Une mère et sa fille explorent ensemble la trajectoire de quatre générations de femmes de leur famille, une famille égyptienne, originaire du Levant, où la vie et le cinéma ont été intimement liés et le sont toujours.
Emily Gan filme son père alors qu’il se lance dans un drôle de projet : retourner dans son village natal, en Malaisie, pour y construire un bâtiment destiné aux salanganes. Un film tendre et émouvant, qui voit émerger une cinéaste aux talents prometteurs.
Du Paris de l’après-Charlie aux élections présidentielles; une traversée nocturne aux côtés de jeunes qui ne dorment pas : leurs rêves, leurs cauchemars, l’ivresse, la douceur, l’ennui, les larmes, la teuf, le taf, les terrasses, les vitrines, les pavés, les parents, le désir, l’avenir, l’amnésie, 2015, 2016, 2017 : l'époque.
Autoportrait intime, sur toute une année, d’un homme transgenre que les gens connaissaient jusque-là sous le nom d’Océanerosemarie. Enfin prêt à affronter le regard social, Océan décide de faire son coming out, de changer de genre et de s’affirmer tel qu’il est : un homme trans.
Ouverte il y a 30 ans, en plein Quartier latin, la quincaillerie de mon père est un haut lieu de sociabilité. C’est aussi l’ancien terrain de jeu de mon enfance. Bricomonge va fermer. À l’heure de l’inventaire et des comptes, j’accompagne mon père dans les derniers moments du magasin. Et je cherche à comprendre ce qui a amené le militant maoïste qu’il était dans les années 60 à vendre des clous.
Le réalisateur Alassane Diago est resté plus de vingt-cinq ans sans voir son père. Aujourd'hui, il veut savoir ce qui le retient à l'étranger depuis de nombreuses années, pourquoi il n'a jamais donné signe de vie ni subvenu aux besoins de ses enfants, de sa femme, pourquoi il n'est pas revenu...
Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie avec un soupçon vertigineux : et si sa famille avait collaboré aux services secrets du régime communiste ? Caméra au poing, elle embarque ses parents dans une quête effrénée qui menace de tourner à la catastrophe.
Waad al-Kateab est une jeune femme syrienne qui vit à Alep lorsque la guerre éclate en 2011. Sous les bombardements, la vie continue. Elle filme au quotidien les pertes, les espoirs et la solidarité du peuple d’Alep. Waad et son mari médecin sont déchirés entre partir et protéger leur fille Sama ou résister pour la liberté de leur pays.
L’œil du chien dresse le portrait de la réalisatrice et de sa grand-mère. Voyant la maladie manger le visage de celle qui l'a élevée, Laure Portier la filme, se préparant à la voir disparaître. Pour se préparer à l'inévitable, toutes deux tentent de renforcer leurs liens, dans une tendresse partagée.
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