sceptre du Père Noël»
Alice a vingt-trois ans et semble en parfaite santé. Pourtant, le moindre mouvement la déchire de douleur, même les mamies de quatre-vingt-dix-sept ans sont en meilleure forme qu’elle ! Mais cette fichue douleur est invisible et personne ne la prend au sérieux. Alice est seule, trop seule. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Gina.
Oscar Mongoût, cannibale gourmet, brûle d’amour pour sa voisine d’immeuble, la très végétale Mlle Carotte. Cette passion semble vouée à l’échec : elle est végétarienne tandis qu’il souffre d’une phobie totale des légumes.Tout bascule le soir où elle l’invite à dîner...
Une petite marchande tente de vendre des allumettes, dans une grande ville, en plein hiver. N'y parvenant pas, pour se réchauffer un peu, elle finit par brûler toutes les allumettes. Ces instants de chaleur, volés à la morsure du froid, sont accompagnés par des visions heureuses qui culminent avec l'apparition de sa défunte grand-mère, «la seule personne qui avait été bonne pour elle».
Edmond n’est pas comme les autres. C'est un petit homme discret, marié à une femme attentionnée et employé efficace. Lorsque des collègues l’affublent d’un bonnet d’âne, il a soudainement la révélation de sa vraie nature. Et s’il semble s’épanouir dans sa nouvelle identité, un fossé d’incompréhension se creuse entre lui et les autres, qui va s’élargissant jusqu’à devenir infranchissable...
Ghislaine danse sur le toit, Kamel se fait beau et Salomon ment à son frère. À eux tous, ils racontent une cité, une République faite d’enchanteurs.. .
Tous les livres du royaume se vident étrangement de leurs histoires. Aussitôt, le bon roi Balthazar s’ennuie à mourir, entraînant avec lui son peuple tout entier dans une profonde déprime. « Ça, c’est encore de la faute de Boniface le conteur! » lance Pougne le hérisson grognon. Mais comment peut-il en être si sûr ?
Deux amoureux jouent dans une forêt. Leur jeu les entraîne dans un jardin mystérieux, au milieu d'une clairière. Peu à peu, victimes d'un envoûtement, ils ne sont plus maîtres d'eux-mêmes. Parviendront-ils à se libérer ?
La jeune Stella et ses fillettes vivent chez Corto, isolées. Elles s’ennuient et passent le temps en chantant, en dansant. Eddy, un ancien amoureux de Stella débarque. Il les invite à son concert. Stella ne peut y résister mais Corto se dresse en travers de sa route...
Face aux injustices du monde, Margot ne sait plus si l'avenir a un sens. Désabusée, ne croyant plus aux luttes politiques, elle veut s'en remettre au Dardu, une carpe légendaire sensée prédire l'avenir. Mais le règlement du lac a changé : la pêche y est interdite...
La forêt des contes de notre enfance. Une jeune fille aux boucles de feu recueille un ours traqué par un chasseur. Après l'avoir nourri, elle l'invite à prendre part à ses jeux. Chacun y trouve son plaisir jusqu'au moment où tout bascule. Mais le chasseur n'est jamais bien loin.
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